Val-de-Marne : le corps de la jeune femme disparue a été retrouvé dans un coffre de voiture

Le corps de la jeune a été retrouvé à Valenton (Val-de-Marne) – Google Maps

Sa disparition avait été signalée par ses proches jeudi. Une jeune femme de 23 ans a été retrouvée morte dans un coffre de voiture à Valenton (Val-de-Marne) dimanche soir, a appris l’ AFP lundi de sources policières.

Dimanche soir vers 23 heures, la sœur de la victime avait contacté la police pour annoncer que la voiture de cette dernière avait été retrouvée par hasard dans un endroit où elle n’avait aucune raison d’être. Inquiète, elle avait alors demandé à la police de venir sur place pour ouvrir le coffre. A l’intérieur, les policiers ont découvert le corps de la jeune femme, pieds et poings ligotés. La brigade criminelle de Paris a été saisie de l’enquête.

Adrien Grange avec AFP

 

Au coeur d’une crise diplomatique entre Turquie et Etats-Unis, le pasteur américain Brunson libéré par la justice turque

Arrêté en, 2016 pour "soutien à des organisations terroriste", le pasteur Brunson vient d'être libéré. Crédit photo : AFP.
Arrêté en, 2016 pour « soutien à des organisations terroristes », le pasteur Brunson vient d’être libéré. Crédit photo : AFP.

Privé de liberté depuis plus d’un an et demi, le pasteur américain installé depuis plus de 20 ans en Turquie s’apprête à rentrer aux Etats-Unis.

Condamné mais relâché. Incarcéré pendant un an et demi et assigné à résidence pendant deux mois, le pasteur Brunson vient d’être condamné à trois ans et un mois de prison par un tribunal turc pour « soutien à des organisations terroristes ». Soupçonné d’être proche du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) et du prédicateur Fethullah Güllen exilé aux Etats-Unis, accusé d’avoir fomenté le coup d’Etat de juillet 2016, il a cependant été remis en liberté sur demande du parquet compte tenu du temps qu’il a d’ores et déjà passé en détention. Son assignation à résidence et son interdiction de quitter la Turquie ont ainsi été levée.

Installé en Turquie depuis plus de 20 ans, ce pasteur était à la tête d’une petite église protestante à Izmir, sur la côté ouest turque. Alors qu’il a toujours démenti les accusations de terrorisme qui lui sont faites, sa détention a entraîné une grave crise diplomatique entre Ankara et Washington. De ce fait, l’administration Trump avait notamment pris des sanctions envers des ministres turcs et augmenté les taxes à l’importation des produits turcs, menant à une fragilisation de l’économie et de la monnaie turque.

Aujourd’hui libre alors qu’il encourrait jusqu’à 35 ans de prison, Andrew Brunson a dit avoir « hâte de rentrer à la maison et de retrouver (s)a famille ».

 

 

La Malaisie a décidé d’abolir la peine de mort

En Malaisie, 1200 détenus sont encore dans les couloirs de la mort - Images AFP
En Malaisie, 1200 détenus sont encore dans les couloirs de la mort – Images AFP

Kuala Lumpur dit adieu à la peine capitale. Un châtiment encore en vigueur dans de nombreux pays à travers le globe. 

C’est une décision historique pour la Malaisie. Le gouvernement de Najib Razak a décidé l’abolition prochaine de la peine capitale. Un châtiment qui suscitait une vive opposition dans un pays qui compte quelque 1.200 détenus dans les couloirs de la mort.

Jusqu’à présent, la peine de mort par pendaison était prévue par la loi malaisienne pour de nombreux crimes comme le meurtre, l’enlèvement ou le trafic de drogue. « Comme nous abolissons cette peine, les prochaines exécutions ne devraient pas être menées », a déclaré Liew Vui Keong, un haut responsable de l’exécutif malaisien. Parmi elles figurait notamment celle de Maria Elvira Pinto Exposto, une Australienne de 54 ans condamnée en mai dernier pour trafic de drogue. En 2017, l’organisation Amnesty International avait placé la Malaisie au dixième rang des pays ayant exécuté le plus de condamnés à mort l’année précédente.

La peine de mort est toujours présente mais recule

Aujourd’hui, la peine capitale est toujours en vigueur au sein de 23 pays dans le monde. Au total, c’est 993 exécutions qui ont été enregistrées en 2017, soit un recul de 4% par rapport à l’année précédente. Ce chiffre n’incluent pas la Chine, toujours considérée comme le « premier bourreau du monde » où Amnesty International estime en « milliers » le nombre d’exécutions chaque année. Les statistiques en la matière relèvent encore du secret d’Etat.

Enfin, Amnesty indique qu’à la fin de l’année dernière, 142 pays avaient aboli la peine de mort en droit ou en pratique, et 106 l’ont abolie en droit pour tous les crimes. Les derniers en date ont été la Guinée et la Mongolie qui, en 2017, ont aboli la peine capitale pour tous les crimes, tandis que le Guatemala l’a interdite pour les crimes civils uniquement.

N.Q