Radicalisation en prison : un projet d’attentat déjoué à Fresnes

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Un attentat a été déjoué à la prison de Fresnes, en région parisienne.

Crédit : Lionel Allorge

Deux détenus soupçonnés d’avoir envisagé un projet d’attentat depuis leur cellule à la prison de Fresnes ont été mis en examen vendredi 6 octobre. La ministre de la Justice pointe « l’urgence » de la situation. 

 

Le problème de la radicalisation en prison relève de « l’urgence », a déclaré ce mardi la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, sur Europe 1. Un projet d’attentat mené par deux détenus depuis leurs cellules de Fresnes a été déjoué.

Les deux détenus, un Camerounais de 28 ans et un Français de 22 ans, étaient connus pour leur radicalisation en prison et sur le point d’être libérés. Ils ont été placés en examen vendredi, a-t-on appris ce lundi. Au cours de leur garde à vue, les suspects auraient évoqués « différentes cibles », comme des surveillants pénitentiaires ou des policiers, et différents modes d’action : une prise d’otage ou encore un mitraillage.

« Nous faisons un effort considérable sur le renseignement pénitentiaire avec des créations d’emplois. C’est grâce à ces techniques de renseignement qu’on a pu s’apercevoir de ce qui a été préparé », a rappelé Nicole Belloubet, soulignant également « le travail avec les surveillants puisque ce sont les premiers agents de la lutte contre la radicalisation ».

Trois prisons en France, dont Fresnes, sont actuellement dotées d’un « quartier d’évaluation de la radicalisation » (QER). « Quand un détenu arrive, on passe quatre mois à évaluer son degré de dangerosité. En fonction de cela, il sera placé soit à l’isolement, soit en quartier de très haute sécurité, soit mis en cellule normale mais individuelle toujours », a-t-elle détaillé.

Ambre Lepoivre

Le premier concours Miss Monde en fauteuil roulant s’est déroulé à Varsovie

Le premier concours Miss Monde en fauteuil roulant s’est tenu samedi dernier dans la capitale polonaise.

C’est une compétition inédite. Samedi dernier à Varsovie, vingt-quatre jeunes femmes de 19 pays ont concouru pour décrocher le titre de la première Miss Monde en fauteuil roulant. Lors de la soirée de gala, devant un millier de spectateurs, elles ont défilé en trois tenues différentes : costume national, tenue de cocktail et de soirée. La couronne de Miss Monde est allée à la Biélorusse Alexandra Chichikova, 23 ans, étudiante en psychologie et pédagogie sociale. La Sud-Africaine Lebohang Monyatsi et la Polonaise Adrianna Zawadzinska sont respectivement première et deuxième dauphines.

C’est la première occasion du genre pour montrer au monde que nous sommes capables de faire vraiment ce que nous voulons.

Maria Diaz, Chilienne, joueuse professionnelle de tennis en fauteuil roulant

 


Le concours a été organisé à l’initiative de la fondation polonaise Jedyna Taka. Les candidates ont été soit pré-sélectionnées dans des concours nationaux, soit choisies par des ONG contactées par la fondation. Chaque pays pouvait être représenté par deux compétitrices.

Malgo Nieziolek

Des chauffeurs de VTC bloquent les locaux du nouveau Taxify

Plusieurs dizaines de chauffeurs de voitures de transports (VTC) ont bloqué le bureau de recrutement de Taxify à Paris, en début d’après-midi ce lundi. Ils dénoncent « l’arrivée agressive » de la nouvelle entreprise estonienne dans la capitale.

L'entreprise Taxify est déjà présente dans 19 pays, en Europe et en Afrique.
Taxify est déjà présente dans 19 pays, en Europe et en Afrique. (Karlis Dambrans/Flickr)

C’est un nouveau rebondissement dans le marché des voitures avec chauffeurs. Aux alentours de 13h, la station de recrutement de Taxify dans le 11e arrondissement de Paris a été bloquée par quelques dizaines de chauffeurs VTC. « Nous ne sommes pas d’accord pour qu’ils cassent les prix du marché, qui sont déjà déplorables », regrette Helmi Mamlouk, porte-parole du syndicat FO-CAPA VTC. Le blocage de la station de Taxify s’est poursuivi pendant une heure. Les locaux sont restés fermés tout l’après-midi.

Prix cassés

Taxify est le petit nouveau sur le marché des VTC, déjà extrêmement concurrentiel dans la capitale. L’entreprise, basée en Estonie, propose une offre à prix cassé sur tout le mois d’octobre. Une baisse de 50% sur les tarifs, qui représente des trajets très intéressants pour les passagers. Taxify assure aux chauffeurs une compensation pour juguler cette offre.

Déjà présente dans 19 pays, en Europe mais aussi en Afrique, Taxify bénéficie des investissements du géant chinois Didi Chuxing.

Arrivée à Paris la semaine dernière, l’entreprise entend faire sa place aux côtés de Uber, leader européen du secteur VTC. Ses tarifs, assure l’entreprise estonienne, sont 10% moins chers que ceux d’Uber.

Au conflit qui oppose les chauffeurs de taxis aux VTC, s’ajoute désormais l’affrontement des différentes plateformes.

Léa DUPERRIN

Dove contraint de s’excuser pour une publicité jugée raciste

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Crédit : Capture d’écran Twitter

 

Dans cette publicité Dove, une femme noire devenait blanche une fois lavée. Ses dirigeants se sont excusés, plaidant une méprise. La vidéo a été supprimée, mais les internautes restent révoltés.

La marque de cosmétique Dove est contrainte de laver son linge sale en public ce lundi. En cause, une publicité en ligne présentant une femme noire devenue blanche une fois lavée. La marque, propriété du groupe néerlandais Unilever, a présenté ses excuses après avoir reçu de nombreuses accusations de racisme.

« Dans une image publiée cette semaine, nous sommes passés à côté en pensant représenter les femmes de couleur, et nous regrettons profondément le tort que cela a causé » déclare la marque sur Twitter.

La vidéo en question, une publicité d’une durée de trois secondes pour un savon liquide, montrait une femme noire enlevant un tee-shirt pour laisser apparaître une femme blanche et rousse, qui elle-même enlève son tee-shirt et laisse apparaître une troisième femme brune au teint mat.

Malgré les excuses publiques et le retrait de la vidéo, les internautes continuent d’appeler au boycott de la marque avec le mot clé #BoycottDove, rappelant que ce n’est pas la première fois qu’un dérapage de ce type est remarqué. En 2011, une publicité montrait déjà un avant/après, la femme la plus sale étant noire de peau, celle avec la peau blanche étant « la plus belle ». Une lotion pour « peaux normales à noires » avait également été pointé du doigt en mars 2015.

L’action d’Unilever était en baisse de 0,39% à la bourse de Londres ce lundi.

Louise Boutard