L’incendie qui s’est déclaré dans la loge de la gardienne dans le hall de l’immeuble s’est propagé et a atteint le premier étage. Aucun blessé n’est à déclarer.
Un incendie s’est déclaré mercredi matin dans un immeuble situé au 97 avenue du Roule, à proximité de l’église Saint-Pierre à Neuilly-sur-Seine. Une fuite de gaz dans la loge de la gardienne de l’immeuble a provoqué le départ des flammes, qui se sont propagées au premier étage.
Aucune victime n’a été recensée, la plupart des habitants de l’immeuble n’étaient pas chez eux au moment où le feu s’est déclaré. Le bâtiment abrite notamment un bureau du parti Les Républicains.
Mobilisation des pompiers et de la police
Tôt ce matin, les sapeurs-pompiers et la police ont largement été déployés dans le périmètre de l’avenue, barrant la route aux véhicules. D’importants embouteillages ont été signalés ce matin dans la zone de l’incendie.
Trois camions de pompiers cernaient les différents côtés de l’immeuble afin de maîtriser les flammes et éviter qu’elles ne se propagent à d’autres étages et d’autres bâtiments. Le poste de contrôle était stationné à l’entrée du square Jeanne d’Arc.
Les habitants de l’immeuble rassemblés sur le trottoir faisant face à leur résidence étaient interdits: « je ne sais pas ce qui s’est passé cette nuit, déclare une dame, mes parents habitent dans cet immeuble, ils ne sont pas là, leur appartement n’est pas endommagé mais on attend le moment où on pourra remonter à l’intérieur ».
Dégâts matériels importants
Le hall de l’immeuble, noir de suie, était l’objet de nombreux allers-retours des sapeurs-pompiers qui sortaient des bennes à ordures remplies de meubles calcinés en provenance du bâtiment. Les vêtements de la gardienne, en charge de la loge à l’origine de l’événement, ont également été extraits de son appartement.
Accompagnée d’un ami, la gardienne collectait ce qu’elle pouvait encore rassembler de ses affaires, sous le regard des passants déconcertés. « La pauvre, elle a tout perdu » regrette une policière organisant la circulation.
Des dégâts sont visibles au premier étage. Les propriétaires, absents, n’ont pas pu renseigner l’ampleur des destructions.
Retour à la normale, ou presque
Le poste de contrôle des pompiers a fini par éteindre son écran et quitter les lieux vers onze heures. Rassurant une dernière fois les habitants attendant de pouvoir regagner leurs appartements, les sapeurs-pompiers ont rabattu leurs échelles automatiques et ont quitté les lieux à bord de leurs véhicules. La police est néanmoins restée sur place.
Elie Joe Bassil