A l’occasion du match de qualification de l’Iran pour le Mondial-2022 de football face au Cambodge, près de 3500 iraniennes ont pu acheter des billets pour la rencontre qui se déroulera a Teheran. Pour la première fois depuis plus de quarante ans, les supportrices pourront assister au match sur le stade.
C’est une délégation de la fédération internationale qui a fait pression sur le gouvernement lors d’une visite a Teheran en septembre. La mort tragique de Sahar Khodayari, une jeune femme qui s’est immolée pour avoir cru être condamnée a la prison ferme pour sa tentative d’entrer dans un stade. Beaucoup de pressions internationales ont été faites a l’Iran pour permettre aux femmes d’accéder aux matchs masculins. Beaucoup de militants avaient même pressé la Fifa de Bannir l’Iran des compétitions internationales.
La journaliste sportive Raha Pourbakhsh ne cache pas sa joie, « Je n’arrive toujours pas à croire que cela va arriver. Après toutes ces années […] à regarder tout à la télévision, je vais maintenant pouvoir vivre ça en personne« .
La présence des femmes dans le stade restera tout de même surveillée, elles seront placés dans des sièges spécifiques et surveillées par plus de 150 policières.
Les internautes de twitter trouvent cet avancée insuffisante et lancent le hashtag #wakeUpFifa, soit réveil toi Fifa surtout après la mise en place de barrières pour séparer les femmes des hommes.
This is just ridiculous and humiliating and I cant even believe it. They don’t sell tickets to women and now they re making a cage for us? #WakeUpFIFA pic.twitter.com/bO5QhXNsFU
— Fey (@CaddyComps0n) October 8, 2019
Cet internaute écrit: » Ceci est ridicule et humiliant et je n’arrive pas a y croire. Ils ne vendent pas de tickets aux femmes et maintenant ils installent des cages pour nous?« .
Amnesty International dénonce aussi la vente de ticket comme un coup de pub cynique; « Tout ce qui n’est pas un reversement complet de l’interdiction d’accés des femmes aux stades est un insulte à la mémoire de Saharr Khodayari et un affront aux droits de toutes les femmes d’Iran.«