Peugeot parie sur la voiture autonome

Peugeot, premier constructeur automobile français, a annoncé ce mercredi qu’il testera, dès septembre prochain, des voitures sans chauffeurs. Une annonce qui fait suite à la signature d’un partenariat avec la société américaine nuTonomy, qui développe des logiciels de conduite autonome.

Ces logiciels équiperont les voitures SUV Peugeot 3008. Ces véhicules autonomes circuleront dans Singapour. La cité-État accueille déjà les tests publics de la flotte de nuTonomy depuis août 2016.

Dans un communiqué, le groupe a salué ce partenariat comme « une étape décisive en vue de déploiement à grande échelle des voitures autonomes ». PSA conduit déjà des essais en Europe mais les véhicules ne peuvent pas encore se passer de chauffeurs. Elles permettent cependant au conducteur de ne pas être focalisé sur la route mais de pouvoir faire autre chose.

Si les essais se révèlent concluants, PSA et nuTonomy prévoient de les réitérer dans d’autres villes du monde.

Anaïs Robert

François Baroin : « Les élus qui se rapprochent du Front national seront exclus du parti »

François Baroin met en garde les élus Républicains. Invité au micro de RTL ce mercredi, il a menacé « d’exclure du parti » tous les élus « qui se rapprochent du Front national pour la présidentielle » ainsi que ceux « qui se rapprocheront d’Emmanuel Macron » avant les législatives. Malgré tout, celui qui vient d’être désigné pour mener la campagne législative du parti Les Républicains (LR), a appellé à soutenir le candidat d’En Marche ! pour le second tour de la présidentielle.

Adoubé la veille par le bureau politique LR pour être le « chef de file du comité de campagne de la droite est du centre« , le sénateur-maire est pressenti pour être nommé à Matignon, en cas de victoire du parti aux élections législatives qui se tiendront les 11 et 18 juin prochains.

Dorine Goth

Retour sur les incidents lors du match Bastia-Lyon en quatre questions

La Ligue de Football Professionnelle (LFP) va statuer ce jeudi sur le cas du Sporting Club de Bastia après les incidents qui avaient émaillé la rencontre face à l’Olympique lyonnais le 16 avril. Mercredi matin, 11 hommes ont été interpellés lors d’une deuxième vague d’arrestations.

Que s’est-il passé ?

Il est presque 17 heures dimanche 16 avril lorsqu’une cinquantaine de supporteurs corses s’introduit sur la pelouse du stade de Furiani à Bastia. Ils s’en prennent alors à une partie de l’équipe lyonnaise qui finit son entraînement. Le match, comptant pour la 33e journée de Ligue 1, débute avec plus d’une heure de retard. Il est finalement interrompu suite à de nouveaux incidents à la mi-temps.

Quelles ont été les suites judiciaires ?

A la suite de ces incidents, deux joueurs lyonnais, Anthony Lopes et Mathieu Gorgelin, ont porté plainte contre X pour « violence en réunion dans une enceinte sportive ». Anthony Agostini, un des dirigeants du Sporting Club de Bastia, a lui aussi porté plainte contre le gardien Anthony Lopes pour « violences, injures et menaces de mort ». M. Agostini sera toutefois jugé le 15 mai pour son implication présumée dans les échauffourées. En attendant son procès, il a été interdit d’accès au stade tout comme un supporteur du club et un stadier. Deux autres supporteurs ont été placé en détention provisoire pour « risque de récidive ».

Que risque le club de Bastia ?

Le SC Bastia risque gros. Actuellement dernier de Ligue 1, un retrait de points pourrait sérieusement compromettre son maintien dans le championnat. La LFP a déjà émise des sanctions à son égard : le stade de Furiani a été suspendu à titre provisoire jusqu’à ce jeudi et les dernières rencontres du club à domicile se joueront sur terrain neutre.

Comment va-t-il se défendre devant la LFP ?

Le succès de Bastia face à Rennes (1-0) samedi dernier donne espoir aux dirigeants corses. Cette victoire pourrait convaincre la commission de la LFP de ne pas leur infliger un retrait de points qui pourrait s’avérer fatal. « On considère qu’on ne va pas faire payer tout un club pour quelques dizaines de supporters qui sont rentrés sur un terrain. On va demander à ceux qui vont nous écouter de ne pas sanctionner un club dans sa totalité et laisser le terrain parler », a confié Pierre-Marie Geronimi, président du SC Bastia, après la fin du match contre Rennes.

Il compte notamment s’appuyer sur un cas récent qui pourrait faire jurisprudence. En octobre 2014 à Nice, en marge d’une rencontre entre les Niçois et Bastia, des supporteurs du club azuréen avaient envahi le terrain pour attaquer les joueurs corses. Le club avait été condamné à la fermeture d’une tribune pendant deux matchs et à un huis clos total. Sauf qu’aucun dirigeant n’était impliqué et, surtout, le match avait pu se jouer. Un contexte complètement différent.

 

Chloé Tixier

Seine-Saint-Denis : un million d’euros de tickets restaurants volés

Deux employés d’une société de coursiers ont été dépouillés mardi à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) par deux malfaiteurs armés de couteaux, pour un million d’euros de tickets restaurants.

Vers 06 heures 30 du matin, les voleurs « se sont fait remettre un carton contenant des tickets restaurants » pour un « préjudice estimé à un million d’euros », a indiqué une source policière à l’afp. Les coursiers n’ont pas été blessés. Les malfaiteurs étaient munis « de couteaux et peut-être d’une bombe lacrymogène », a ajouté une source proche de l’enquête.

Ils ont ensuite pris la fuite dans un véhicule retrouvé à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Les sacs contenant les tickets restaurants ont eux été localisés dans une cité HLM de cette ville proche de la Seine-Saint-Denis, grâce à une balise GPS qui se trouvait dans l’un d’entre eux. Les tickets restaurants ont sans doute été « dispersés » dans la cité et peuvent être « revendus à des tiers ».

Le véhicule va être étudié par la police scientifique. La police judiciaire de Seine-Saint-Denis est chargée de l’enquête.

Alice Pattyn