Comment réagir face à une crise d’épilepsie ?

 

En France, 500 000 presonnes souffrent d'épilepsie. Crédit : passeportsante.net
En France, 500 000 presonnes souffrent d’épilepsie. Crédit : passeportsante.net

A l’occasion de la journée internationale pour l’épilepsie, trois questions au Professeur Stéphane Auvin, neuropédiatre spécialiste de l’épilepsie

Quel est le réflexe à adopter face à une personne en crise d’épilepsie ?

En premier lieu, il faut le protéger la personne, c’est à dire faire en sorte qu’elle ne se blesse pas. Il vaut mieux déplacer les objets que de cherche à déplacer le patient. Souvent on surestime ses forces mais quand le patient fait 1 mètre 90 et 90 kilos on risque plutôt de se faire mal soi-même ce qui ne nous permettra pas de l’aider après.

La personne peut-elle avaler sa langue ?

Non c’est un mythe. Souvent pendant les crises il y a comme un arrêt de la respiration. Cela fait souvent peur, et on dit souvent que le patient peut avaler sa langue mais il ne peut pas. Donc surtout pas de doigts pas d’objet dans la bouche. Ce qui est très important c’est de coucher le patient sur le côté -en PLS (position latérale de sécurité)- parce que cela simplifie les mouvements respiratoires, en PLS. Ensuite on peut prévenir les secours en faisant le 15, en particulier si la crise dure plus de cinq minutes.

Il y a-t-il un risque de mort ?

La plupart des patients qui font une crise sont pas exposés à un risque de mort imminente. Mais on sait que chez les jeunes adultes, il y a une surmortalité chez les patients atteint d’épilepsie. Ces cas surviennent généralement quand le patient se retrouve à faire une crise tout seul la nuit chez lui, il risque par exemple de s’étouffer avec un oreiller. Mais pour la crise standard, la plus fréquente, quand on est assisté, le taux de mortalité est extrêmement faible. C’est plutôt l’objet qui va entrainer la mort en obstruant les tubes respiratoires. Rappelons que biens souvent, les patients n’ont pas conscience qu’ils font une crise donc c’est plutôt l’entourage qui va aider le patient qui lui même ne peut malheureusement pas faire grand chose.

Marine Brossard

Le numérique au service de la santé

En 1800, l’espérance de vie des Français était de 30 ans. Deux siècles plus tard, elle culmine à 82 ans. Principale raison : les fantastiques progrès de la médecine. Du vaccin de Pasteur contre la rage à la réussite des premières greffes de visage, de nombreuses découvertes ont bouleversé la vie quotidienne des Français. Aujourd’hui, c’est le numérique qui est en passe de révolutionner le domaine de la santé. Continuer la lecture de « Le numérique au service de la santé »

Alertes à la bombe dans les lycées parisiens : un homme interpellé

Un homme a été interpellé ce lundi suite aux alertes à la bombe dans plusieurs lycées parisiens. Il va être entendu par la Sûreté territoriale de Paris.

Le lycée Henry IV a été évacué en janvier dernier à la suite d'une fausse alerte à la bombe. LOIC VENANCE / AFP
Le lycée Henry IV a été évacué en janvier dernier à la suite d’une fausse alerte à la bombe. LOIC VENANCE / AFP

Un jeune homme a été interpellé près de Dijon ce lundi dans le cadre de alertes à la bombe des lycées parisiens, selon une information d’iTELE. Il serait suspecté d’avoir passé les appels anonymes menaçant ces établissements. Plusieurs lycées parisiens, notamment les prestigieux Henri IV ou Louis-le-Grand, avaient reçu des menaces d’attentat en janvier dernier. Ils avaient tous été évacués. Une série d’alertes qui avait été revendiquée par le collectif « Evacuation Squad ».

Les enquêteurs sont remontés jusqu’à ce jeune de 18 ans en retraçant son adresse IP grâce aux investigations de l’Office central de lutte contre la cybercriminalité (OCLCTIC). Du matériel informatique a été saisi. Le suspect, dont le rôle éventuel dans cet affaire reste encore à déterminer, est en cours de transfert vers les locaux de la Sûreté territoriale de Paris. « L’enquête cherche à établir s’il y a un lien entre les appels visant des lycées parisiens et les menaces contre des établissements de province, notamment à Lyon. Rien n’est exclu », a expliqué une source judiciaire citée par l’AFP. Par ailleurs, un lycée de Belfort ainsi qu’un collège de la même région ont été évacués ce matin après une alerte à la bombe, à la suite d’un nouvel appel anonyme.

LD