Tour de France 2019 : des maillots jaunes chargés d’histoire

Eddy Merck, 1970. / Crédit : Flickr Chris Protopapas

À l’occasion des cent ans du Tour de France, un maillot jaune à l’esthétique différente par jour sera attribué au leader du classement général, pour rendre hommage aux multiples coureurs qui ont marqué l’histoire de cette tenue emblématique.

Chaque maillot, unique, rappellera un instant particulier de la Grande boucle aux fidèles amateurs de cyclisme. Fournis par l’industrie textile Le Coq Sportif, les vingt maillots feront écho à un vainqueur ou à un monument symbolique de la compétition à l’issue des vingt étapes parcourues entre Bruxelles et Paris, en juillet prochain. Parmi les coureurs mis à l’honneur, on retrouve Bernard Hinault ou encore Eugène Christophe, figures incontournables de la compétition.

Mention spéciale pour le maillot jaune du vainqueur de cette édition 2019 du Tour, qui sera à l’effigie de l’Arc de Triomphe. Symbole de la capitale et monument phare des Champs Elysées, il accueille le sprint final depuis 1975.

Lise Boulesteix

Patrimoine : lancement d’une souscription pour rénover le tombeau de Napoléon Ier

Le tombeau de Napoléon Ier se trouve en plein coeur des Invalides, à Paris. / Crédit : Wikipédia

La Fondation Napoléon et le musée de l’Armée se sont associés pour lancer une souscription en ligne, afin de rénover le tombeau de l’Empereur, ainsi que ceux de ses frères.  Les travaux, estimés à 800 000€, doivent remettre en état les sols de pierre, d’émail et de marbre sous le sarcophage de Napoléon, quant à lui resté en bon état. Les pierres tombales et quelques dorures profiteront également d’une remise en état.

Une restauration qui devenait nécessaire en prévision de la « saison Napoléon », qui se tiendra en 2021 pour célébrer le bicentenaire de sa mort, en 1821 à Sainte-Hélène. Des expositions, conférences et concerts seront ainsi organisés partout en France.

Les dons feront l’objet des déductions fiscales habituelles (66% du montant du don déductible de l’impôt sur le revenu), et « chaque contributeur se verra remettre un diplôme spécial », assure Le Point. « Les dons égaux ou supérieurs à 1 500 euros donneront droit à une médaille commémorative spécialement frappée pour l’occasion », ajoute l’hebdomadaire.

 

Alice Ancelin

Timothy Hannem, l’urbexeur qui remue le passé

La Maison d'Enfants de l'Avenir Social (Orgemont, Essonne), aussi connue sous le nom de "L'Orphelinat Sans Avenir" / © glauqueland.com
La Maison d’Enfants de l’Avenir Social (Orgemont, Essonne), aussi connue sous le nom de « L’Orphelinat Sans Avenir » / © glauqueland.com

C’est con, mais tu te sens un peu utile”. C’est en ces mots que Timothy Hannem résume son plus beau fait d’armes. Tout commence en 2007. “Tim” est un passionné d’Urbex, et raconte toutes ses explorations en dessins, photos, vidéos et textes sur ses différents blogs. À cette époque, il reçoit un mail dévoilant l’existence d’un orphelinat abandonné : la Maison d’Enfants de l’Avenir Social, à Orgemont (Essonne). Aucune information n’existe sur cet endroit. Après plusieurs repérages, “Tim” adapte ses explorations sur place en une petite BD à l’été 2008. Mais cette fois-ci, l’homme prend soin de bien mentionner le nom du lieu. Il a une idée derrière la tête : “Comme ça, d’anciens pensionnaires pouvaient facilement retrouver le lieu sur Internet et commenter ma note”. Et ça marche. Deux semaines après, plusieurs anciens résidents réagissent aux petits dessins de “Tim”. Le blogueur assiste virtuellement à des retrouvailles vingt ans plus tard. “C’était assez émouvant”, confie-t-il. Printemps 2011, le dessinateur reçoit un mail d’un homme de 35 ans. “Il m’explique qu’il avait sept/huit ans lorsque l’orphelinat a fermé”, détaille “Tim”. « Il m’a proposé de le rencontrer sur place pour tout me raconter”. Avec trois autres anciens pensionnaires, l’homme fait revivre au blogueur cette nuit de janvier 88, où des membres de la CGT ont mis tout le monde à la porte. Une histoire de conflit du travail qui aboutit à cette tragédie et à l’abandon du domaine. En divulguant l’adresse, “Tim” a violé un règle fondamentale de l’Urbex. Sans regrets.

Sébastien Rouet

Les précurseurs du véganisme

Le véganisme a toujours existé de façon pratique ou idéologique. Chronologie d’un mode de vie qui exclu toute consommation de produits d’origine animale.
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Les gladiateurs, parmi les premiers vegans. Pixabay.com

Saviez-vous que les gladiateurs ne mangeaient pas de viande? Au temps de la Rome Antique, les gladiateurs mangeaient des haricots, source importante de protéines, et buvaient une mixture à base de cendre, réputée pour son apport en calcium. Malgré l’absence de protéines animales, ils arrivaient à se muscler pour combattre dans l’arène.
Nous savons également que le philosophe grec Pythagore a essayé de théoriser le végétarisme. Pour lui, manger un animal c’est manger son oncle ou son voisin, réincarnés en animal. Vers 530 av.J.-C. le philosophe ouvre une école en Italie où il interdit aux élèves la consommation de viande et le port de vêtement en laine. Un mode de vie qui se rapproche du véganisme sous sa forme actuelle.
Au Moyen-Age, les cathares ne mangeaient ni de viande ni de produits issu de l’animal. Cependant à cette époque ne pas manger de viande était une hérésie et les hérétiques étaient brûlés. Les cathares ont donc été minoritaires à mener ce régime alimentaire. Et leur vision idéale de la chrétienté leur vaut d’être persécuté.
A partir du XVIème siècle, beaucoup revendiquent leurs convictions à travers leur régime végétarien ou végétalien. C’était le cas de Léonard de Vinci qui écrit dans ses cahiers son amour pour la nature et les animaux. Alors que la notion d’Humanité fait irruption dans les cercles intellectuels, le philosophe anglais John Locke essaie de démontrer que les animaux ont des émotions et que tuer un animal c’est comme tuer un homme.
Plus tard, au XIX et XXème siècles les premières associations font leur apparition. La Vegetarian Society est créée en Angleterre, il faut tout de même savoir qu’à l’époque être végétarien c’est ne pas consommer de produits animal, comme les vegans d’aujourd’hui. En 1944 naît la Vegan Society, pour la première fois, le terme « vegan » est employé et défini.

Zina Desmazes

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