Meurtre d’Agathe Hilairet : le principal suspect reconnaît “avoir été en contact” avec la jeune femme

L’ADN de la jeune femme a été retrouvée dans le véhicule du quinquagénaire. Placé en garde à vue mercredi et présenté à un juge vendredi matin, l’homme a déjà été doublement condamné par la justice pour des faits de viols et d’agressions sexuelles.

Après avoir été présenté à un juge vendredi matin, le principal suspect dans l’enlèvement et le meurtre d’Agathe Hilairet a reconnu “avoir été en contact” avec la joggeuse, a annoncé la procureure de la République de Poitiers, Rachel Bay. Une trace de l’ADN de la jeune femme de 28 ans a également été identifiée dans le véhicule de cet ouvrier agricole de 59 ans. La magistrate a requis le placement du suspect en détention provisoire.

Agathe Hilairet a disparu le 10 avril dernier, alors qu’elle était sortie faire son footing dans la matinée, près du domicile de ses parents à Vivonne, dans la Vienne, ville dont le suspect est lui-même originaire. Le 4 mai, le corps de la joggeuse a été retrouvé par un promeneur, dans un bois à l’écart de sa zone de fréquentation habituelle.

Un profil inquiétant

Le suspect, placé en garde à vue mercredi, a été mis en examen pour “meurtre précédé d’enlèvement et séquestration”, d’après le parquet. Le quinquagénaire a déjà écopé de plusieurs peines pour des faits de viols et d’agressions sexuelles. D’abord en février 1994, où la cour d’assises du Puy-de-Dôme le condamne à douze ans de réclusion criminelle pour le viol d’une joggeuse sous la menace d’une arme, une peine qui prend fin en 2000. Quatre ans plus tard, il récidive. La cour d’assises de Haute-Loire le condamne alors à 30 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté de 20 ans.

En avril 2024, il bénéficie d’un aménagement de peine et se voit placé dans la Vienne, où il vit sous surveillance judiciaire depuis le mois d’octobre, avec une injonction de soins.

D’après les informations de BFMTV, le suspect est présenté par son voisinage comme “sympathique” mais “peu sociable”. Il a été identifié par les enquêteurs à partir d’une liste de profils de délinquants sexuels, puis mis en cause en raison de son manque d’alibi et des similitudes entre ses précédents crimes et la disparition d’Agathe Hilairet.

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