Un enfant de 10 ans habitant le Rhône a contracté la rage après avoir été mordu en août par un chiot porteur de la maladie sur une plage du Sri Lanka, a annoncé mardi l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes. Aucun détail sur son état de santé n’a été donné par l’ARS. Elle précise avoir identifié les personnes « ayant été au contact direct avec la salive ou les larmes de cet enfant », compte tenu de la « gravité » de la maladie déclarée.
L’incubation chez l’homme de cette maladie, « presque constamment mortelle une fois déclarée », varie entre 20 à 60 jours en moyenne, rappelle l’ARS.
La France est reconnue indemne de la rage mais depuis 1970, 23 cas ont été observés sur des personnes après des retours de voyage à l’étranger. Le dernier remontait à 2014, selon le site internet de l’Institut national de veille sanitaire (InVS). Dans le monde, elle est toujours responsable de quelque 59.000 décès par an, en l’absence de traitement efficace une fois la maladie déclarée.
Prononcée le 5 octobre à Berlin, l’adoption d’un petit garçon par deux hommes fait suite à l’entrée en vigueur du Mariage pour tous, le 1er octobre. La loi permet également le droit à l’adoption pour les couples de même sexe.
Michael et Kai Korok se sont mariés le 2 octobre dernier. Ils n’attendaient plus que l’obtention de leur acte de mariage avant de pouvoir adopter leur petit garçon. La demande d’adoption avait été déposée depuis plusieurs mois.
Il s’agit de la première adoption d’un enfant par un couple homosexuel, en Allemagne. L’enfant de deux ans et demi vit depuis sa naissance avec ce couple, désigné comme famille d’accueil mais qui n’avait jamais réussi, malgré de nombreux recours devant les tribunaux allemands, à l’adopter.
« C’est à nouveau un grand pas pour les gays et lesbiennes avec une sécurité juridique accrue. C’est aussi la preuve que le Mariage pour tous n’est pas seulement symbolique« , s’est félicité auprès de l’AFP Jörg Steinert, porte-parole de l’association des gays et lesbiennes de Berlin.
La loi sur le Mariage pour tous, votée le 30 juin, a modifié le Code civil en définissant le mariage comme « une union pour la vie entre deux personnes de sexe différent ou identique« . L’Allemagne est le 15e pays européen à ainsi élargir cette définition.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a dissout la chambre des représentants japonaise en vue d’asseoir sa légitimité et sa stratégie militaire face à la menace de l’arme atomique nord-coréenne. Mais sa victoire est loin d’être assurée.
Pour les aspirants députés japonais, la campagne commence aujourd’hui. Alors qu’il restait un an avant les prochaines élections législatives, le premier ministre japonais Shinzo Abe a annoncé la dissolution de la chambre basse du Parlement le 28 septembre, pour organiser de nouvelles élections le 22 octobre.
Cette décision fait suite aux tirs de missiles nord-coréens de ces derniers mois, dont plusieurs ont survolé directement le Japon. « La sécurité de notre pays est de plus en plus menacée », a dénoncé le premier ministre. Pour lui, les élections anticipées sont l’occasion d’affirmer sa légitimité pour pouvoir remilitariser le pays.
L’enjeu militaire au centre du débat
Shinzo Abe a en effet annoncé vouloir abolir l’interdiction pour le Japon d’avoir une armée, et ce avant 2020. En 1947, après la défaite du Japon durant la Seconde Guerre Mondiale, les Etats-Unis ont forcé le pays a adopter une nouvelle Constitution privant l’empire de ses ambitions expansionnistes. L’article 9 de la Constitution indique que « le Japon renonce à jamais à la guerre en tant que droit souverain de la nation ».
Pourtant, depuis 1954, le pays s’est doté d’une force armée d’autodéfense en réinterprétant l’interdiction américaine comme une interdiction d’être belliqueux. « Le Japon peut bombarder des ennemis qui débarquent sur son sol, mais ne peut rien faire contre les base aériennes ou les dispositifs de lancement de missiles en Chine ou en Corée du Nord », explique Carl Schuster, spécialiste des opérations militaires dans le Pacifique, au micro de CNN. « Les forces japonaises peuvent se défendre, mais pas riposter. » Le droit de riposter, c’est précisément ce que Shinzo Abe veut obtenir à travers cette élection.
Une élection difficile
C’est un pari très risqué que fait le premier ministre. Le chef du gouvernement est directement issu du parti de la majorité dans la chambre basse, il risque donc de perdre sa place si le Parti Libéral Démocrate qu’il dirige échoue à séduire. Or, la popularité de Shinzo Abe est en chute libre suite à deux scandales de corruption impliquant sa famille. En juillet, il est passé sous les 30 % d’opinions positives.
« Abe avait réussi à conserver son soutien grâce aux conditions économiques favorables, un manque de rivaux crédibles, et grâce à sa position envers la Corée du Nord. Le principal risque aujourd’hui est un fort soutien pour le nouveau Parti de l’Espoir, qui pourrait canaliser les électeurs mécontents et amoindrir les espoirs d’Abe de rester en place », estime l’observatoire international BMI Research.
Trois jours à peine avant la dissolution de la chambre des représentants, Yuriko Koike, gouverneure de Tokyo, fondait le Parti de l’Espoir. Dans le paysage politique modéré du Japon, cette ancienne présentatrice TV est devenue cheffe de file de l’opposition. Une semaine plus tard, le parti nouveau né enregistrait 19 % des intentions de vote.
Plus que par amour pour Yuriko Koike, c’est pour s’opposer au premier ministre en place que les citoyens semblent la soutenir. Son programme est à l’image de son cri de ralliement : « Mettons fin à la politique de Shinzo Abe ! ». De plus, Yuriko Koike veut également abolir la clause pacifiste de la Constitution, coupant l’herbe sous le pied de son rival.
Face à une adversaire sachant profiter de sa popularité déclinante, Shinzo Abe peut donc craindre la perte de sa majorité, et donc de son poste de premier ministre. C’est tout l’enjeu de l’élection du 22 octobre.
L’armée russe, qui intervient en Syrie en appui des forces gouvernementales du pays, a accusé mardi les Etats-Unis de « faire semblant » de combattre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) afin de « compliquer » l’avancée des troupes du régime.
Selon le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, la coalition internationale menée par Washington a réduit ses opérations en Irak pour permettre aux combattants de l’EI de se replier dans l’est de la Syrie, où l’armée de Bachar al-Assad progresse dans la région de Deir Ezzor, la dernière aux mains des jihadistes.
« Tout le monde voit que la coalition menée par les Etats-Unis fait semblant de combattre l’Etat islamique, spécialement en Irak, mais continue de soi-disant combattre activement l’EI en Syrie« , a-t-il déclaré dans un communiqué. Depuis le début de l’intervention militaire russe en Syrie en septembre 2015, Moscou a à plusieurs reprises accusé les Etats-Unis de soutenir l’EI ou la branche syrienne d’Al-Qaïda, l’ancien Front Al-Nosra et actuel Front Fateh al-Cham, et appelé Washington à « arrêter de faire des avances aux terroristes« .