Un Van Gogh disparu retrouvé dans un sac IKEA

Un chef-d’œuvre de Van Gogh, disparu pendant le confinement, a été retrouvé par « l’Indiana Jones du monde de l’Art ».

Déménagement, sac de courses, et maintenant contenant d’œuvres d’arts, l’iconique cabas bleu a plus d’une utilité. Volé, il y a trois ans, dans un musée à proximité d’Amsterdam, « Le jardin du presbytère de Nuenen au printemps », peint en 1884 a été retrouvé emballé dans un sac IKEA.

Rendu au détective néerlandais Arthur Brand, surnommé « l’Indiana Jones du monde de l’art », l’œuvre estimée à 6 millions d’euros a été déposée au musée Van Gogh (Amsterdam), où elle est examinée. Émaillée, elle devrait cependant pouvoir être récupérée par les experts du musée.

« Une énorme prise de tête »

Le malfaiteur n’est pas inconnu des autorités. Inculpé en avril 2021, un certain Nils M. a été condamné à huit ans de prison pour le vol du tableau, ainsi que d’une pièce du néerlandais Frans Hals. Les butins n’avaient pas été récupérés, vendus avant l’arrestation du Arsène Lupin du nord. L’acheteur, Peter Roy K., était lui-même incarcéré dans le cadre d’une autre affaire, et comptait s’en servir comme monnaie d’échange pour négocier une grâce.

Une négociation que la justice aurait tout bonnement refusé. Intervient alors un troisième homme, qui aurait contacté Arthur Brand. Il aurait affirmé vouloir rendre le Van Gogh qui lui estimait être « une énorme prise de tête« . Le détective aurait alors retrouvé l’œuvre d’art, emballée dans du papier bulle, puis une taie d’oreiller et glissée dans un sac IKEA, qui semble définitivement être un essentiel pour les déménageurs comme les brigands.

 

Shad De Bary avec AFP.

Assemblée nationale : trois des quatre oeuvres d’art « portées disparues » refont surface

La semaine dernière, l’inventaire annuel de l’Assemblée nationale s’était révélé incomplet. Quatre oeuvres d’art, une sculpture, une gravure et deux tableaux manquaient à l’appel. Trois d’entre elles ont été restituées de manière anonyme à l’institution.

Trois des quatre oeuvres mystérieusement disparues ont été retrouvées dans l'hémicycle. Crédit CC
Trois des quatre oeuvres mystérieusement disparues ont été retrouvées dans l’hémicycle. Crédits : CC

Dans son édition de mercredi, « Le Canard Enchaîné » rapporte que deux des trois oeuvres dont il avait révélé la disparition la semaine précédente, ont « réapparu posées contre un mur dans une salle de commission » et qu’une troisième a été restituée au service de l’Assemblée par un anonyme.

Cette affaire au parfum de vaudeville avait donné lieu à une plainte et à l’ouverture d’une enquête par la brigade parisienne de répression du banditisme. Si la plainte a été retirée pour les oeuvres retrouvées, elle demeure maintenue « pour le tableau toujours disparu », a fait savoir la présidence de l’hémicycle.

Victor-Isaac Anne

 

Seine-Saint-Denis : un million d’euros de tickets restaurants volés

Deux employés d’une société de coursiers ont été dépouillés mardi à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) par deux malfaiteurs armés de couteaux, pour un million d’euros de tickets restaurants.

Vers 06 heures 30 du matin, les voleurs « se sont fait remettre un carton contenant des tickets restaurants » pour un « préjudice estimé à un million d’euros », a indiqué une source policière à l’afp. Les coursiers n’ont pas été blessés. Les malfaiteurs étaient munis « de couteaux et peut-être d’une bombe lacrymogène », a ajouté une source proche de l’enquête.

Ils ont ensuite pris la fuite dans un véhicule retrouvé à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Les sacs contenant les tickets restaurants ont eux été localisés dans une cité HLM de cette ville proche de la Seine-Saint-Denis, grâce à une balise GPS qui se trouvait dans l’un d’entre eux. Les tickets restaurants ont sans doute été « dispersés » dans la cité et peuvent être « revendus à des tiers ».

Le véhicule va être étudié par la police scientifique. La police judiciaire de Seine-Saint-Denis est chargée de l’enquête.

Alice Pattyn

Dans les coulisses des aéroports, les agents de sûreté désespèrent

La menace terroriste a rarement été aussi forte. Dans le prisme du 11 septembre et des attentats de Bruxelles, les aéroports concentrent inquiétudes et angoisses. En première ligne, les agents de sûreté travaillent dans des conditions parfois très difficiles. Ces petites mains qui fouillent nos bagages et nos poches sont donc d’autant plus inquiets qu’ils ne sont pas aussi vigilants qu’ils aimeraient l’être.

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