Le chômage allemand, qui affiche ce mercredi un taux à 5,8%, a perdu 0.2 point entre mars et avril. Avec 11 000 chômeurs de moins qu’en mars, il a atteint son niveau le plus bas depuis la réunification du pays, il y a 25 ans. « Le marché du travail allemand reste solide comme un roc », a commenté Carsten Brzeski, économiste d’ING-Diba, soulignant qu’il « reste un moteur important de croissance pour l’économie tout entière ».
Mais parmi les forces du secteur de l’emploi en Allemagne, l’économiste discerne tout de même des faiblesses : « Un secteur des bas salaires encore énorme et se réduisant difficilement » et « un nombre restant élevé des chômeurs longue durée ainsi que la part de temps partiels », alors que beaucoup de femmes en Allemagne ne travaillent pas à temps plein.
Gautier VIROL