Indonésie : en Papouasie, la population fuit les émeutes

En Indonésie, la ville de Wamena a vu fuir plus de 16.000 de ses habitants, à la suite des émeutes meurtrières du mois de septembre, selon un décompte de l’armée indonésienne.

Près de 16.000 habitants ont quitté la ville indonésienne de Wamena, dans la province de Papouasie occidentale, après les émeutes mortelles ayant secoués la zone le mois dernier. Les évacuations se sont faites principalement à bord d’appareils militaires affrétés par les autorités.

L’armée de l’air indonésienne accueille les évacués de Wamena à l’aéroport de Jayapura. Crédit : Indra Thamrin Hatta / AFP

Près de 16.000 habitants ont quitté la ville indonésienne de Wamena, dans la province de Papouasie occidentale, après les émeutes mortelles ayant secoués la zone le mois dernier. Les évacuations se sont faites principalement à bord d’appareils militaires affrétés par les autorités, l’avion étant le principal moyen de transport dans cette province enclavée. Les évacués sont principalement des Indonésiens non Papous, les  individus les plus ciblés par les violences.

Des vagues de manifestations récurrentes depuis août

Depuis le 17 août dernier, jour où se fête habituellement l’indépendance de l’Indonésie, la Papouasie occidentale est le théâtre régulier de violentes protestations. C’est l’agression raciste d’étudiants papous à Surabaya, deuxième ville du pays, qui  a embrasé le pays. L’événement a mis en lumière la division entre les autochtones papous, en majorité chrétiens, et le reste de la population, à 90 % musulmane. Une scission culturelle qui a relancé les revendications autour d’un référendum pour l’indépendance de la Papouasie et provoqué de violences émeutes.

Le 23 septembre dernier, à Wamena, au moins 33 personnes ont perdu la vie lors des heurts. Selon les autorités locales, les victimes, principalement des migrants venus d’autres régions de l’archipel, auraient été brûlées vives dans des incendies volontaires ou poignardées à l’arme blanche. Près de 70 personnes ont été blessées

Alerte au tsunami après un séisme de magnitude 7.5 en Papouasie Nouvelle-Guinée

La secousse se serait produite à une profondeur de 10 km. / Capture d’écran USGS (U.S. Geological Survey)

Un séisme de magnitude 7.5 sur l’échelle de Richter a été enregistré près des côtes de Papouasie-Nouvelle-Guinée, au nord-est de l’Australie, mardi à 14h58 heure française.

La menace de tsunami concerne en particulier les côtes de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, mais les vagues pourraient toucher les côtes situées à plus de 1000 km de l’épicentre du séisme. La Papouasie-Nouvelle-Guinée se remet à peine d’un tremblement de terre de magnitude 7.5, survenu en février dernier dans le centre du pays et qui avait fait au moins 125 morts.

Thomas Coulom

Hausse d’environ 20% des actes xénophobes et antisémites en Allemagne en 2018

Le ministre des Affaires étrangères social-démocrate Heiko Maas s’est inquiété publiquement de cette hausse. / Crédit : aesthetics of crisis – Flickr – Creative Commons

Les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur allemand publiés mardi font état de 7 701 actes criminels xénophobes enregistrés en 2018, ce qui correspond à un bond de 19,7% comparé à 2017. 1 799 actes antisémites ont été enregistrés en 2018, un chiffre constant.
Le ministre de l’Intérieur conservateur Horst Seehofer a indiqué en conférence de presse que 90% des auteurs de ces actes proviennent de milieux d’extrême-droite. Mais l’Allemagne ne fait pas exception en Europe. En France, les actes antisémites ont bondi de 74% en 2018.

Thomas Coulom

La fille de l’ancien dictateur du Guatemala interdite de campagne présidentielle

L’ancien dictateur Efraín Ríos Montt est mort l’année dernière à 91 ans./ Marco Verch – Flickr – Creatives Commons.

La Cour constitutionnelle du Guatemala a interdit mardi la candidature de Zury Rios, fille de l’ancien dictateur Efrain Rios Montt, pour les prochaines élections présidentielles du pays, dont le scrutin se tiendra le 16 juin prochain. Les premiers sondages plaçaient Zury Rios en seconde place des intentions de votes. La constitution guatémaltèque prévoit dans ses statuts qu’un citoyen parvenu au pouvoir suite à un coup d’Etat ainsi que sa famille ne peuvent pas se présenter aux élections présidentielles.

Dans une interview donnée à CNN, elle regrette une décision « politique » de la cour qui viole selon elle les droits de l’Homme. Son père, mort l’année dernière à l’âge de 91 ans, avait pris le pouvoir dans le pays suite à un coup d’Etat en 1982. Il avait notamment été condamné pour crime contre l’humanité pour son implication dans le génocide à l’encontre du peuple des Ixils.

Thomas Coulom