Droits TV: Le président du PSG et l’ancien numéro 2 de la Fifa visés par une enquête pour corruption

Nasser Al Khelaifi. Image libre de droits.
Nasser Al Khelaifi. Image libre de droits.

Une procédure pénale a été ouverte par la justice suisse contre Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain, et Jérôme Valcke, ancien secrétaire général de la FIFA. Ils sont soupçonnés de corruption concernant les droits médias des Coupes du monde. Le siège parisien de BeInSports a également été perquistionné.

Le président du Paris Saint-Germain (PSG) Nasser Al-Khelaïfï est dans le viseur de la justice. Une procédure pénale a été ouverte ce jeudi 12 octobre contre le dirigeant qatari et Jérôme Valcke l’ancien secrétaire général de la Fifa, la Fédération internationale de football, par le ministère public de la confédération (MPC) en Suisse. Ils sont soupçonnés de corruption lors de l’octroi des droits TV de plusieurs Coupes du monde de football.

Dans la foulée, c’est la justice française qui s’est emparée de l’affaire. Les bureaux parisiens de la chaîne de télévision BeInSports, propriété de Nasser Al-Khelaïfï, ont été perquisitionnés ce jeudi après-midi. D’autres perquisitions ont eu lieu « simultanément et en divers lieux » en Grèce, en Italie et en Espagne, lors d’une « opération coordonnée ».

Une enquête a été ouverte dès le 20 mars dernier pour « soupçon de corruption privée, d’escroquerie, de gestion déloyale et de faux dans les titres ». Jérôme Valcke, suspendu 10 ans en 2015 de toute activité liée au football pour d’autres faits de corruption, est soupçonné d’avoir « accepté des avantages indus en lien avec l’octroi de droits média dans certains pays de la part d’un homme d’affaires dans le domaine des droits sportifs » pour les Coupes du monde de football de 2018, 2022, 2026 et 2030. Le dirigeant parisien est, lui, seulement mis en cause pour les compétitions en 2026 et 2030. L’ancien numéro 2 de la Fifa Jérôme Valcke a été auditionné ce jeudi sous le statut de mis en examen. Les autorités suisses ont précisé qu’« aucune personne ne se trouve en détention provisoire ». 

Chloé Tixier