Le procès « Babu » en live-tweet

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Les boîtes noires du vol Egyptair sont toujours recherchées

 

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Il y a quatre jours, le vol Egyptair MS804 s’écrasait en mer Méditerranée avec 66 passagers à son bord dont 30 français et 15 égyptiens. La piste de l’attentat à l’explosif, un temps évoquée par le ministre égyptien de l’aviation civile, a depuis été écartée. Tout indique en effet l’incident technique : l’absence de revendication et la présence d’alertes signalant de la fumée à bord et une défaillance du système de commandes de vol. Un incendie semble avoir eu lieu à bord de l’appareil, mais on ne sait pas s’il est criminel ou accidentel.

Dimanche, pour le troisième jour, les armées française et égyptienne ont scruté la mer entre la Crète et le Nord de l’Égypte. Si des débris de l’appareil et des effets personnels des voyageurs ont pu être retrouvés, aucun corps n’a encore été repêché. La France a envoyé un patrouilleur de mer quadriller la zone, à la recherche de l’épave et des boîtes noires. Quant à l’Égypte, elle a dépêché un sous-marin capable de descendre à 3000 mètres de profondeur. Les deux bâtiments devraient arriver sur place cet après-midi. Les boîtes noires qu’ils recherchent continueront à émettre un signal pendant quatre à cinq semaines, avant de s’éteindre par manque de batteries.

 

Claire-Marie Germain

 

Plus d’encadrement et de contrôle pour les essais cliniques en France

La ministre de la santé Marisol Touraine a annoncé vouloir renforcer les contrôles concernant les essais cliniques. Des mesures plus strictes devraient assurer la sécurité des volontaires participant aux expérimentations. Après le décès de l’un d’entre eux en janvier dernier, le centre d’essais cliniques Biotrial de Rennes est notamment placé dans le viseur de la ministre.

Transparence et sécurité – voilà les mots d’ordre exigés par la ministre de la santé lors d’une conférence. Après le tragique accident qui a coûté la vie à un volontaire du centre Biotrial, les essais cliniques à venir devront se plier à des réglementations plus strictes. Évoquant les « manquements majeurs » observés lors de la Phase 1 de l’expérimentation, la ministre a exigé du centre d’essais cliniques de Rennes la remise d’un plan d’action d’ici un mois, sous peine de voir son autorisation de lieu de recherche suspendue.

En janvier dernier, six volontaires avaient participé à l’essai clinique d’une molécule du laboratoire portugais Bial, et avaient été hospitalisés à Rennes. L’un d’entre eux est mort, et quatre autres ont présenté des lésions cérébrales. Quatre mois après cet accident tragique, la police sanitaire Igas a révélé trois manquements majeurs dans son rapport final. Tout d’abord, l’absence de recherche en temps réel sur l’évolution de l’état du premier volontaire. Ensuite, le fait de ne pas avoir prévenu les autres participants de l’hospitalisation de la victime. Le centre d’essais cliniques a donc procédé à la dernière administration de la molécule sans leur « consentement éclairé », ignorant la situation du premier patient. Rappelons que cette molécule était testée pour la première fois sur des humains. Le laboratoire Bial et le centre Biotrial avaient d’ailleurs tardé avant de prévenir les autorités sanitaires de l’état des volontaires.

La ministre a estimé que les conditions d’autorisation des essais cliniques devront être renforcées, afin d’imposer un cadre identique à toutes ces expérimentations, ce qui est n’est pas le cas actuellement.

« Nous nous retrouvons dans la situation qu’un essai clinique à un endroit peut être mené dans des conditions différentes de celles d’un autre essai mené à un autre endroit », a déclaré Marisol Touraine.

Ce renforcement des mesures passera notamment par la création, d’ici à la fin de l’année, d’une « cellule dédiée aux essais précoces ». L’ensemble des centres d’essais cliniques seront d’ailleurs inspectés d’ici à la fin de l’année.

 

Marie-Hélène Gallay