Photos de Kate Middleton seins nus : des « amendes très significatives » requises contre des journalistes

Les photos ont fait le tour du monde et scandalisé la famille royale britannique. En 2012, Closer et La Provence ont publié des photos de Kate Middleton, duchesse de Cambridge, seins nus. Le tribunal a requis des « amendes très significatives » contre les journalistes.

Des « amendes très significatives » ont été requises au tribunal correctionnel de Nanterre ce mardi contre deux représentants du magazine Closer et deux paparazzis présumés. Six journalistes, photographes et patrons de presse comparaissaient pour ces photos volées, attentatoires à l’intimité de la vie privée.

Me Jean Veil, l’avocat de Kate Middleton et de son mari, le Prince William,  a demandé « des sommes très importantes » de dommages et intérêts en réparation du préjudice subi.

Lou Portelli

Francis Heaulme : itinéraire du « routard du crime »

Francis Heaulme est de retour dans le box des accusés. Depuis mardi dernier, il comparait devant la cour d’assises de Metz, pour le meurtre en 1986 de deux enfants, Cyril Beining et Alexandre Beckrich, à Montingy-lès-Metz (Moselle). C’est le cinquième procès de cette affaire.

Il a déjà été condamné pour neuf meurtres, dont deux fois à la perpétuité. Le tueur en série est surnommé le « routard du crime ». En huit ans, il a traversé 37 départements, sans jamais conduire. Ses complices le conduisaient où il voulait avant, le plus souvent, de violer les victimes.

Son itinéraire :

Plus rien à perdre

Francis Heaulme a souvent avoué ses crimes, ses « pépins » comme il les appelle, avant de se rétracter. Déjà condamné sept fois – dont deux à perpétuité – pour meurtres, le condamné n’a plus rien à perdre d’un point de vue pénal. Depuis sa condamnation, il clame son innocence. Il n’a donc jamais avoué les faits mais a confirmé qu’en 1986, il habitait chez sa grand-mère près de Montigny-lès-Metz. Francis Heaulme a également affirmé avoir vu Cyril et Alexandre vivants, le 28 septembre, avant de les voir morts un peu plus tard.

Après l’acquittement de Patrick Dils quinze ans après son incarcération, la cour d’Assises va tenter de résoudre cette énigme judiciaire. Les familles des victimes, 31 ans après le meurtre de leurs enfants, ne pensent pas obtenir un jour la vérité. « Je n’attends plus rien » avait alors déclaré le père de Cyril, Jean-Claude Beining.

Lou Portelli

Un abbé intégriste accusé de viols sur trois enseignantes

Le procès d’un abbé intégriste accusé de « viols » et « viols avec actes de barbarie » sur trois enseignantes d’une école privée vient de s’ouvrir ce mardi à la Cour d’assises des Yvelines. L’abbé dirigeait l’école privée où les victimes enseignaient. L’avocat des victimes, Me François Souchon, souhaite un procès à huis clos. Seuls l’ouverture du procès et le verdict seront publics.

Le religieux, âgé de 43 ans, avait été mis en examen et écroué en avril 2014 pour des actes présumés commis au sein de l’école Notre-Dame de la Sablonnière à Goussonville, près de Mantes-la-Jolie. L’établissement est proche de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, mouvement traditionaliste lefebvriste en rupture avec l’Eglise catholique depuis 1988.

La justice accuse l’ancien directeur de l’école d’avoir violé à l’automne 2010 trois enseignantes et de leur avoir fait subir des sévices, notamment à l’aide d’une brosse à dents, de ciseaux ou encore d’aiguilles à tricoter. Il aurait usé de son « influence spirituelle » sur ces trois femmes, pour leur faire subir des séances d’exorcisme où il mimait l’acte sexuel, avait révélé Le Parisien. D’autres faits se seraient déroulés au domicile des parents de l’accusé, dans la Manche, selon une source proche du dossier.

L’accusé conteste les faits selon son avocat, Me Jérôme Triomphe.

L’évêché de Versailles avait précisé en 2014 n’avoir « aucun lien avec ce mouvement »« être profondément attristé pour les victimes » et « blessé que la figure du prêtre soit salie ».

L’abbé a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy (Yvelines). Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Seulement deux des trois victimes sont présentes à l’audience. Elles se sont portés partie civile. Le jury est composé essentiellement de femmes. Le verdict sera rendu vendredi.

Alice Pattyn

Deux jeunes jugés en appel pour avoir poignardé un étudiant à Toulouse

Deux jeunes hommes sont jugés en appel devant les Assises à partir d’aujourd’hui, accusés d’avoir poignardé un étudiant en février 2011. Agés de 25 et 27 ans, Hicham Ouakki et Driss Arab sont jugés pour la seconde fois pour « vol suivi de violences ayant entraîné la mort ». Ils avaient écopés de la perpétuité et de 20 ans de réclusion deux ans plus tôt.

Le 27 février 2011, peu avant 3 heures du matin, Jérémy Roze, 27 ans, étudiant en dernière année de pharmacie, était rentré à pied du centre-ville de Paris, après avoir passé la soirée avec des amis. Deux jeunes filles l’avaient retrouvé mort poignardé, à 200 mètres à peine de son domicile. L’autopsie avait révélé que la victime avait reçu un seul coup de couteau mortel au thorax.

Les auteurs du crime ont été retrouvés un mois après grâce à leurs puces électroniques de téléphone et des témoins.

Le procès en appel s’est ouvert avec une requête déposée par la défense demandant de nouvelles expertises psychologiques pour leurs clients, dans le but de tenir un « procès digne et équitable ». La première journée est consacrée à la personnalité des accusés, qui sont apparus très calmes dans le box, en présence de leurs familles et des proches de la victime.

Le verdict est attendu vendredi.

Alice Pattyn