« Power Foil » : un surf made in France et nouvelle génération

L’été arrive, et avec lui, la saison des sports nautiques. Alors pour être à la pointe de la tendance à la plage, une start up française basée à Perpignan a élaboré « Power Foil », un surf électrique volant.

 

Cet été, de nouveaux surfs viendront contrer les vagues. / Photo by Marcus Dall Col on Unsplash

 

Un surf électrique volant, qui dessine des arabesques impressionnantes au-dessus de l’eau. C’est l’attraction du moment pour les touristes et les Perpignanais qui déambulent sur le port de Collioure. Mis au point par une PME française, ce surf nouvelle génération, ne sera proposé à la vente qu’à partir du mois de juin.

Chris Defrance, patron de Redwoodpaddle, réalise pour l’instant les derniers essais de son bijou technologique : un surf électrique sur foil, qui n’est autre qu’une aile profilée qui se déplace dans l’eau et permet à la planche de voler grâce à la force qu’elle transmet au support. Les débuts n’ont pas toujours été probants, avoue Chris Defrance à l’AFP. « Pour les premiers essais, on allait dans des criques, on se cachait. Parfois ça marchait dans l’atelier, et plus du tout quand on le mettait à l’eau ». Mais aujourd’hui ces échecs ne sont plus que de mauvais souvenirs. A peine s’est-il hissé sur sa planche que le surfeur décolle au-dessus de la surface de la mer d’un simple coup d’accélérateur. Nommé « Power Foil », ce surf électrique peut atteindre jusqu’à 40 km/h et dispose d’une autonomie de près d’1h30, soit presque le double d’une planche électrique banale ne bénéficiant pas de « foil ».

Sa technique ? Prendre un maximum de vitesse avant de s’incliner, de réaliser une courbe et d’enchaîner sur un virage nerveux avant de revenir au point de départ.

« Un bon produit »

Après plus de deux ans d’élaboration, la PME made in Midi-Pyrénées est fière d’avoir enfin sorti son invention. Avec 1,5 million de chiffre d’affaires réalisé en 2017, elle s’impose comme une référence montante sur le marché des sports nautiques en France grâce aux surfs et paddles qu’elle produit entre l’hexagone et l’Asie, avant de les commercialiser en ligne.

 

 

 

 

 

Lise Boulesteix

Rouler à l’hydrogène : la rentabilité est pour demain

C'est avec les Kangoo Z.E H2 que l'aventure Symbio à conmencée. La voiture à évolué avec l'entreprise et les technoilogie, c'est aujour'hui une troisième généraitons d'hybrides qui est commercialisée.
C’est avec les Kangoo Z.E H2 que l’aventure Symbio à conmencée. La voiture à évolué avec l’entreprise et les technoilogie, c’est aujour’hui une troisième généraitons d’hybrides qui est commercialisée.

Maintenant installée dans le secteur de la mobilité, la société Symbio a fait le pari de la complémentarité entre hydrogène et électricité pour augmenter l’autonomie des véhicules non polluants. Son produit phare : la Renault Kangoo électrique, agrémentée d’une pile à combustible et vendue à 30.000 euros. Aujourd’hui, plus de 150 de ces véhicules circulent à travers l’Europe et en mai, l’entreprise a reçu une commande de 50 nouvelles voitures.

L’exemple de Symbio est révélateur du développement de la filière hydrogène. En 2010, c’était une activité « de Géo-trouve-tout », plaisante Bertrand Joubert, Directeur général adjoint de Symbio. Rapidement, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est venu leur apporter son aide en matière de recherche. Quatre ans plus tard, Michelin entre au capital de l’entreprise, apportant son assise industrielle et les économies qui vont avec. Dernière entrée au capital, Engie, en 2016, illustrant la mobilisation récente des grands acteurs de l’énergie.

« Nous sommes encore en mode start-up », explique Bertrand Joubert. L’entreprise n’est pas encore rentable. Mais l’appui des géants qui se sont penchés sur son berceau laisse entrevoir une rentabilité future. Les technologies évoluent et le coût de fabrication se rapproche de plus en plus du prix de vente des voitures. « L’horizon de la rentabilité se rapproche extrêmement vite » confirme le directeur.

Alors que manque-t-il pour que tout le monde roule à l’hydrogène ? « Nous sommes entrés dans une logique économique, c’est désormais une question de zéros sur le chéquier pour franchir le pas industriel. »