La cour d’appel de Paris, qui devait se prononcer ce mardi 10 avril sur le plan de sauvegarde des sociétés de Bernard Tapie, rendra finalement sa décision jeudi. En janvier, le parquet général et le Consortium de réalisation (CDR), l’entité chargée de gérer le passif du Crédit lyonnais, ont réclamé la liquidation des sociétés de Bernard Tapie. Ce dernier devait rembourser les 404 millions d’euros reçus du Crédit lyonnais en 2008 lors d’un arbitrage depuis invalidé. La nouvelle décision tranchera sur ce remboursement.
Une adolescente de 17 ans, enlevée il y a près de trois semaines dans le Val-d’Oise, a été retrouvée dimanche à Amiens saine et sauve, dévoile aujourd’hui une source proche du dossier. Son ravisseur présumé est en garde à vue. Il semblerait qu’elle n’ait pas subi de violences physiques.
Le 20 mars dernier, la jeune femme a été embarquée de force dans une voiture par trois personnes à Goussainville. Une enquête pour enlèvement et séquestration en bande organisée avait été menée par la police judiciaire de Versailles. Un proche de la jeune fille, 28 ans, et qui avait fait part de sa volonté de l’épouser, a vite été suspecté. Il a été placé en garde à vue, ainsi que la personne qui l’hébergeait dans la Somme.
Une sexagénaire a été condamnée, lundi 9 avril 2018, par le tribunal correctionnel de Perpignan, à quatre mois de prison avec sursis pour « injures à caractère raciste » et « violences aggravées ». En novembre, elle s’en était pris à sept femmes voilées qui venaient chercher leurs enfants dans une école en centre-ville de Perpignan, près du domicile de la femme âgée. Une croix autour du cou, les bousculant, elle s’était exclamée : « Vous n’avez rien à faire là, voilées », « rentrez chez vous », ou encore « l’Islam est un poison ».
Entendue par la police, la sexagénaire n’a pas nié, bien au contraire. « Je suis islamophobe et je hais cette religion », a-t-elle dit au tribunal. Alors que le parquet avait requis six mois de prison avec sursis, elle a été condamnée à quatre mois, ainsi que deux ans de mise à l’épreuve avec obligation de soins et suivi psychiatrique. Enfin, il lui est interdit de se présenter aux abords de l’école et elle devra 500 euros de dommages et intérêts à chaque plaignante.
L’administrateur de Breiz Atao, site breton d’extrême droite, a été condamné lundi à 18 mois de prison et 8 000 € d’amende pour provocation au crime, rapporte Ouest-France.
« Le siège de Vienne par les Turcs musulmans (documentaire) », « Angleterre : prière de rue organisée à quelques mètres… de la mosquée de Londres (vidéo) », ou encore, « Belgique : les nouveaux élus du parti « Islam » annoncent vouloir instaurer la charia et un état islamique dans le pays (vidéo) »…, voilà un petit florilège des articles publiés, lundi 9 avril 2018, sur le site Breiz Atao, alors que son procès était en cours. L’administrateur du média, qui se revendique comme « quotidien de l’Etat national breton », Boris Le Lay, était jugé à Rennes pour diffamation et injures publiques, mais aussi provocation au crime ou délit. Il a été condamné à 18 mois de prison et 8 000 euros d’amende.
18 personnes fichées
Le site d’extrême droite organise un fichage de militants rennais, engagés auprès des migrants, des sans-papiers, contre le sexisme, ou encore l’homophobie, rapporte Ouest-France. La première plainte a été déposée il y a deux ans. Dix-huit femmes et hommes victimes de ce fichage étaient présents au procès lundi.
Boris Le Lay, 35 ans, lui, était absent. Natif de Quimper, il serait domicilié au Japon. Ayant déjà fait l’objet de deux mandats d’arrêt, il a déjà été condamné en France pour apologie du crimes et provocation à la haine. Son site, créé en 2010, serait hébergé aux Etats-Unis. Il avait déjà été déréférencé de Google pour qu’il n’apparaisse plus dans les résultats de recherche, mais le site est toujours accessible.
Un euro symbolique aux victimes
Le procureur de la République a requis 18 mois de prison, 5 000 euros d’amende et a demandé à ce qu’un nouveau mandat d’arrêt soit ordonné. Le tribunal l’a suivi, tout en alourdissant le montant de l’amende, fixé à 8 000 euros. Boris Le Lay a également été condamné au versement d’1 euro symbolique, à chacune des parties civiles.