Tomber amoureux à 50 ans, est-ce possible ? Les applications de rencontre ne sont pas seulement destinées aux jeunes. Elles attirent également les quinquagénaires, ceux qui ont envie de refaire leur vie. En 2013, les 41-65 ans représentaient 31% des usagers des sites de rencontre. Olivier Raynal est âgé de 49 ans. Père de deux enfants, ce journaliste s’est inscrit sur Tinder et Happn il y a trois ans, à la suite d’une séparation difficile avec la mère de ses enfants, après 14 ans de vie commune. « J’ai eu une grosse déprime et je n’avais plus aucune relation sociale », explique Olivier.
« Avant, je sortais dans les bars du quartier. Tinder, c’est un peu un comptoir moderne pour faire des rencontres intéressantes. Je n’en ai pas d’usage régulier, mais l’application m’a aidé à retisser du lien social et à reconstruire ma libido. »
Particulièrement affecté par sa séparation, il recherche désormais de « l’affection » et de la « complicité ». En trois ans, Olivier a rencontré une quinzaine de femmes. « J’ai eu trois ou quatre histoires, dont une très belle qui a duré six mois », raconte le journaliste. Afin de maximiser ses chances de rencontrer une femme qui lui correspond, Olivier Raynal n’a pas de critère d’âge. « Sur Tinder, j’ai préféré mettre une fourchette d’âge entre 20 et 50 ans. La différence d’âge ne me dérange pas. Mon ex compagne avait dix ans de plus que moi. C’est d’ailleurs moi qui lui ai créé son propre compte Tinder. Elle y a rencontré son actuel compagnon ». Pour Olivier Raynal, Tinder lui permet de « piocher dans la masse » et de croiser des filles qu’il n’aurait jamais eu l’occasion de rencontrer, sans l’application.
Marie Lecoq