Vers des discussions entre la Turquie et l’OTAN pour l’entrée de la Suède dans l’alliance transatlantique ? L’OTAN a confirmé ce vendredi 2 juin que son secrétaire général, Jens Stoltenberg, se rendrait à Ankara samedi 3 juin. Il participera à la cérémonie d’investiture de Recep Tayyip Erdogan, réélu à la présidence de la Turquie le 28 mai dernier.
Jens Stoltenberg avait déjà annoncé jeudi 1er juin sa volonté de se rendre en Turquie prochainement. Le secrétaire général de l’OTAN a pour ambition de tenter de lever l’opposition de la Turquie à l’entrée de la Suède dans l’alliance, alors que le pays est candidat pour l’adhésion. Il s’entretiendra avec le président turc et de hauts fonctionnaires, lors d’entretiens bilatéraux.
Pour rappel, la Turquie bloque l’entrée de la Suède dans l’OTAN depuis plusieurs années. En mars 2023, Recep Tayyip Erdogan avait accepté l’entrée de la Finlande, mais refusait toujours celle de la Suède. Il reproche au pays nordique de ne rien faire contre la présence de « terroristes kurdes » sur son sol.
Le sélectionneur espagnol Luis de la Fuente a dévoilé sa liste pour le Final Four de la Ligue des Nations, prévu du 14 au 18 juin prochain. Parmi les 23 joueurs convoqués, on retrouve Robin Le Normand, un temps pressenti pour jouer avec les Bleus.
Né à Pabu, dans les Côtes-d’Armor, Robin Le Normand joue en Espagne, à la Real Sociedad, depuis 2016. Après sept années dans le club basque, ancien club d’Antoine Griezmann, le défenseur avait entamé les démarches pour obtenir la nationalité espagnole. C’est la la première fois qu’il est convoqué avec la Roja, et il pourrait disputer son premier match avec l’Espagne le 15 juin prochain contre l’Italie.
Seize personnes, âgées de 37 à 74 ans seront jugées par le parquet national antiterroriste pour « association de malfaiteurs terroriste ». Membres du groupe clandestin de l’ultra-droite « Action des forces opérationnelles », les treize hommes et trois femmes sont soupçonnés d’avoir planifié des actions violentes à l’encontre des musulmans.
Dans le box des accusés, on retrouve notamment un antiquaire, un diplomate en poste à l’ambassade de France au Salvador et un téléopérateur de nuit. Parmi les autres accusés, on note un consultant en ressources humaines, un restaurateur, une comptable, un chômeur et un enseignant en lycée.
Des armes et des milliers de munitions retrouvées
Parmi les nombreuses cibles évoquées, dans des projets parfois à peine déclaratifs : « tuer 200 imams radicalisés« , le rappeur Médine ou encore le conférencier et prédicateur Tariq Ramadan.
Entre 2017 et 2018, ils auraient notamment effectué des repérages sur des mosquées en vue d’attaques. Ils devront également répondre de l’organisation d’un empoisonnement de la nourriture halal en supermarché, avec un composant de la mort-aux-rats. Des armes à feu et des milliers de munitions ont été retrouvées lors de perquisitions chez des suspects, y compris des éléments entrant dans la fabrication d’explosif de type TATP.
Les mis en cause ont « largement contesté avoir eu personnellement l’intention de mener des actions violentes », a commenté le parquet national antiterroriste.
De l’entraînement solidaire à la conquête de l’Europe universitaire, Alexandre Labasse incarne la détermination et la passion qui anime les athlètes de ce sport exigeant.
Dans l’univers des sports de force, la force athlétique, également connue sous le nom de « powerlifting », regroupe trois mouvements qui sont l’expression de la force pure : le squat, le développé couché et le soulevé de terre. En compétition, la pratique consiste à soulever une charge maximale sur chacun des mouvements. Le sportif dispose de trois essais par mouvement : le meilleur des essais est retenu, puis additionné aux autres pour retenir le score total.
— culturenumériquecelsa (@m1celsa2022) June 2, 2023
Si les sports de force existent depuis la Grèce Antique, la force athlétique apparaît à la fin des années 50 aux États-Unis et au Royaume-Uni. Ce sport attire des athlètes amateurs depuis la création de la Fédération française de force en 2015, comme Alexandre Labesse, 22 ans : « Je faisais déjà de la muscu. Ce sont trois mouvements assez simples en muscu, ça m’a attiré pour me dépasser », confie l’étudiant M1 Bio-informatique. Une appétence qui s’est confirmée, il y a environ deux ans, lors du séminaire de Panagiotis Tarinidis, champion du monde dans la catégorie des moins 66 kg.
Très vite, le sportif a commencé les entraînements sans coach, jusqu’à décrocher en mars 2023 le titre de vice-champion d’Europe universitaire de sa catégorie en moins de 59 kg. « Depuis j’ai pris un coach, et je m’entraîne parfois avec Panagiotis Tarinidis. Mes entraînements durent environ 3 heures, avec une fréquence de cinq entraînements par semaine », ajoute le sportif.
La quête du détail
Dans cette discipline, les athlètes sont classés en fonction de leur poids corporel, de leur catégorie d’âge et de leur sexe. L’équipement est relativement simple : une ceinture de force pour augmenter la pression abdominale et garder le dos droit sous des charges importantes, des genouillères pour le squat, des chaussures plates et de grandes chaussettes pour le soulevé de terre, sans oublier la combinaison rigide SBD (Squat, bench press, deadlift). Malgré sa popularité grandissante et son développement international, la force athlétique n’a pas encore obtenu le statut de discipline olympique officielle.
Forcer permet de ressentir un effet de dopamine : « S’entraîner procure un effet de bonheur et de satisfaction. On cherche sans cesse à optimiser chaque petit détail. Un placement de pied ou de main ne procure pas la même sensation et ça peut changer le résultat », remarque le sportif qui est aussi passionné de manga. En squat, Alexandre Labesse soulève 205 kg, 210 kg en soulevé de terre et 130 kg en développé couché.
Pour sa préparation mentale, il s’entraîne avec de la musique ou ses partenaires de force. « La musique permet de donner des émotions que j’exprime ensuite par la force », précise-t-il. Le jeune homme retrouve une certaine solidarité dans ce sport individuel. « En compétition, on se motive pour soulever la barre. L’adversité est bonne, on se pousse vers le haut. Nous sommes voués à faire apprendre aux autres notre savoir », explique-t-il Chaque millimètre compte pour atteindre l’excellence.