La députée LR Josette Pons condamnée pour sous-évaluation de son patrimoine

La députée LR du Var Josette Pons a été condamnée à 45 000 euros d’amende. Elle comparaissait ce vendredi devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour avoir sous-évalué de 2 millions d’euros son patrimoine en 2014.

Ce qui lui est reproché : son « oubli » de mentionner certains biens immobiliers dans sa déclaration de patrimoine cette année là.

La députée, qui a plaidé coupable jeudi, risquait jusqu’à trois ans d’emprisonnement. Josette Pons aurait pu subir également une peine d’inéligibilité même si cette hypothèse était peu probable, la députée ayant fait amende honorable. En effe en 2015, elle publiait une nouvelle déclaration prenant en compte les éléments donnés par la justice.

Primaire de la droite et du centre : Suivez l’après-débat en live

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9.40 Bienvenue dans le live de l’après-débat de la primaire de la droite et du centre. Après le débat d’hier soir, qui a opposé les sept candidats encore en lice sur des sujets comme l’Europe ou la sécurité, nous allons suivre les prises de paroles et les réactions.

10.19 Invité de la matinale d’Europe 1, Thierry Solère, organisateur de la primaire, a été le premier à s’exprimer au lendemain du débat, jugeant que le « débat d’hier a montré un visage très digne de la droite. »

10.46 Selon un sondage de l’agence Elabe pour BFMTV et RMC, Alain Juppé a été jugé le plus convaincant hier soir pour 34% des téléspectateurs. il devance Nicolas Sarkozy, à 24%. Mais chez les sympathisants de la droite et du centre, l’ancien chef de l’Etat passe devant Juppé avec 31% contre 28%.

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http://www.bfmtv.com/politique/debat-de-la-primaire-a-droite-alain-juppe-juge-le-plus-convaincant-1055496.html

11.00 Du côté de la gauche, Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, s’est exprimée sur Europe 1.

11.05 Toujours du côté du gouvernement, le porte-parole du gouvernement et ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a vivement critiqué, sur RTL, un débat qu’il ne juge « pas à la hauteur des grands enjeux pour un grand pays comme la France. »

11.07 Évoquée hier entre les candidats, la question d’une alliance possible entre Alain Juppé et François Bayrou, maire de Pau, est revenue dans les débats ce matin.

11.07 Besnoit Apparu, député de la Marne et porte-parole d’Alain Juppé, se défend sur RFI et explique qu’il n’y a pas eu « de deal électoraux » entre son candidat et le maire de Pau.

11.08 François Baroin, président de l’Association des Maires de France, a de son côté dénoncé l’attitude du président de Modem, évoquant son implication possible dans la primaire de la droite et du centre.

11.24 Audiences –  Le 2e débat des primaires de la droite a réuni 2,9 millions de téléspectateurs BFMTV et iTélé. La chaîne iTélé, traversée par un mouvement de grève, n’a pas proposé d’émissions autour du débat.

11.35 Sur Twitter, le débat a généré 247 021 tweets, majoritairement autour des thèmes de l’immigration, de l’éducation et de l’Europe (selon @TwitterPolFR). Les candidats les plus cités on été Sarkozy, Juppé et Poisson.

11. 53 A la traîne dans les sondages qui lui donnent 1% d’intention de vote, Jean-François Copé veut y croire. Invité ce matin de BFM et RCM, il déclare qu’il se « sent prêt à l’exercice de la fonction » et que son discours « remporte une très forte adhésion. »

Un troisième débat est prévu le 17 novembre, à trois jours du premier tour. Un dernier opposera les deux finalistes avant le second tour des primaires.

 

clara griot

Le Bataclan rouvrira ses portes avec un concert de Sting

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Photo : Ben Houdjik / Flickr CC

Il y a quelques jours, on découvrait la nouvelle façade du Bataclan, avec ses lettres capitales rouges. On sait désormais qui inaugurera ces nouveaux locaux le 12 novembre : c’est le chanteur Sting.

Presque un an après le concert tragique des Eagles of Death Metal, où 90 personnes avaient trouvé la mort, de la musique va résonner à nouveau au Bataclan. Et pas n’importe-laquelle : celle de Sting, ex-chanteur du groupe Police et légende du rock britannique.

La recette du concert sera reversée aux associations « Life for Paris » et « 13 Novembre : Fraternité et Vérité », comme l’a voulu Sting. « En rouvrant le Bataclan, nous avons deux tâches importantes à mener de front: commémorer et honorer ceux qui ont perdu la vie dans l’attaque de l’année dernière, et célébrer la musique et la vie que représente cette salle de spectacle mythique », a-t-il déclaré sur son site.

Au lendemain du concert de réouverture, une plaque sera posée devant la salle de concert, à l’occasion d’une cérémonie d’hommage aux victimes des attentats du 13 novembre dernier. Les rescapés de l’attaque et des membres du groupe Eagles of Death Metal pourraient être présentes, selon BFMTV.

Pete Doherty, Marianne Faithfull, Youssou N’Dour, Tinariwen, Yael Naim et FFF se succéderont dans les semaines à venir dans la salle du 11e arrondissement de Paris. Du rock, de la pop, de la soul pour redonner vie à ce monument historique qui a déjà vu passer les plus grands depuis son ouverture en 1864.

 

Célia Laborie

 

Manifestation des forces de l’ordre devant l’IGPN pour soutenir un policier convoqué

 

Guillaume Lebeau a été accueilli par des ovations ce jeudi après-midi devant les locaux de l’Inspection générale de la police nationale, dans le sud de Paris. Des hourras, des applaudissements, puis une marseillaise entonnée en chœur. Plusieurs centaines de personnes étaient venues protester contre sa convocation par la police des polices. Ce fonctionnaire de la BAC, leader du mouvement de mobilisation des policiers de ces trois dernières semaines, est accusé de n’avoir pas respecté le devoir de réserve imposé aux fonctionnaires en prenant la parole devant les médias à visage découvert.

Capuches et masques enfantins

En première ligne des personnes mobilisées pour le soutenir, des policiers, le visage souvent dissimulé par une écharpe ou un masque enfantin à l’effigie de Guillaume Lebeau. « Nous voulons exprimer notre soutien », explique une gardienne de la paix parisienne qui préfère rester anonyme. « On veut montrer qu’on s’identifie à Guillaume, on aurait pu se retrouver à sa place aujourd’hui. » Certains crient des slogans, font sonner des cornes de brume. L’ambiance est calme mais la méfiance envers le gouvernement, l’IGPN et les médias est palpable. Les policiers présents disent voir cette arrestation comme une entrave à leur liberté d’expression, une façon de masquer les problèmes qu’ils dénoncent : trop peu de moyens, trop peu de reconnaissance de leur travail. Alors que Bernard Cazaneuve a déjà annoncé le déblocage de 250 millions d’euros, notamment pour du matériel supplémentaire. Mais l’une de leurs principales revendications, c’est la modification de la loi sur la légitime défense. « Les voyous savent qu’ils ne payeront pas les conséquences de leurs actes. Un policier sur lequel on jette un cocktail molotov ne peut rien faire. Je connais des jeunes dans les quartiers qui disent que de toutes façons ils se sont jamais punis, donc qu’ils n’ont aucune peur de la police », dénonce une Seaade Besbiss, une ex-gendarme qui a fait parler d’elle il y a quelques années pour avoir dénoncé dans les médias le harcèlement sexuel qu’elle subissait au travail. Contactée par des meneurs de la contestation des policiers, elle est venue pour dénoncer une « pression intenable qu’elle juge commune à la police et à la gendarmerie, en raison du « manque de moyens et de respect ».

« Guillaume est resté dans son droit »

Francis, la soixantaine et le regard calme, observe l’agitation à quelques mètres de distance. Ce policier travaille au commissariat de Gennevilliers (92), c’est l’un des collègues de Guillaume Lebeau. Il est venu soutenir un « ami », qui n’a pour lui commis aucune faute. « Il est resté dans son droit car lors de ses prises de parole devant les journalistes, il n’a pas critiqué le ministère de l’Intérieur en lui-même, ni le gouvernement. Il a simplement dénoncé nos conditions de travail, ce qu’on subit tous les jours. Et c’est un sujet dont il faut parler ».

Robert Paturel, ancien champion de boxe et policier, s’est érigé en porte-parole de ce sentiment de délaissement. Cet ex employé du RAIDa annoncé devant l’IGPN la création de l’association « Mobilisation des policiers en colère », pour relayer les revendications des forces de l’ordre qui « ne se sentent pas représentées par les syndicats », et leur donner une voix au-delà des manifestations.

Des civils étaient également présents : ici, un petit groupe de retraitées enthousiastes, là, de jeunes travailleurs. Une agent de sécurité tout sourire tient un panneau où on peut lire « Stop aux enquêtes de l’IGPN ». « J’ai l’impression que les manifestants sont traqués par l’IGPN », dénonce-t-elle. « C’est comme s’il était plus important pour elle de trouver ceux qui se mobilisent que les véritables délinquants, ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre ».

 

Célia Laborie