Le président de l’université Panthéon-Sorbonne (Paris-1), Georges Haddad, appelle ce mercredi 11 avril a une intervention des forces de l’ordre sur le site de Tolbiac, occupé depuis fin mars, estimant que « la ligne rouge a été franchie » après des violences.
La « ligne rouge a été franchie »
« La gravité des violences constatées dans le centre Pierre-Mendès-France (Tolbiac) ne permet plus d’assurer la sécurité des personnes », selon le président de l’université Panthéon-Sorbonne, Georges Haddad, qui « considère que la ligne rouge a été franchie ». « Dès lors, j’ai demandé au préfet de police son concours pour rétablir le fonctionnement habituel du centre », indique-t-il dans un message envoyé mercredi matin aux étudiants, personnels administratifs et enseignants-chercheurs.
G. Haddad, qui s’était pourtant jusque là engagé à ne pas recourir à la force demande l’évacuation de Tolbiac. Il a pourtant bien vu les violences à Nanterre ou Lille. Il sait donc que des étudiant.e.s seront blessé.e.s
comment peut-il faire ça?
Soutien total à la @TolbiacLibre pic.twitter.com/ms9DpPlMhz— mathilde larrere (@LarrereMathilde) April 11, 2018
Le président avait fait savoir dans une lettre adressée lundi à la préfecture de police qu’à la suite de la « découverte de cocktails Molotov au sein de centre Pierre Mendès-France et des violences qui se sont produites dans la nuit du 6 au 7 avril, la sécurité du centre n’est plus assurée ».
Axelle Bouschon (avec AFP)