Six personnes – un militaire et cinq manifestants – ont été tuées lundi 13 mai au soir à Khartoum, quelques heures après l’annonce d’un accord entre les représentants de la contestation populaire et les généraux au pouvoir concernant des structures de transition pour gouverner le Soudan. Les deux parties avaient repris lundi les discussions jugées cruciales pour l’avenir du pays, après trois décennies d’un pouvoir sans partage exercé par l’ancien président Omar el-Béchir. Plus tôt dans la journée, le procureur général soudanais avait annoncé l’inculpation d’Omar el-Béchir, destitué le 11 avril et actuellement emprisonné à Khartoum, pour « le meurtre de manifestants » pendant les protestations contre son régime.
Cécile Da Costa avec l’AFP