Un détenu est mort de soif dans le Milwaukee

Un jury américain a recommandé des poursuite pénales à l’encontre de sept employés d’une prison dans le Milwaukee. Les employés sont suspectés d’avoir volontairement coupé l’eau durant sept jours à un détenu qui est mort de déshydratation.

Terill Thomas est décédé le 24 avril 2016 à l’âge de 38 ans. Le détenu, souffrant de troubles mentaux, a été privé d’eau car le gardiens souhaitaient le punir pour son comportement. L’homme avait été écroué pour avoir ouvert le feu sur la voie publique et en l’air dans un casino, blessant gravement une personne.

Le détenu ne conservait pas son calme dans la cellule. Les agents pénitenciers ont donc décidé de couper les conduites alimentant son lavabo et ses toilettes. Il aurait imploré les gardiens de lui apporter de l’eau selon les investigations de Milwaukee Journal Sentinel. Il a perdu 16 kilos et a sombré dans une profonde faiblesse avant de mourir sur le sol de sa cellule dépourvue de matelas.

Le médecin en chef du comté de Milwaukee a déclaré que la mort de Terill Thomas était un homicide.

Alice Pattyn

Le centriste Jean-Louis Borloo met en garde contre le vote blanc

« Vous savez M. Blanc, il n’est pas candidat à l’élection. (…) La vérité c’est que vous devez choisir », a lancé Jean-Louis Borloo ce matin sur France Inter.

Le candidat centriste a exhorté mardi ses « amis du centre et du centre droit », « la droite française » et ses « amis de gauche » à ne pas « hésiter » dimanche à voter pour Emmanuel Macron, le candidat de En Marche !, face à Marine Le Pen, mettant en garde contre le vote blanc.

Celui qui s’est mis en retrait de la vie politique depuis trois ans a annoncé dimanche s’engager « à fond » derrière Emmanuel Macron.

« Je comprends la frustration de ceux qui ont eu d’autres candidats au 1er tour, mais on est à un moment parfaitement grave et historique. C’est la mère des batailles et il faut absolument s’engager », a-t-il déclaré.

Enfin, Jean-Louis Borloo met en garde contre le vote FN, pour le second tour des élections présidentielles, déclarant que « si Mme Le Pen est élue, la droite sera liquidée ».

Lors du premier tour des élections présidentielles, le vote blanc et nul a progressé de 1,92 % des votants à 2,57 %. Une partie de l’abstention militante s’est vraisemblablement retournée vers ce moyen d’expression. Face à Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qu’en sera-t-il ? Verdict dimanche.

 

Marie Lecoq

Irak : 10 soldats tués par l’Etat Islamique

Ce mardi, au moins dix soldats irakiens ont été tués dans une embuscade du groupe Etat Islamique (EI) dans la province d’Al-Anbar à l’ouest de l’Irak, ont annoncé des responsables locaux et de sécurité. Cette attaque porte à 26 le nombre de soldats de l’armée irakienne tués dans cette zone ces derniers jours.

Un officiel de la police a déclaré que l’EI a attaqué la base de la 1ère Division à Saggar, dans l’est de Rutba, à environ 400 km à l’ouest de Bagdad. Les djihadistes ont d’abord fait usage de roquettes et tiré aux mortiers, avant que d’autres combattants essayent de prendre la base d’assaut à coups de fusils. Les affrontements ont duré deux heures, selon ces sources.

L’EI s’était emparé en 2014 de la quasi totalité de la province désertique d’Al-Anbar, frontalière de la Syrie, de la Jordanie et de l’Arabie saoudite. Mais il a été chassé de ses principales villes, dont la capitale provinciale Ramadi en février 2016 et Fallouja en juin. Depuis, des combattants de l’EI ont continué d’y harceler les forces de sécurité présentes.

Sarafina Spautz

« Autisme », François Fillon dans le viseur des Français #julie

François Fillon, dont la campagne présidentielle bat son plein, est dans le viseur des français. Sa référence à l’autisme lors de son interview au JT de France 2 choque.

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« La libre communication des pensées et des opinions est un droit des plus précieux de l’homme »

Le candidat Les Républicains a t-il dépassé les limites du politiquement correct lors de son passage dans le JT de France 2 dimanche dernier? Le fondement même de la liberté d’expression est régie par l’article 11 de La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Cette liberté est précieuse, et chère à la France. Pourtant, avec l’ère du numérique et l’avénement des réseaux sociaux, il n’est plus possible de parler avec légèreté. Au contraire, les paroles qui traduisent les opinions doivent être mesurées, et François Fillon en a fait les frais récemment dans les médias. Dans un moment politique où la tension est palpable, les mots, les intentions et même les actes des candidats sont passés au crible.

« Je ne suis pas autiste »

L’ancien premier ministre, qui mène une campagne présidentielle à contre-courant, et qui fait polémique a rétorqué au journaliste Laurent Delahousse lors du 20h de France 2 qu’il n’était pas « autiste« . Une phrase « choc » qui a consterné nombre de téléspectateurs et internautes qui se sont vivement exprimé via les réseaux sociaux.

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— Politiquons (@PolitiquonsCom)

François Fillon a suscité stupeur et indignation face à l’emploi d’un terme fort, synonyme de souffrances pour ceux qui vivent et combattent l’autisme au quotidien. Nul doute que les propos maladroits de François Fillon ont énervés la toile. le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a reçu plus de 55 signalements de téléspectateurs reprochant au candidat à la présidence, des propos qualifiés « d’irrespectueux » à une heure de grande écoute. L’association SOS Autisme, en colère, demande des excuses publiques et l’invite à venir à la rencontre des familles qui connaissent cet handicap.

Habitué des « gros titres à scandales », l’homme fort de la droite aurait pu s’abstenir de ce « faux pas ». Néanmoins, si l’on prend en considération la définition du mot autisme dans le Larousse, il s’avère qu’au sens figuré, ce mot en perd tout son sens premier.

« Autisme, au figuré, par exagération: Déni de réalité qui pousse à s’isoler et à refuser de communiquer, et, particulièrement, d’écouter autrui. »

François Fillon serait-il un homme « maladroit » ou juste un homme « Incompris »? Après un rassemblement de la dernière chance au Trocadéro, le mystère qui plane sur l’identité du prochain président de la république ne sera plus qu’un souvenir d’ici quelques mois.