Ligue des champions : trois folles remontadas avant les matchs de Manchester City et de l’AS Rome

Battus respectivement à l’aller 3-0 et 4-1, Manchester City et l’AS Rome doivent créer l’exploit pour accéder aux demi-finales de la Ligue des champions. Une performance que d’autres clubs ont déjà réalisé par le passé.

 

1- Saint-Etienne-Hajduk Split (1974)  : « Tintin » et le Chaudron

23 octobre 1974, deuxième tour de la Coupe des Clubs Champions, ancêtre de la Ligue des champions. Saint-Etienne rencontre l’ogre yougoslave de Split. Le match aller vire à la catastrophe pour les Verts qui s’inclinent sur la pelouse de l’Hajduk 4 buts à 1, malgré une première mi-temps conclue sur le score nul d’un but partout.

Match retour. Jean-Michel Larqué ouvre le score à la 36e minute pour l’ASSE. Mais le but de Jovanic vient anéantir tout espoir à Geoffroy-Guichard. Trente minutes, trois buts à mettre. Les Verts vont le faire par l’intermédiaire de Dominique Bathenay, Georges Bereta et Yves Triantafilos. Les Stéphanois filent en prolongation. A la 104e minute, Yves « Tintin » Triantafilos marque un coup franc qui entrera à jamais dans l’histoire des clubs français en Ligue des champions.

 

2- FC Barcelone- Paris Saint-Germain (2017) : le revers impossible

08/03/17. Une date cauchemardesque pour les supporters parisiens, un exploit inoubliable pour les Barcelonais. Le PSG avait réalisé le plus dur au match aller dans le cadre des huitièmes de finale de la C1. Battu 4-0, le Barça devait passer au moins 5 buts sans en encaisser pour accéder à la prochaine étape de la compétition européenne.

Mais le FC Barcelone reste « Més que un club » (« Plus qu’un club »). Les buts s’enchaînent en faveur des Barcelonais : d’abord Suarez dès la 3e minute de jeu, puis un CSC de Kurzawa cinq minutes avant la pause. La seconde période voit l’inévitable Messi marquer, avant que Cavani ne vienne enfin débloquer le compteur parisien. Un but qui vaut de l’or à l’extérieur, mais qui n’a pas effrayé le Camp Nou. Avant d’arriver au PSG, Neymar a été l’un des grands acteurs de cette « remontada » barcelonaise, d’abord avec un sublime coup franc à la 88e, puis un pénalty à la 90e. Le reste de l’histoire, c’est l’Espagnol Sergi Roberto qui l’écrit…

 

 

La quotidien L’Equipe immortalisera ce sombre événement avec sa Une désormais tristement célèbre…

3- Liverpool-Milan AC (2005) : la folle nuit stambouliote

25 mai 2005, Istanbul, finale de Ligue des champions. 53e minute de jeu, le club de la Mersey perd 3 à 0 face au très grand Milan AC. Pirlo,  Kakà, Shevchenko… l’équipe italienne est composée des plus grandes légendes du ballon rond de l’époque. C’était sans compter sur le « fighting spirit » anglais. D’abord Steven Gerrard, puis Vladimir Smicer et enfin Xabi Alonso vont faire bouillir tout un stade. 3-3 à la fin du temps réglementaire. Les Italiens manqueront complètement leurs tirs aux buts (3 ratés sur 5). Stevie G soulèvera le cinquième trophée de la plus prestigieuse des compétitions européennes pour le club anglais. Un souvenir qui ne peut qu’être revécu en images…

Sébastien Rouet

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