Vendredi 24 septembre, le groupe Kering annonce qu’il renonce définitivement à utiliser de la fourrure dans ses collections. Yves-Saint-Laurent et Brioni étaient les deux dernières marques concernées.
Précurseur au sein du groupe, Gucci avait annoncé en octobre 2017 arrêter l’utilisation de la fourrure à partir des collections printemps-été 2018, rejoint ensuite par Balenciaga, Bottega Veneta et Alexander McQueen. Seuls Brioni et Saint Laurent n’avaient pas franchi le pas chez Kering, conduisant l’organisation de défense de la cause animale Peta à manifester le 10 mars devant la boutique Saint Laurent de l’avenue Montaigne à Paris, après les protestations exprimées sur les réseaux sociaux à propos d’une publicité où le mannequin Kate Moss posait dans une veste en renard.
Marie-Claire Daveu, directrice du développement durable de Kering, considère « qu’abattre des animaux qui ne seront pas mangés strictement pour utiliser leur fourrure ne correspond pas au luxe moderne« . Ce dernier devant être, selon elle, « éthique, en phase avec son époque et les questions de société« .
Après de grandes maisons de couture comme Chanel, mais aussi de prêt-à-porter (Burberry, DKNY), la chaîne américaine de grands magasins Macy’s a cessé de vendre de la fourrure début 2021. La marque Canada Goose, connue pour ses blousons en plumes d’oie à la capuche ornée de fourrure de coyote, cessera d’en fabriquer d’ici fin 2022.
De son côté, le concurrent LVMH indique à l’AFP qu’il « laisse à (ses) maisons la possibilité de continuer à utiliser de la fourrure« , à l’exception de celle provenant « d’espèces en danger« .
E.B avec AFP