Fashion week de Londres : les jeunes créateurs, stars des podiums

Après New York, le monde de la mode s’est retrouvé vendredi à Londres pour cinq jours de défilés, avec quelques grands noms comme l’incontournable Burberry mais aussi beaucoup de jeunes créateurs qui pourraient faire la mode de demain.

« London’s calling! ». Cette année, une vingtaine de créateurs bénéficient du programme NewGen. Depuis trente ans, cette initiative soutient les meilleurs jeunes créateurs de mode et vise à lancer les marques mondiales haut de gamme de demain. Plusieurs grands noms de la mode ont bénéficié de ce programme, dont Alexander McQueen, grand nom de la mode britannique, mort en 2010.

Dans la vingtaine de créateurs bénéficiant du programme, la plupart sont sortis tout récemment d’école, mais ils ont déjà réussi à habiller les plus grandes stars du moment. Des créations de l’Ukrainienne Masha Popova ont été ainsi portées par la chanteuse Dua Lipa. L’actrice Zendaya a elle été séduite par Di Petsa, jeune marque londonienne de la créatrice grecque Dimitra Petsa.

Le gouvernement débloque deux millions de livres pour soutenir ses jeunes créateurs

Mercredi, le gouvernement britannique a annoncé débloquer un fond de 2 millions de livres sterling (2,3 millions d’euros) pour soutenir les jeunes créateurs. Cette aide ira au programme NewGen, porté par le British Fashion Council (BFC). Des jeunes talents mis en avant dans l’exposition « Rebelle: 30 ans de mode londonienne » au Design Museum, à partir de samedi. À voir: une centaine de looks, dont certains sont entrés dans l’histoire de la culture pop.

Il y a un an, la semaine de la mode de Londres, qui devait faire son grand retour après les années Covid, avait été éclipsée par la mort de la reine Elizabeth II, le 8 septembre, suivie de dix jours de deuil national. Cette année, plus de 80 designers présentent leur collection printemps/été 2024. De quoi se réjouir pour Caroline Rush,directrice du BFC, l’organisateur de cet événement. « Nous allons avoir cinq jours passionnants, pleins de créativité ».

Emma Meriaux et AFP

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