Alexandre Labesse, un amateur dans le monde de la force athlétique

De l’entraînement solidaire à la conquête de l’Europe universitaire, Alexandre Labasse incarne la détermination et la passion qui anime les athlètes de ce sport exigeant. 

Alexandre Labesse s’entraîne dans un Basic Fit sur le Boulevard du Montparnasse à Paris, ici lors de son échauffement avec une barre de 140 kg. ©Mathilde Debarre

Dans l’univers des sports de force, la force athlétique, également connue sous le nom de « powerlifting », regroupe trois mouvements qui sont l’expression de la force pure : le squat, le développé couché et le soulevé de terre. En compétition, la pratique consiste à soulever une charge maximale sur chacun des mouvements. Le sportif dispose de trois essais par mouvement : le meilleur des essais est retenu, puis additionné aux autres pour retenir le score total.

Si les sports de force existent depuis la Grèce Antique, la force athlétique apparaît à la fin des années 50 aux États-Unis et au Royaume-Uni. Ce sport attire des athlètes amateurs depuis la création de la Fédération française de force en 2015, comme Alexandre Labesse, 22 ans : « Je faisais déjà de la muscu. Ce sont trois mouvements assez simples en muscu, ça m’a attiré pour me dépasser », confie l’étudiant M1 Bio-informatique. Une appétence qui s’est confirmée, il y a environ deux ans, lors du séminaire de Panagiotis Tarinidis, champion du monde dans la catégorie des moins 66 kg.

Très vite, le sportif a commencé les entraînements sans coach, jusqu’à décrocher en mars 2023 le titre de vice-champion d’Europe universitaire de sa catégorie en moins de 59 kg. « Depuis j’ai pris un coach, et je m’entraîne parfois avec Panagiotis Tarinidis. Mes entraînements durent environ 3 heures, avec une fréquence de cinq entraînements par semaine », ajoute le sportif.

La quête du détail

Dans cette discipline, les athlètes sont classés en fonction de leur poids corporel, de leur catégorie d’âge et de leur sexe. L’équipement est relativement simple : une ceinture de force pour augmenter la pression abdominale et garder le dos droit sous des charges importantes, des genouillères pour le squat, des chaussures plates et de grandes chaussettes pour le soulevé de terre, sans oublier la combinaison rigide SBD (Squat, bench press, deadlift). Malgré sa popularité grandissante et son développement international, la force athlétique n’a pas encore obtenu le statut de discipline olympique officielle.

 

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Forcer permet de ressentir un effet de dopamine : « S’entraîner procure un effet de bonheur et de satisfaction. On cherche sans cesse à optimiser chaque petit détail. Un placement de pied ou de main ne procure pas la même sensation et ça peut changer le résultat », remarque le sportif qui est aussi passionné de manga. En squat, Alexandre Labesse soulève 205 kg, 210 kg en soulevé de terre et 130 kg en développé couché.

Pour sa préparation mentale, il s’entraîne avec de la musique ou ses partenaires de force. « La musique permet de donner des émotions que j’exprime ensuite par la force », précise-t-il. Le jeune homme retrouve une certaine solidarité dans ce sport individuel. « En compétition, on se motive pour soulever la barre. L’adversité est bonne, on se pousse vers le haut. Nous sommes voués à faire apprendre aux autres notre savoir », explique-t-il Chaque millimètre compte pour atteindre l’excellence.

Mathilde Debarre

Sergio Rico, Ever Banega, Sam Querrey… ces cinq sportifs gravement blessés en dehors des terrains

Sergio Rico, gardien du Paris Saint-Germain, s’est gravement blessé ce dimanche 28 mai à cheval. Avant lui, d’autres sportifs ont aussi subi de graves accidents en dehors des terrains.

Se blesser en dehors des terrains peut parfois s’avérer bien plus grave que sur le terrain / Crédit : Pixabay

« Il n’y aura pas de fête samedi. On est tous touchés », a témoigné l’entraineur du Paris Saint-Germain Christophe Galtier. Son gardien Sergio Rico est toujours à l’hôpital, après une grave chute de cheval survenue ce dimanche 28 mai. L’occasion de retracer ces histoires de sportifs gravement accidentés en dehors des terrains.

Sergio Rico (Football)

L’actuel gardien du Paris Saint-Germain est toujours, ce vendredi 2 juin, en soins intensifs à l’hôpital à Séville. Alors qu’il se rendait au pèlerinage d’El Rocio, dans le sud de l’Espagne, le gardien de 29 ans est tombé de son cheval, qui lui a donné des coups de sabot ensuite. Il est grièvement touché à la tête, victime d’un traumatisme crânio-encéphalique.

Ever Banega (Football)

Alors qu’il faisait le plein de sa voiture en marge de son entraînement, le footballeur argentin a oublié de lever le frein à main. La voiture écrase la jambe de celui qui est alors joueur à Valence, passé également – comme Sergio Rico – au FC Séville, et la casse. Résultat : six mois d’absence après une double fracture ouverte au niveau de la cheville.

Jérôme Fernandez (Handball)

Le handballeur français a été contraint de déclarer forfait à l’Euro 2000 à cause d’une douche trop chaude. Alors qu’il se préparait au petit matin, le joueur, qui avait alors 23 ans, ne fait pas attention à la température. Il se brûle au troisième degré, et subit dans la foulée une greffe à la jambe gauche.« Le médecin m’a dit que je ne pourrai plus jamais rejouer », a-t-il indiqué après sa blessure.

Sam Querrey (Tennis)

« Le pire jour de ma vie. » En marge d’un tournoi à Bangkok (Thaïlande) en 2009, le tennisman américain s’assoit sur une table basse pour mieux refaire ses lacets. La table en verre se brise alors, entraînant celui qui est alors 25e mondial dans sa chute. En tombant, Sam Querrey s’ouvre le bras droit sur un morceau de verre. Saignant abondamment, il a été opéré en urgence dans un hôpital de la capitale thaïlandaise.

La blessure de Sam Querrey l’a éloigné des terrains pendant près d’un an © Pixabay

Darren Barnard (Football)

De la faute de Zak. Le chien du footballeur Darren Barnard a uriné dans la cuisine, et le joueur de Barnsley a glissé sur la flaque. Résultat, une rupture du ligament du genou qui l’a éloignée des terrains pendant cinq mois.

Ulysse Llamas

Sénégal : neuf morts dans des troubles après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko

Neuf personnes ont été tuées ce jeudi 1er juin au Sénégal dans des troubles qui ont éclaté après la condamnation à deux ans de prison ferme de l’opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle pour 2024. « Nous avons constaté avec regret des violences ayant entraîné des destructions sur des biens publics et privés et, malheureusement, neuf décès à Dakar et à Ziguinchor« , a déclaré le ministre de l’Intérieur sénégalais Antoine Diome dans un court message diffusé par la télévision nationale dans la nuit.

Ousmane Sonko se retrouve plus que jamais menacé d’inéligibilité suite à sa condamnation pour « corruption de la jeunesse ». Il était accusé de viols et menaces de mort contre une employée d’un salon de beauté, Adji Sarr, qui avait moins de 21 ans au moment des faits. Il a cependant été acquitté des accusations de viols et de menaces de mort.

Barbara GOUY/AFP

« Je ne veux pas que l’université soit taxée d’inaction » : le président de l’université Aix-Marseille se défend contre Didier Raoult

Après la publication d’une tribune co-signée par 16 sociétés savantes dans Le Monde, le président de l’université Aix-Marseille, Eric Berton, s’est défendu de toute inaction face au controversé professeur Didier Raoult.

Crédit : Pixabay

Dans cette tribune, les sociétés disent regretter « l’absence de réactions des institutions » face aux traitements prescrits aux patients atteints de Covid-19 par l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection. Ces traitements, dont l’efficacité n’était pas prouvée, ont été prescrits par les équipes de l’IHU auprès de 30 000 patients.

L’ex-employeur de Didier Raoult a assuré à l’AFP avoir pris, dès 2020, ses « responsabilités » afin de garantir « l’intégrité juridique et étique » de l’IHU. « Je ne veux pas que l’université soit taxée d’inaction », a-t-il ajouté.

Un « battage médiatique »

Eric Berton a aussi dénoncé le « battage médiatique » qui dure depuis plusieurs jours, suite à la publication en ligne d’une étude, non relue par des pairs ni publiée dans une revue scientifique, concluant que l’administration d’hydroxychloroquine diminue la mortalité des patients touchés par le Covid-19.

Didier Raoult, qui a dirigé l’institut jusqu’à l’été 2022, est désormais retraité et « ne peut pas avoir d’autres responsabilités que de terminer des thèses engagées ».

Elena Gillet/AFP