DIRECT. Roland-Garros : demi-finales dames

Iga Swiatek est la première qualifiée pour la finale de Roland-garros ! Paolini mène 1 set à 0 face à Andreeva. L’italienne est à un set de disputer sa première finale en grand-chelem. 

17h54 : Service gagnant de Paolini qui remporte cette première manche ! L’italienne est à un set de rejoindre Swiatek en finale.

17h52 : Andreeva remporte son jeu et revient à 5-3. Paolini va servir pour le gain du set.

17h46 : Paolini sauve deux balles de break et s’en sort dans ce jeu très disputé. Elle mène 5-2 dans ce set. Le niveau de jeu semble avoir augmenté dans cette fin de set.

17h42 : Andreeva est beaucoup mieux dans l’échange. La Russe prend le jeu à son compte et s’offre une balle de débreak.

17h38 : L’ace d’Andreeva qui stoppe l’hémorragie et revient à 4-2. La russe est très tendue dans ce début de match mais reste dans le coup.

17h34 : Superbe échange entre les deux joueuses, le plus long du match abbé 19 coups ! Andreeva mène 30-15 sur son service.

17h32 : Paolini confirme son break dans la douleur, l’italienne se détache dans cette première manche 4-1.

17h26 : Premier break du match pour Paolini ! L’italienne serre le jeu et pousse Andreeva à la faute. 3-1.

17h22 : Paolini a su reprendre le jeu en main et remporte son jeu de service 2-1.

17h19 : Grosse pression mise par la jeune russe dans ce début du match 0-30.

17h18 : Andreeva remporte son jeu de service à son tour. 1-1

17h14 : Paolini commence bien cette partie et mène 1-0 !

17h12 : C’est parti pour cette deuxième demi-finale entre la jeune Russe Andreeva et l’italienne Paolini !

17h00 : À suivre la deuxième rencontre de ces demi-finales entre la jeune russe de 17 ans Mirra Andreeva et l’italienne Jasmine Paolini.

16h48 : La quatrième balle de match est la bonne pour Swiatek !  La numéro 1 mondiale a totalement dominé ce match face à une Coco Gauff trop agressive et imprécise. La Polonaise s’impose en deux sets 6-2 6-4 et se qualifie pour sa troisième finale consécutive à Roland-Garros. Elle affrontera le vainqueur du match entre Andreeva et Paolini.

16h43 : Gauff remporte le jeu et reste en vie dans ce match 5-4. Swiatek va servir pour le gain du match.

16h42 : Gauff résiste dans ce jeu très disputé qui se poursuit depuis 10 minutes !

16h36 : Énième faute de Gauff qui offre une balle de match à Swiatek

16h29 : Swiatek remporte son jeu, elle est à un jeu de se qualifier en finale. La polonaise a prie le jeu à son compte et ne laisse plus Gauff respirer. L’américaine multiplie les fautes et semble impuissante. 5-3

16h24 : Break blanc pour Swiatek ! La polonaise retourne complètement cette manche et se rapproche de la finale. L’américaine s’est totalement effondrée sur les derniers jeux. 4-3.

16h21 : Swiatek remporte sa mise en jeu avec autorité, tout est relancé dans ce set, 3-3.

16h16 : La réaction immédiate de la numéro 1 mondiale qui débreak et qui revient à 3-2.

16h15 : Quel retour gagnant de Swiatek qui s’offre une balle de débreak !

16h14 : Le niveau de jeu est monté dans ce deuxième set. Gauff est plus précise et les joueuses se rendent coup pour coup !

16h11 : Break pour Coco Gauff ! L’américaine fait enfin la différence sur ce jeu et parvient à déborder Swiatek. Elle mène 3-1 dans cette deuxième manche.

16h06 : Annonce tardive de l’arbitre qui semble avoir gêner Gauff. L’américaine proteste mais l’arbitre reste sur sa décision, 15-15. Très à fleur de peau, La jeune joueuse est en larme.

16h03 : Gauff remporte sa mise en jeu, l’américaine sert mieux dans ce deuxième set et s’offre plus de points faciles. Elle mène 2-1.

16h01 : 3e ace pour Gauff qui mène 40-30.

15h59 : Swiatek remporte sa mise en jeu et égalise, 1-1 entre les deux joueuses.

15h55 : Gauff remporte sa mise en jeu. Elle fait la course en tête dans ce deuxième set, elle mène 1-0.

15h47 : Nouvelle faute directe de Gauff, Swiatek remporte tranquillement cette première manche 6-2 en 40 minutes de jeu. L’américaine déjoue complètement pour l’instant. Elle tente d’être très agressive et commet beaucoup de fautes, de son côté Swiatek domine tranquillement. Elle est à une manche de disputer une troisième finale de Roland-Garros consécutive.

15h45 : 16 fautes directes déjà pour Gauff dans ce match contre 7 pour Swiatek.

15h43 : Gauff ne lâche pas et remporte sa mise en jeu. 5-2. Swiatek va servir pour le gain de cette première manche.

15h40 : Swiatek remporte son jeu, elle s’envole dans cette première manche et mène 5-1.

15h39 : Quel échange entre les deux joueuses, le plus long du match avec 19 coups ! Swiatek mène 30-0.

15h36 : Nouvelle faute de Coco Gauff. Double break pour Swiatek qui mène 4-1 dans cette première manche.

15h35 : Double faute de Gauff qui offre deux balles de break à Swiatek.

15h33 : Swiatek sauve une balle de break et remporte sa mise en jeu, la Polonaise mène 3-1. Pour l’instant, l’agressivité de Coco Gauff ne paye pas, malgré ses 6 coups gagnants, l’américaine commet trop de fautes.

15h24 : Gauff remporte son jeu de service. 2-1.

15h20 : Swiatek confirme son break malgré un jeu disputé. La numéro 1 mondiale mène 2-0.

15h13 : Swiatek break d’entrée ! 1-0 pour la Polonaise. Coco Gauff est très agressive dans ce début de match mais a fait beaucoup de fautes.

15h10 : Début de cette demi-finale !

 

15h06 : Coco Gauff a remporté le toss, c’est elle qui commencera à servir.

15h04 : L’échauffement commence.

15h00 : les deux joueuses pénètrent dans l’enceinte du court Philippe Chatrier.

Les deux joueuses se sont déjà affrontées 11 fois. Les confrontations tournent à l’avantage de Swiatek qui compte 10 victoires contre une seule victoire pour Coco Gauff.

Live animé par Mohamed Sadat

Violences conjugales : les débuts fébriles de la technologie au service des femmes

Pour lutter contre les violences conjugales, le ministère de la justice a annoncé ce vendredi la mise en place d’un casque à réalité virtuelle à destination des agresseurs. Une initiative qui suit le pas à de nouvelles innovations technologiques pour lutter contre ces violences, non sans difficulté.

©Mélodie Descoubes Les innovations technologiques en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes se multiplient, mais sont encore très méconnues.

Mettre la technologie au service des femmes battues. C’est l’objectif de la nouvelle innovation technologique mise en place par le ministre de la justice : un casque à réalité virtuelle destiné aux agresseurs pour se mettre à la place de leurs victimes.

A l’occasion des un an du bracelet anti-rapprochement, autre mesure initiée par le gouvernement, le ministre de la justice Éric Dupond-Moretti a annoncé ce vendredi ce dispositif destiné à éviter la récidive des violences conjugales.

Une initiative qui n’est pas isolée puisque ces dernières années, les innovations technologiques en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes se sont multipliées. Et le gouvernement n’est pas le seul.

Des applications française pour alerter 

En 2015, l’association Resonantes lance App-Elles, la première application française permettant d’alerter rapidement ses proches ou des secours en cas de violences. Trois contacts sont choisis en amont et un message d’alerte leur est instantanément envoyés. Ils peuvent alors entendre en direct ce qui se passe et suivre la position GPS en temps réel.

Autre application française, Hehop (Help For Hope), permet de faciliter la capture de preuves audio, vidéo et photo de faits de violence. Une aide qui peut, en théorie, s’avérer précieuse en cas de dépôt de plainte ou de procès.

Des innovations trop méconnues

Mais dans les faits, ces innovations technologiques initiées par des associations d’aide aux victimes ne sont pas efficaces contre les féminicides. On en dénombrait 144 en 2015, à la sortie de l’application App-Elles, contre 145 en 2019.

La faute à une méconnaissance : « On n’est qu’au stade du balbutiement, les victimes ne sont pas au courant de ces applications. Nous-même, avocats, ne sommes pas prévenus de ce qui existe, ni comment ça s’applique », explique Janine Bonaggiunta à CelsaLab, avocate spécialisée dans les violences conjugales.

« L’idéal serait que la victime porter un collier qui envoie un signal et qui enregistre pour avoir une preuve. Mais même avec ça, on ne peut pas savoir avec certitude si la voix de l’homme qui cri est bien celle de l’agresseur. »

Et même si certaines innovations technologiques sont médiatisées, elles ne sont pas forcément efficaces. L’avocate salue les initiatives du gouvernement mais rappelle que « rien n’arrête les auteurs de violences, même avec un bracelet ».

« Les victimes disparaissent des réseaux sociaux »

« Il faudrait que tout le monde ait accès à ces applications, à condition que l’auteur des violences ne supprime pas l’accès aux appareils électroniques », explique Janine Bonaggiunta. Car même si ces innovations se répandent et fleurissent, les femmes victimes de violences n’ont pas le réflexe de se tourner vers la technologie.

Au contraire, elles la fuient. « A partir du moment où les victimes sont traquées, elles disparaissent des réseaux sociaux. Parfois, elles n’ont même pas accès au téléphone parce que leur agresseur leur interdit », raconte l’association Léa solidarités femmes.

C’est là que l’innovation se confronte à un paradoxe : « Ces initiatives devraient être encouragées, mais dans la discrétion. Si c’est trop connu, que c’est identifiable par les agresseurs, ça ne fonctionnera pas. »

Le téléphone portable devient donc l’outil de prédilection des agresseurs pour traquer et harceler leurs victimes. Un couteau à double tranchant, devenu à la fois le support des agressions psychologiques et celui des aides technologiques, qui peinent encore à faire leurs marques.

Lise Cloix

Les alcooliers à la conquête du public féminin

Vins pamplemousses ou bières teintées de rose : les alcooliers ont multiplié les tentatives ces dernières années pour séduire un public féminin.

« L’intérêt de cibler les femmes est qu’elles ne “ boivent pas suffisamment ” par rapport aux hommes, en tout cas au regard des industriels de l’alcool », avance Karine Gallopel-Morvan, professeure des universités à l’École des hautes études en santé publique (EHESP). 

Selon Franck Lecas, responsable du pôle loi Évin au sein de l’association Addictions France, la manoeuvre existe déjà depuis plusieurs décennies. « Les études montrent qu’à l’internationale, il y a un marketing qui se développe en direction des femmes dans les années 1990 avec ces notions de produits sucrés. on met en avant la femme qui travaille, réussit, consomme de l’alcool et fait l’apéro », explique-t-il.

Un affaiblissement de la loi Évin 

En France, la Loi Évin,votée en 1991, limite fortement les opérations de publicité comprenant de l’alcool. Elle est donc censée agir comme un pare-feu face aux évolutions récentes décrites par Franck Lecas. Or, ce n’est plus vraiment le cas, notamment depuis 2009. En effet, en vertu de la loi de modernisation de notre système de santé adoptée cette année là, les alcooliers ont la possibilité de faire de la publicité sur internet.

Et tout s’est accéléré, avec l’apparition par exemple d’influenceuses. « Elles sont payées par des marques d’alcool pour diffuser de l’information de manière très subtile et pas trop publicitaire envers leurs abonnés », décrypte Karine Gallopel-Morvan. Surtout, elles participent à l’émergence d’une offre destinée précisément aux femmes. Pour autant, ces influenceuses ne forment pas le seul volet du marketing des alcooliers.

« Des flacons de parfum, des étuis de rouge à lèvres »

En effet, il existe également tout un travail ciblé sur le packaging. « Il y a des flacons de parfum, des étuis de rouge à lèvre, des formes rappelant des chaussures ou des vêtements », énumère Karine Gallopel-Morvan. Pour Franck Lecas, il s’agit de reprendre des « stéréotypes de femmes, avec le rose, le girly, le sexy et le luxe aussi ». 

Il cite également le marketing à l’oeuvre sur les produits, prenant l’exemple des eaux alcoolisées dont l’atout serait d’être moins caloriques. « Ce qui est bien sûr faux mais ce sont ces arguments qui ciblent les femmes davantage sensibles à ces questions de santé et de poids », ajoute-t-il.

Autre élément, les alooliers cherchent à attirer des jeunes femmes. Karine Gallopel-Morvan évoque par exemple la bière Belzebuth proposant un « packaging rose, un goût à la framboise, et une boisson à trois degrés d’alcool […] ciblant très clairement les adolescentes ».

Quelle position pour les pouvoirs publics ? 

Face à ces stratégies de marketing, l’Etat marche sur des oeufs. Comme dans toutes ces problématiques liant alcool et santé, Il doit arbitrer selon des choix économiques ou sanitaires. Et il prend souvent le sujet avec des pincettes.

« L’Etat réagit dès que l’industrie de l’alcool bouge un petit doigt. Il y a par exemple le cas du Dry January : au départ Santé publique France, donc un organisme public, devait mener la campagne. Quand il a fallu la faire valider à un plus haut niveau, le Président de la République a refusé qu’elle soit portée par le gouvernement en raison de la pression des lobbys. », commente Karine Gallopel-Morvan. Face au jeu d’équilibriste mené par les pouvoirs publics, la conquête du public féminin est donc loin d’être terminée pour les alcooliers.

 

Lola Dhers et Baptiste Farge