Ligue des champions : le Real remporte la 1ère manche de la bataille de Madrid

Le premier doublé de l’ère moderne de la Ligue des champions est toujours à portée de pied pour le Real Madrid de Zinédine Zidane. Le club a remporté une éclatante victoire face à son voisin de l’Atlético Madrid (3-0), mardi en demi-finale aller. Les Merengue ont pu compter sur la très grande performance de leur star portugaise, Cristiano Ronaldo, auteur d’un triplé mardi soir (10e minute, 74e minute, 86e minute). L’Atlético n’a jamais été en mesure de résister à son rival qui a été dominateur tout au long de la rencontre. Malgré la hargne qui les caractérise, les Colchoneros ne se sont procurés pratiquement aucune occasion. Ils ont été débordés par les assauts de l’attaque du Real Madrid qui a fini par trouver la faille à trois reprises.

Après son triplé en quart de finale face au Bayern Munich, Cristiano Ronaldo a réitéré une performance de très haut vol dans cette demi-finale aller. Le Portugais est plus que jamais favori pour l’attribution du prochain Ballon d’Or. Avec 104 buts marqués depuis le début de sa carrière, il accroît un peu plus son avance en tête des meilleurs buteurs de la compétition. S’il est capable de se maintenir à ce niveau, on voit mal comment le Real Madrid pourrait passer à côté d’une deuxième victoire en Ligue des champions en deux ans.

Clément Dubrul

Retour sur les incidents lors du match Bastia-Lyon en quatre questions

La Ligue de Football Professionnelle (LFP) va statuer ce jeudi sur le cas du Sporting Club de Bastia après les incidents qui avaient émaillé la rencontre face à l’Olympique lyonnais le 16 avril. Mercredi matin, 11 hommes ont été interpellés lors d’une deuxième vague d’arrestations.

Que s’est-il passé ?

Il est presque 17 heures dimanche 16 avril lorsqu’une cinquantaine de supporteurs corses s’introduit sur la pelouse du stade de Furiani à Bastia. Ils s’en prennent alors à une partie de l’équipe lyonnaise qui finit son entraînement. Le match, comptant pour la 33e journée de Ligue 1, débute avec plus d’une heure de retard. Il est finalement interrompu suite à de nouveaux incidents à la mi-temps.

Quelles ont été les suites judiciaires ?

A la suite de ces incidents, deux joueurs lyonnais, Anthony Lopes et Mathieu Gorgelin, ont porté plainte contre X pour « violence en réunion dans une enceinte sportive ». Anthony Agostini, un des dirigeants du Sporting Club de Bastia, a lui aussi porté plainte contre le gardien Anthony Lopes pour « violences, injures et menaces de mort ». M. Agostini sera toutefois jugé le 15 mai pour son implication présumée dans les échauffourées. En attendant son procès, il a été interdit d’accès au stade tout comme un supporteur du club et un stadier. Deux autres supporteurs ont été placé en détention provisoire pour « risque de récidive ».

Que risque le club de Bastia ?

Le SC Bastia risque gros. Actuellement dernier de Ligue 1, un retrait de points pourrait sérieusement compromettre son maintien dans le championnat. La LFP a déjà émise des sanctions à son égard : le stade de Furiani a été suspendu à titre provisoire jusqu’à ce jeudi et les dernières rencontres du club à domicile se joueront sur terrain neutre.

Comment va-t-il se défendre devant la LFP ?

Le succès de Bastia face à Rennes (1-0) samedi dernier donne espoir aux dirigeants corses. Cette victoire pourrait convaincre la commission de la LFP de ne pas leur infliger un retrait de points qui pourrait s’avérer fatal. « On considère qu’on ne va pas faire payer tout un club pour quelques dizaines de supporters qui sont rentrés sur un terrain. On va demander à ceux qui vont nous écouter de ne pas sanctionner un club dans sa totalité et laisser le terrain parler », a confié Pierre-Marie Geronimi, président du SC Bastia, après la fin du match contre Rennes.

Il compte notamment s’appuyer sur un cas récent qui pourrait faire jurisprudence. En octobre 2014 à Nice, en marge d’une rencontre entre les Niçois et Bastia, des supporteurs du club azuréen avaient envahi le terrain pour attaquer les joueurs corses. Le club avait été condamné à la fermeture d’une tribune pendant deux matchs et à un huis clos total. Sauf qu’aucun dirigeant n’était impliqué et, surtout, le match avait pu se jouer. Un contexte complètement différent.

 

Chloé Tixier

Une demi-finale de Ligue des Champions 100% madrilène

Le Real-Madrid et l’Atlético Madrid se rencontrent ce mardi soir en demi-finales de la Ligue des Champions. Les deux clubs madrilènes sont habitués à se rencontrer souvent, 15 fois depuis 2014.

Il planera comme un air de déjà-vu sur la pelouse du Santiago Bernabeu ce mardi soir. Une fois n’est pas coutume, le Real-Madrid et l’Atlético Madrid se rencontreront dans le dernier carré de la Ligue des Champions. Après les finales de 2014 et 2016 remportées par le Real, l’Atlético pourra prendre sa revanche en demi-finale cette fois. Mais au-delà de la compétition européenne, les chemins des deux clubs n’ont cessé de se croiser depuis 2014 : en trois ans, ils se sont rencontrés quinze fois !

l'Atletico Madrid aura besoin d'un grand Griezmann pour éliminer le Real
L’Atletico Madrid aura besoin d’un grand Griezmann pour éliminer le Real

Difficile dans ce contexte de surprendre son adversaire, surtout dans des clubs ou les effectifs ne bougent quasiment pas. Mais pourtant Zinedine Zidane l’a promis en conférence de presse d’avant-match : « on va les surprendre ». Et le coach marseillais a encore beaucoup à prouver. Depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe en janvier 2016, il a reçu deux fois le voisin pour une défaite et un match nul. Mais il faut remporter le match qui compte, la finale de la Ligue des Champions. En tout cas, Zizou a un fan, Diego Simeone, son adversaire du soir : « Le travail de Zidane est spectaculaire. Il a pris l’équipe en janvier (2016), avec toutes les difficultés que connaissait le Real à cette période et particulièrement au sein du groupe. », a-t-il déclaré. « Il a su gérer les émotions de chacun afin de trouver le meilleur équilibre et permettre à l’équipe de jouer au niveau qui est le sien actuellement », a-t-il ajouté.

Les merengue ont l’expérience pour eux : ce sera leur septième demi-finale d’affilé. Un record. Leur objectif est de remporter une seconde Ligue des Champions d’affilée, ce qu’aucun club n’a jamais réussi. Pour faire face, l’Atlético comptera sur sa défense de fer. Ils ont encaissé seulement cinq buts depuis le début de la Ligue des Champions, soit trois fois moins que le Real.

Ryad Maouche

Euro 2024 : la Turquie devra respecter les droits de l’homme

L’UEFA (union des associations européennes de football) a annoncé, lundi soir, qu’elle tiendra compte d’un critère relatif à la « protection des droits de l’homme » dans son choix entre l’Allemagne et la Turquie pour l’organisation de l’Euro-2024 de football. L’instance européenne a transmis la semaine dernière à l’Allemagne et à la Turquie, seuls candidats à l’organisation de l’Euro-2024, la liste des critères qui seront pris en compte dans le choix du pays organisateur en septembre 2018. Ces critères sont basés sur les principes établis par l’Organisation des Nations Unies et contiennent également des exigences concernant le respect des droits de l’homme. Si la Turquie est retenue par l’UEFA pour 2024, ce sera le plus grand événement sportif jamais accueilli par ce pays qui a déjà postulé trois fois pour accueillir l’Euro.

Clément Dubrul