Face à une baisse de la natalité et un vieillissement de la population, le Comité du bureau politique du Parti communiste chinois (PCC) a annoncé ce lundi 31 mai que les couples pourraient désormais avoir jusqu’à trois enfants.
Le bureau politique du Parti communiste chinois a décidé, lundi 31 mai, d’autoriser les couples à avoir jusqu’à trois enfants. Jusqu’à présent, le nombre était limité à deux. Cette évolution, annoncée par l’agence de presse nationale Xinhua, intervient alors que le nombre d’enfants par femme (1,3) est inférieur au niveau nécessaire pour maintenir une population stable, selon le bureau politique du PCC.
La politique de planification des naissances a été mise en place à partir de 1979 pour éviter une surpopulation. Malgré les incitations gouvernementales récentes, les naissances ont atteint un niveau historiquement bas en 2020 avec seulement 12 millions de nouveau-nés, selon le Bureau national des statistiques de Chine.
La menace d’une crise démographique
Jamais deux sans trois. En 2015, les familles ont enfin été autorisées à avoir deux enfants, ce qui a mis un terme à près de quarante ans de politique de l’enfant unique. Le vieillissement rapide de la population et la baisse d’habitants en âge de travailler ont en effet fait craindre une crise démographique et une stagnation économique.
La politique de l’enfant unique est en partie responsable d’un déséquilibre homme/femme dans les naissances. Une préférence traditionnelle pour les garçons a pour conséquence de nombreux avortements sélectifs et l’abandon des petites filles.
Une femme a été retrouvée morte à son domicile de Douai (Nord), tôt ce lundi 31 mai. Elle aurait été battue à mort par son compagnon, porteur d’un bracelet électronique à la suite d’une condamnation pour des faits de vol aggravé.
L’effroi touche ce lundi 31 mai la ville de Douai. Une femme âgée de 33 ans a été retrouvée morte à son domicile du Nord, après avoir été rouée de coups. Les pompiers, appelés à 4 h 45, sont arrivés sur les lieux et ont découvert une femme en arrêt cardiaque. L’AFP ajoute que la victime a été « retrouvée couverte d’hématomes et traces de coups multiples, et [a succombé] à ses blessures. Son conjoint avait des traces de sang sur les mains ».
Son compagnon, un homme âgé de 38 ans porteur d’un bracelet électronique suite à une condamnation pour des faits de vol aggravé, a été placé en garde à vue. Il était alcoolisé lors de son arrestation. Des traces de sang ont également été retrouvées dans leur domicile. La thèse du féminicide ne fait que peu de doutes. Il s’agit du 46ème féminicide de l’année, selon le comptage réalisé par le collectif Nous Toutes.
Lundi 31 mai, à Douai (59), une femme de 33 ans a été tuée par son conjoint.
C’est le 46ème féminicide depuis le début de l’année.@EmmanuelMacron il avait un bracelet électronique.
Les forces de l’ordre on retrouvé et arrêté lundi 31 mai midi un ex-militaire lourdement armé qui était retranché au Lardin-Saint-Lazare, en Dordogne. Il a été blessé grièvement après un échange de tirs avec les forces de l’ordre.
Après plus de 24 heures de traque, le forcené retranché dans une forêt du Lardin-Saint-Lazare (Dordogne) a été neutralisé par les forces de l’ordre, ce lundi 31 mai 2021 midi. « Au contact des militaires du GIGN, il a ouvert le feu à plusieurs reprises sur eux. Et suite à un de ses derniers tirs, il y a eu un tir de riposte qui a amené à le neutraliser», a annoncé à l’AFP le général André Pétillot, commandant de la région de gendarmerie de Nouvelle Aquitaine, selon qui les blessures du suspect sont « graves ».
Il voulait « mourir armes à la main »
Aucun blessé n’est à déplorer du côté des forces de l’ordre, bien que le forcené leur ait tiré dessus à plusieurs reprises. Son objectif était de se faire abattre par les forces de l’ordre. Le général André Pétillot évoquait l’envie d’un « suicide », plutôt que de se livrer à la police. Il a déclaré aux forces de l’ordre vouloir « mourir armes à la main ». L’enquête doit maintenant se poursuivre.
#Dordogne : l’individu a été neutralisé. Merci aux gendarmes, et en particulier au GIGN, pour leur action déterminante ainsi qu’à l’ensemble des services de l’Etat mobilisés.
Le visage du forcené et son identité avaient été diffusés dans le cadre d’un appel à témoins publié lundi matin par la gendarmerie de Dordogne, afin de permettre à toutes les personnes disposant d’informations de localiser Terry Dupin, jeune homme de 29 ans, qualifié de « dangereux ». Depuis dimanche 30 mai à l’aube, les forces de l’ordre tentaient d’arrêter l’homme.
« Le travail de ratissage de l’ensemble du périmètre va être long et minutieux… Cela peut durer encore de nombreuses heures », avait annoncé le préfet de Dordogne Frédéric Périssat dimanche soir. Il aura été d’autant plus long que les enquêteurs ont eu du mal à établir le contact avec le forcené car « chaque fois qu’il y a eu contact, le forcené a ouvert le feu », a déclaré le préfet à l’AFP. Lundi midi, lors de son arrestation, le forcené avait encore ouvert le feu, d’où le tir de riposte des gendarmes l’ayant blessé.
Deux enquêtes ouvertes
L’ancien miliaire âgé de 29 ans est bien connu des services de police. Il a déjà été condamné à quatre reprises pour des faits de violences conjugales. C’est d’ailleurs dans ce contexte de violences envers le nouveau compagnon de son ex-compagne que l’homme a été appréhendé dans la nuit de samedi à dimanche par les gendarmes. Lourdement armé, il a tiré sur leurs véhicules et s’est enfui.
Dimanche soir, la procureure de Périgueux, Solène Belaouar, a annoncé l’ouverture de « deux enquêtes distinctes », l’une pour violence sur son ex-compagne et tentative d’homicide sur l’homme qui était avec elle et sur qui il a tiré (sans l’atteindre); l’autre pour tentative d’homicide sur personnes dépositaires de l’autorité publique.
Un employé « modèle »
Contactée par l’AFP, la présidente de la société dans laquelle Terry Dupin était employé en tant que chauffeur poids-lourd déclare qu’il s’agissait d’un « employé modèle, on n’a rien à lui reprocher, quelqu’un d’exemplaire, très calme, posé, poli, très respectueux », qui « dialoguait quand on avait envie de dialoguer ».
Dans ce village de 1800 habitants, les écoles maternelles et primaires sont restées fermées, ainsi que plusieurs routes, jusqu’à la neutralisation de l’homme, a précisé la préfecture sur Twitter. Les habitants vont pouvoir se déconfiner et revenir à la vie normale progressivement.
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