Deux hommes encagoulés et armés ont ouvert le feu à plusieurs reprises place du marché de Trappes (Yvelines) dans la nuit de jeudi à vendredi, rapporte Le Parisien. Les forces de l’ordre ayant entendu des détonations se sont rendues sur les lieux vers minuit. Les agresseurs avaient pris la fuite en scooter après avoir tiré sur leurs cibles. Repérés par la brigade anti-criminalité, ils ont été poursuivis un moment mais sont parvenus à s’échapper.
Les victimes sont quatre hommes, âgés de 21 à 27 ans. Trois d’entre elles, touchées à la cheville, à l’aine et à la cuisse. Elles ont été opérées à l’hôpital de Trappes où elles se sont rendues d’elles-mêmes après l’agression. La quatrième victime, entre la vie et la mort, a été transférée à l’hôpital Georges Pompidou de Paris. La fusillade semble être un règlement de comptes lié au trafic de drogue.
Une femme âgée d’une quarantaine d’années a été tuée à l’arme blanche ce jeudi 1er juin à Montaigu (Vendée). Le suspect, son conjoint, a été interpellé. Il était en instance de séparation avec la victime, et s’est lui-même dénoncé aux secours après l’agression. Arrêté par les gendarmes sur son lieu de résidence, il était connu pour des faits de harcèlement et de violences intrafamiliales. La fille du couple, âgée de huit ans, et les parents sexagénaires de la victime étaient présents au moment de l’agression. Une enquête a été ouverte pour meurtre.
Le nombre de féminicides a augmenté de 20% en France en 2021 par rapport à l’année précédente, avec 122 femmes tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, selon les derniers chiffres disponibles du ministère de l’Intérieur.
L’ancienne députée de Paris est soupçonnée de harcèlement moral sur sept ex-assistants parlementaires entre 2017 et 2020.
Un an d’emprisonnement avec sursis et cinq d’inégibilité ont été requis jeudi 1er juin contre l’ex-députée La République en Marche (LREM) Laetitia Avia. Elle est accusée de harcèlement moral sur sept assistants parlementaires entre 2017 et 2020. La défense plaide la relaxe en fustigeant des accusations « contestées et décontextualisées« . La procureure réclame en outre 10 000 euros d’amende à l’encontre de l’ex-députée de Paris. La décision sera rendue le 5 juillet.
Redevenue avocate depuis sa défaite aux législatives de 2022, l’ancienne députée de la majorité est soupçonnée d’avoir « dénigré » et « humilié » ses collaborateurs, d’avoir instauré un « climat de peur » et exigé une disponibilité « 24h sur 24 » de leur part. Selon le parquet, ces faits ont eu des répercussions sur la « santé physique et psychologique » de ses assistants.
C’est à partir des témoignages des sept plaignants qui ont travaillé avec Laetitia Avia, que la représentante du ministère public a pointé « l’excès » et la « répétition » caractérisant le harcèlement moral.
« Humour au millième degré »
L’avocate de la défense, Me Vanessa Friedland, a affirmé qu’ « en réalité, jamais Laetitia Avia n’avait été informée de quoi que ce soit« , soulignant que les plaignants n’avaient pas saisi l’inspection du travail ou consulté le médecin du travail.
Face aux accusations de terreur, l’avocate assure qu' »il y avait une ambiance de travail d’humour au millième degré. Tout le monde participait très activement« , citant les « blagues » des assistants.
Dans ses derniers mots, Laetitia Avia, qui a contesté point par point tout harcèlement lors du procès, a tenu à préciser d’autres éléments, assurant aussi ne « jamais avoir voulu nuire à qui que ce soit« , avant d’ajouter : « On remet en cause tout ce que je suis« .
Près de 2 000 propriétaires de voitures Renault, Dacia et Nissan vont porter leur grief contre Renault Group et Nissan, ce lundi 5 juin au tribunal correctionnel de Nanterre. Leur plainte sera déposée pour « tromperie, mise en danger de la vie d’autrui, escroquerie et pratiques commerciales trompeuses ».
L’association de consommateurs UFC-Que Choisir avait déjà lancé l’alerte en 2019. Des voitures équipées de moteurs à essence 1.2 TCE ou DIG-T, fabriqués par Renault entre octobre 2012 et juin 2016, sont victimes d’une surconsommation d’huile. Elle peut mener à une casse moteur entre 40 000 et 60 000 kilomètres, souvent sur l’autoroute, créant un effet de surprise, selon l’avocat des plaignants. En tout, 133 050 véhicules en ont été équipés en France, selon Renault.