Violences conjugales : Elles ont tué leur bourreau pour échapper à leur emprise

Trois femmes, victimes durant des années de violences conjugales au sein de leur foyer ont tué leur mari pour mettre fin à leurs sévices. L’une a était acquitté pour légitime défense, les deux autres déclaré coupable de meurtre. Explication.

« Et si ma seule façon de survivre c’était de tuer ? ». Alexandra Lange, Valérie Bacot, Jacqueline Sauvage : toutes trois ont tué leur compagnon après des années de violences conjugales. Si la première a été acquittée, ayant agi en pleine agression, les deux autres ont été condamnées, leurs actes n’ayant pas eu lieu lors d’un épisode de violences. Ces affaires médiatisées ont soulevé la question des limites de la légitime défense en France, où l’imminence du danger reste un critère clé. Leurs avocates ont plaidé une légitime défense différée, inspirée du droit canadien, qui reconnaît un état de danger permanent. Une notion encore non reconnue en droit français.

Léna-Marie Laquembé

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