LIVE / Roland-Garros J2

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Un programme chargé attend les courts de Roland-Garros pour la deuxième journée des Internationaux de France. Soixante matchs, plus les six rencontres reportées ou interrompues la veille, étaient prévus, ce lundi, pour le premier tour du tournoi. Un agenda qui a peu de chance d’être respecté vu le retard déjà pris ce matin, encore à cause de la pluie battante.

 

C’est la fin de ce live. Merci de nous avoir suivi pour les premiers matchs de Roland-Garros J2 (1er tour)! balle-tennis-geante-300x295

16h45 – Ca y est! Wawrinka remporte enfin son premier match en 5 sets (3h et 11 minutes). Il a réussi à se sortir du piège du Tchèque. Très beau match de la part du 59e mondial, qui a failli venir à bout du tenant du titre!

 

16h40 – La balle de Wawrinka finit dehors, le jeu repart. Rosol retarde l’échéance dans ce 5e set (6/4 ; 1/6 ; 6/3 ; 3/6 ; 4/5)

16h38 – Ça joue encore sur le court Chatrier : Rosol-Wawrinka (6/4 ; 1/6 ; 6/3 ; 3/6 ; 3/5) Balle de match pour Wawrinka!

 16h25 – Le Français Jérémy Chardy passe au 2e tour en battant l’Argentin Leonardo Mayer (6/4 ; 3/6 ; 6/4 ; 6/2)

 16h15 – Le Français Adrian Mannarino passe le 1er tour en 4 sets face à Mikhaïl Kukushkin! (6-4, 2-6, 6-2, 6-4)

16h10 – Chardy mène le 4e set face à Mayer (6/4 ; 3/6 ; 6/4 ; 5/2)

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16h05 – Wawrinka remporte le 4e set face à Rosol (4/6 ; 6/1 ; 3/6 ; 6/3) Suspens!

16h00 – L’Espagnole Muguruza se tire du piège de la Slovaque Schmiedlova en 3 sets (3/6 ; 6/3 ; 6/3)

16h00 – Le Français Mannarino mène la partie face au kazakh Kukushkin (4/6 ; 6/2 ; 2/6 ; 3/4)

15h50Milos Raonic passe le 1er tour en battant Tipsarevic (6/3 ; 6/2 ; 7/6). Il affrontera le gagnant du match Kukushkin-Mannarino au 2e tour

15h40 – Chardy reprend la main en remportant le 3e set (6/4 ; 3/6 ; 6/4)

 15h37 – Présente pour la première fois dans le tableau principal d’un Grand Chelem, la Française Myrtille Georges (25 ans) s’est imposée, malgré la perte du premier set, face à Christina McHale (6/7[7] ; 6/0 ; 6/3)

15h30 – Rosol fait plier Wawrinka et remporte le 3e set (6/4 ; 1/6 ; 6/3)

Les classements ATP et WTA ont été publiés ce lundi, au 1er tour de Roland-Garros : chez les hommes, Richard Gasquet perd 2 places au classement ATP et sort du top 10 (12e) après ne pas s’être aligné aux tournois de Nice ou de Genève, la semaine dernière. Novak Djokovic mène toujours la danse, devant Andy Murray et Roger Federer. Jo-Wilfried Tsonga, le n°1 français, garde son rang de septième joueur mondial. Chez les femmes, la Française Caroline Garcia gagne 15 places au classement WTA après sa victoire au tournoi de Strasbourg, samedi. Elle passe de la 55e à la 40e place mondiale. Kristina Mladenovic reste la première française à la 30e place. Serena Williams domine toujours devant Agnieszka Radwanska et Angelique Kerber.

15h – Wawrinka gagne le 2e set face à Rosol, il est mené 3/0 au 3e par le Tchèque.

15h – Mannarino perd son 2e set face Kukushkin (6/4 ; 2/6)

14h50 – Georges enterre McHale au 2e set! (6/7 ; 6/0)

14h50 – Raonic gagne le 2e set face à Tipsarevic (6/3 ; 6/2) sur le court n°2

 Trois Français sont sur les courts de la Porte d’Auteuil en ce moment : Jérémy Chardy (court n°1) a gagné son premier set face à Mayer, il est mené au 2e set (4/1) ; Adrian Mannarino (court n°6) a gagné son premier set face Kukushkin (6/4) et est mené 3/1 au deuxième ;  Myrtille Georges (court n°17) mène largement le 2e set (5/0) après s’être inclinée au premier face à McHale (6/7).

14h30 – Court n°6, le Français Adrian Mannarino (58e) gagne son premier set face au kazakh Mikhaïl Kukushkin (83e) : 6/4

14h28 – La Slovaque Schmiedlova gagne le premier set sur le court Lenglen :

14h25 – Sur le court n°17, la Française Myrtille Georges (203e) perd son premier set contre l’Américaine Christina McHale (67e) : 6/7

14h23Wawrinka concède le premier set à Rosol (6/4)

14h15 – Sur le court n°2, Raonic a remporté le premier set (6/3) face à Tipsarevic

14h15Rosol (59e) mène le tenant du titre et 3e mondial Wawrinka 6-4

14h10 – La Slovaque Schmiedlova (38e mondiale) fait sensation sur le court Lenglen en menant la 4e mondiale Muguruza dans ce premier set : 4-2

14h05 – La tête de série canadienne Milos Raonic (8e) mène le Serbe Janko Tipsarevic (455e) 5 à 3 sur le court n°2

13h55 – La slovaque Anna Schmiedlova (38e) mène la tête de série espagnole Garbine Muguruza (4e), 2 à 1 sur le court Lenglen

13h50 – Le Français Jérémy Chardy (32e) et l’Argentin Leonardo Mayer (68e) s’affrontent sur le court n°1 et c’est pour l’instant égalité (1-1)

13h40 – La rencontre entre Stan Wawrinka et Lukáš Rosol a commencé!

13h35 – Quatre matchs sont sur le point de commencer :

13h29 – La première rencontre, entre le tenant du titre suisse Stanislas Wawrinka (3e mondial) et le Tchèque Lukáš Rosol (59e) va commencer sur le court Philippe Chatrier. Ils sont à l’échauffement.

13h15 – L’organisation annonce le report de 12 matchs pour la journée suite au retard pris ce matin.

13h06 – « Il est urgent d’avoir un toit par respect pour nos publics », déclare Guy Forget en conférence de presse.

11h30 – Après une première annonce de l’organisation, repoussant le début des matchs à 12h30 au lieu de 11h, la communication du tournoi a annoncé qu’il n’y aurait aucun match avant 13h.

Roland-Garros J2 : le programme du lundi 23 mai

Après une première journée interrompue par la pluie, dimanche après-midi, les courts de la Porte d’Auteuil accueilleront beaucoup de matchs aujourd’hui, si le temps le permet. Les premières rencontres devaient commencer à 11h, mais l’organisation du tournoi a annoncé qu’il n’y aurait aucun match avant 12h30. 

Programme original

Court Philippe-Chatrier (à partir de 11h00) :
Lukas Rosol (RCT) – Stan Wawrinka (SUI/n°3) : 0-4
Kei Nishikori (JAP/n°5) – Simone Bolelli (ITA) : 2-0 (interrompu à 6-1 7-5 2-1)
Bojana Jovanovski (SER) – Agnieszka Radwanska (POL/n°2) : 0-1
Radek Stepanek (RCT) – Andy Murray (ALL/n°2) : 2-6
Alize Cornet (FRA) – Kirsten Flipkens (BEL) : 4-2

Court Suzanne-Lenglen (à partir de 11h00) :
Anna Karolina Schmiedlova (SVK) – Garbine Muguruza (ESP/n°4) : 0-4
Gilles Simon (FRA/n°16) – Rogerio Dutra Silva (BRE) : 0-0
Thomaz Bellucci (BRE) – Richard Gasquet (FRA/n°9) : 0-3
Oceane Dodin (FRA) – Ana Ivanovic (SER/n°14) : 0-0
Court n°1 (à partir de 11h00) :
Jeremy Chardy (FRA/n°30) – Leonardo Mayer (ARG) : 2-1
Svetlana Kuznetsova (RUS) – Yaroslava Shvedova (KAZ) : 0-0 (interrompu à 4-6 6-1 3-1)
Lesia Tsurenko (UKR) – Caroline Garcia (FRA) : 0–0
Julien Benneteau (FRA) – Lucas Pouille (FRA/n°29) : 1-0
Elina Svitolina (UKR/n°18) – Sorana Cirstea (ROU) : 0-0
Court n°2 (à partir de 11h00) :
Milos Raonic (CAN/n°8) – Janko Tipsarevic (SER) : 4-0
Jack Sock (USA/n°23) – Robin Haase (HOL) : 0-0 (interrompu à 6-3 7-5 3-6 6-7)
Simona Halep (ROU/n°6) – Nao Hibino (JPN) : 0-0
Marco Trungelliti (ARG) – Marin Cilic (CRO/n°10) : 0-0
Carla Suarez Navarro (ESP/n°12) – Katerina Siniakova (RTC) : 0-0
Court n°3 (à partir de 11h00) :
Grigor Dimitrov (BUL) – Viktor Troicki (SER/n°22) : 2-1
Nicole Gibbs (USA) – Heather Watson (GBR) : 1-0 (Interrompu à 7-5 2-6 2-1)
Roberta Vinci (ITA/n°7) – Kateryna Bondarenko (UKR) : 1-1
John Isner (USA/n°15) – John Millman (AUS) : 1-0
Tatjana Maria (ALL) – Jelena Jankovic (SER/n°23) : 0-1
Court n°4 (à partir de 11h00) :
Martin Klizan (SVK) – Taro Daniel (JPN) : 0-0
Annika Beck (ALL) – Maryna Zanevska (UKR) : 0-0
Coco Vandeweghe (USA) – Naomi Broady (GBR) : 0-0
Andrej Martin (SVK) – Daniel Munoz De La Nava (ESP) : 0-0
Court n°5 (à partir de 11h00) :
Roberto Carballes Baena (ESP) – Adam Pavlasek (RTC) : 0-0
Elena Vesnina (RUS) – Madison Brengle (USA) : 0-0
Bethanie Mattek-Sands (USA) – Irina-Camelia Begu (ROU/n°25) : 0-0
Arina Rodionova (AUS) – Ana Konjuh (CRO) : 0-0
Court n°6 (à partir de 11h00) :
Mikhail Kukushkin (KAZ) – Adrian Mannarino (FRA) : 0-0
Karolina Pliskova (RTC/n°17) – Shelby Rogers (USA) : 0-0
Nikoloz Basilashvili (GEO) – Kyle Edmund (GBR) : 0-0
Samantha Stosur (AUS/n°21) – Misaki Doi (JPN) : 2-0
Court n°8 (à partir de 11h00) :
Naomi Osaka (JPN) – Jelena Ostapenko (LAT/n°32) : 0-0
Laslo Djere (SER) – Jordanie Thompson (AUS) : 0-0
Albert Ramos-Vinolas (ESP) – Horacio Zeballos (ARG) : 3-1
Saisai Zheng (CHI) – Dominika Cibulkova (SVK/n°22) : 0-0
Court n°10 (à partir de 11h00) :
Dusan Lajovic (SER) – Denis Kudla (USA) : 0-0
Mirjana Lucic-Baroni (CRO) – Daniela Hantuchova (SVK) : 0-0
Sara Errani (ITA/n°16) – Tsvetana Pironkova (BUL) : 2-1
Pablo Cuevas (URU/n°25) – Tobias Kamke (ALL) : 0-0
Court n°14 (à partir de 11h00) :
Margarita Gasparyan (RUS) – Sloane Stephens (USA/n°19) : 0-0
Dustin Brown (ALL) – Dudi Sela (ISR) : 0-0 (Interrompu à 6-7 6-4 7-6 1-1)
Fernando Verdasco (ESP) – Steve Johnson (USA/n°33) : 2-0
Sam Querrey (USA) – Bjorn Fratangelo (USA) : 0-0
Taylor Townsend (USA) – Amandine Hesse (FRA) : 0-0
Court n°15 (à partir de 11h00) :
Veronica Cepede Royg (PAR) – Sabine Lisicki (ALL) : 0-0
Ivan Dodig (CRO) – Mikhail Youzhny (RUS) : 0-2
Ekaterina Makarova (RUS/n°27) – Varvara Lepchenko (USA) : 0-0
Kurumi Nara (JPN) – Denisa Allertova (RTC) : 0-0
Court n°16 (à partir de 11h00) :
Barbora Strycova (RTC/n°30) – Lucie Hradecka (RTC) : 2-0
Ivo Karlovic (CRO/n°27) – Albert Montanes (ESP) : 0-2
Mathias Bourgue (FRA) – Jordi Samper-Montana (ESP) : 0-0
Qiang Wang (CHI) – Tessah Andrianjafitrimo (FRA) : 0-0
Court n°17 (à partir de 11h00) :
Myrtille Georges (FRA) – Christina McHale (USA) : 0-0
Aliaksandra Sasnovich (BLR) – Cagla Buyukakcay (TUR) : 0-0 (Interrompu à 7-5 6-7 2-1)
Yanina Wickmayer (BEL) – Alexandra Dulgheru (ROU) : 0-0
Johanna Larsson (SUE) – Magda Linette (POL) : 0-0
Hyeon Chung (COR) – Quentin Halys (FRA) : 0-0
Court n°18 (à partir de 11h00) :
Polona Hercog (SLO) – Lourdes Dominguez Lino (ESP) : 0-1
Diego Schwartzman (ARG) – Guido Pella (ARG) : 0-0
Zarina Diyas (KAZ) – Carina Witthoeft (ALL) : 0-0
Shuai Zhang (CHI) – Galina Voskoboeva (KAZ) : 0-0

La précarité, un obstacle pour la préparation des athlètes au JO 2016?

La difficulté pour trouver des fonds est un enjeu qui touche une grande partie des sportifs de haut niveau. Parfois même, ceux qui se trouvent en préparation pour les Jeux olympiques de Rio 2016.

A banner with the Olympic logo for the Rio 2016 Olympic Games seen at the Olympic Tennis Centre of the Olympic Park in Rio de Janeiro, Brazil, on December 11, 2016. AFP PHOTO / YASUYOSHI CHIBA / AFP / YASUYOSHI CHIBA
A banner with the Olympic logo for the Rio 2016 Olympic Games seen at the Olympic Tennis Centre of the Olympic Park in Rio de Janeiro, Brazil, on December 11, 2016. AFP PHOTO / YASUYOSHI CHIBA / AFP / YASUYOSHI CHIBA

 

Footballeurs milliardaires, joueurs du tennis qui gagnent des primes importantes, ça n’est pas l’ histoire de la plus grande partie des athlètes de haut niveau. Contrairement aux idées reçues, leur vie peut être économiquement difficile.

La passion pour le sport ne suffit pas à ces athlètes pour payer leurs dépenses du quotidien. C’est la raison pour la quelle une grande partie d’entre eux suivent un carrière parallèle, en même temps qu’ils s’entrainent , pour survivre.

Astrid Guyart of France (R) competes against Hee Sook Jeon of the Korea during the women's team foil competition for bronze medal at the 2014 World Fencing Championships in Kazan, on July 22, 2014. AFP PHOTO / VASILY MAXIMOV / AFP / VASILY MAXIMOV
Astrid Guyart of France (R) competes against Hee Sook Jeon of the Korea during the women’s team foil competition for bronze medal at the 2014 World Fencing Championships in Kazan, on July 22, 2014. AFP PHOTO / VASILY MAXIMOV / AFP / VASILY MAXIMOV

C’est le cas de l’escrimeur Alex Fava qui dans une interview pour RTL a assuré qu’il savait qu’«en faisant seulement de l’ escrime il ne serait pas millionnaire». En outre, il a parlé de son parcours pour obtenir les moyens nécessaires pour subvenir à ses besoins: «chacun se débrouille comme on peut pour trouver les moyens nécessaires. J’ai vécu pendant longtemps avec une bourse de course grâce a mes études. Puis, j’ ai demandé de l’aide à ma fédération pour que je puisse continuer à faire du sport.»

D’autres athlètes ont été témoins de situation difficile parmi leurs coéquipiers ou concurrents: «J’ai vu certains sportifs qui n’ arrivent pas à payer leur factures à la fin du mois. C’est compliqué d’ être performante dans ces conditions », a affirmé l’ escrimeuse Astrid Guyart au JDD.

 

La loi qui peut aider les athlètes en situation de précarité

Dans le cadre des JO de Rio 2016 et de la candidature de Paris aux JO 2024, le statut du sportif est devenu une situation urgente pour l’Etat. Pour mieux les protéger et sécuriser leur situation juridique et sociale afin qu’ ils puissent se préparer et exercer leur activité sportive sereinement.

Thierry Braillard, le secrétaire d’Etat aux Sports est responsable d’un projet de loi voté à l’Assemblée nationale en avril 2015. Il vise à protéger les sportifs de haut niveau et les professionnels. Ainsi, il veut sécuriser leur situation juridique et sociale de ces athlètes.

Parmi les mesures prises pour aider les sportifs en situation de précarité : la reconnaissance du rôle de sportifs de haut niveau et l’ offre de protection sociale aux athlètes en cas d’accidents sportifs avec un dispositif d’ assurance « accident du travail – maladies professionnelles».

Un pacte qui commence a montrer des résultats

Un «Pacte de Performance», présenté en décembre 2014 par François Hollande, a commencé à montrer des résultats aujourd’hui. Il s’agit d’une dynamique de partenariat entre le monde de l’ entreprise et les sportifs de haut niveau, pour les aider à se préparer aux grandes compétitions et notamment pour Rio 2016. Il a déjà impliqué 80 entreprises et 176 contrats ont été déjà signés.

Plus récemment, la marque de boisson énergétique Powerade a inclu la France dans son projet international d’aide financière pour les athlètes en préparation à Rio 2016. Ce programme olympique et paralympique concerne cinq autres pays: Espagne, Royaume – Uni, Brésil, Mexique et Afrique du Sud. Leur objectif est de financier au moins 80 projets. De même le champion mondiale de natation Mehdy Metella et l‘entreprise immobilière Ana home, ont annoncé leur partenariat pour les JO 2016.

 

Gila Rios Jiménez 

PSG : la patte Blanc

À une semaine du choc contre Chelsea en Ligue des Champions, le Paris-Saint-Germain a prolongé mercredi le contrat de son entraîneur Laurent Blanc jusqu’en 2018. Un signe fort, qui montre la confiance de Nasser el-Khelaïfi pour le Président, dont le club marche sur l’eau en Championnat.

(FILES) This file photo taken on January 19, 2016 shows Paris Saint-Germain's French head coach Laurent Blanc smiling during the French Cup football match Paris Saint-Germain (PSG) vs Toulouse (TFC) on January 19, 2016 at the Parc des Princes stadium in Paris. Paris St-Germain coach Laurent Blanc has extended his contract with the French champions until 2018, the club said in a statement on February 11,
Laurent Blanc a le sourire : son équipe vogue tranquillement vers un nouveau quadruplé national. ©2016 AFP / KENZO TRIBOUILLARD.

Après trois ans, l’accent gardois de Laurent Blanc ne se remarque presque plus dans le club de la capitale. Après avoir fait valser les Kombouaré et autre Ancelotti, le PSG version qatarie semble avoir trouvé son rythme de croisière, avec à la barre l’ancien libéro de l’équipe de France, qui vient de signer pour deux ans de plus. Une première pour Blanc, qui n’a jamais réussi à rester en poste plus de trois ans (de 2007 à 2010 à Bordeaux, puis de 2010 à 2012 à la tête de l’équipe de France). Il faut dire que depuis son arrivée en 2013, tout va pour le mieux à Paris, qui accumule les records de points et de victoires. Dernier en date : celui du plus grand nombre de matches sans défaite (33 matches), ravi à l’équipe de Nantes de la saison 1994-1995. Triple tenant du titre de champion de Ligue 1, les Parisiens s’acheminent tranquillement vers un quatrième sacre qui ne devrait pas leur échapper, si l’on en croit les vingt-quatre points qui les séparent de Monaco, le dauphin.

À une marche de Luis Fernandez

Vainqueur de huit titres nationaux sur neuf possibles, Laurent Blanc est déjà devenu l’entraîneur le plus titré de l’histoire du club, avec deux fois plus de trophées que Luis Fernandez lors de ses deux passages sur le banc parisien (1994-1996 et 2000-2003). S’il va au bout de ses cinq ans de contrat, Blanc battra même le record de matches de ce dernier (244 matches). L’équipe du coach cévenol n’aura pas beaucoup de difficulté à retenter le quadruplé cette année, étant déjà qualifiée pour la finale de la Coupe de la Ligue et pour les quarts de finale de la Coupe de France. Mais un titre manque au palmarès de celui qu’on surnomme toujours le Président : un sacre européen, en Ligue des Champions si possible. Un sacre qui, dans le cœur des supporters parisiens, lui permettrait définitivement de remplacer le grand Luis, vainqueur de la Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupes (C2) en 1996. Laurent Blanc reste toutefois le seul entraîneur parisien à avoir emmené son équipe trois fois d’affilée en quarts de finale de la Ligue des Champions.

 

Passer la souris sur les graphiques pour révéler les données.

 

Mais Laurent Blanc n’a pas tout changé à Paris d’un coup de touillette magique : si le PSG impose une telle hégémonie sur le football français, ce n’est pas simplement à cause de son entraîneur et ses bonnes inspirations. Le club de la capitale remercie surtout ses Blaise Matuidi, Marco Verratti, Thiago Silva, Zlatan Ibrahimovic ou encore Angel Di Maria. Mis à part deux ou trois faux espoirs (Javier Pastore, Alex, Edinson Cavani), le recrutement impressionnant de ces trois dernières années a tenu ses promesses. Complices, complémentaires, les Rouge et Bleu font preuve d’une cohésion d’équipe remarquable sur et en dehors du terrain, à tel point que l’on se demande quel rôle peut bien avoir Laurent Blanc auprès de ses joueurs. Peut-être les laisse-t-il simplement s’exprimer, au point de dominer outrageusement le classement des buteurs (Zlatan, 21 buts, et Cavani, 11 buts) et des passeurs (Di Maria, 10 passes, encore Zlatan, 8 passes).

 

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Reste que malgré sa réputation, Zlatan n’est pas éternel et quittera probablement le PSG à la fin de la saison. À 33 ans, le capitaine suédois veut un baroud d’honneur, en forme de victoire de la Ligue des Champions, une compétition qu’il n’a jamais remportée (et dans laquelle, il faut bien le dire, il n’a jamais brillé). La tâche sera ardue pour lui comme pour Laurent Blanc, alors que le PSG recevra Chelsea mardi 16 février, en huitièmes de finale de la C1. Une équipe que l’entraîneur parisien connaît bien puisqu’il l’a déjà affrontée deux fois en deux saisons, et qu’il avait éliminée l’an dernier au bout du suspense (1-1, 2-2). Pour l’instant, Laurent Blanc garde la tête froide, mais il suffirait d’une défaite pour faire vaciller la confiance de sa direction.

 

Paul Verdeau