Benoît Hamon a réitéré son appel à voter en faveur d’Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle, ce mercredi matin, dans une tribune au journal Le Monde.« Dimanche prochain, je voterai contre l’extrême droite au moyen du bulletin portant le nom d’Emmanuel Macron. L’acte sera difficile mais le choix évident. Cet acte ne vaut en rien soutien à son projet, auquel je m’opposerai sans ambiguïté », a affirmé l’ancien candidat socialiste à la présidentielle. Il n’épargne pas le fondateur du mouvement En Marche ! en qualifiant sa campagne d’« aussi dangereusement maladroite qu’arrogante, elle-même empreinte de populisme qui aggrave une indifférenciation toxique pour le débat public ».
Dans cette tribune adressée aux électeurs de gauche, l’ancien ministre de l’Education appelle à ne pas mettre Marine Le Pen et Emmanuel Macron sur le même plan : « L’abstention comme le vote blanc sont un droit. Mais seule votre lucidité, votre jugement du peuple souverain, peut distinguer dimanche prochain un adversaire politique d’une ennemie de la République ». Avant de conclure : « Je vous conjure de ne pas offrir votre colère au Front national, ni en votant pour lui évidemment ni même en lui donnant votre indifférence. Etre de gauche, c’est s’indigner, c’est souvent dire non, mais c’est aussi s’engager ».
Ce mercredi, pour la troisième fois consécutive, le président du Nigeria Muhammadu Buhari ne s’est pas présenté au conseil des ministres. Cette absence a relancé une nouvelle fois les inquiétudes sur son état de santé. Le président ne s’est pas non plus rendu à la mosquée pour la prière vendredi dernier, ni au mariage de l’un de ses petits-fils samedi, alimentant des rumeurs.
Le vice-président Yemi Osinbajo a siégé à la tête du conseil hebdomadaire, après avoir assuré l’intérim de la présidence pendant plus de 8 semaines, lors d’une absence prolongée de M. Buhari, pour un congé médical à Londres. La semaine dernière, le porte-parole du président a assuré qu’il « travaillait depuis la maison » car il avait besoin de se reposer après son traitement en Grande-Bretagne.
Aisha Buhari, l’épouse du président, a déclaré mardi soir sur Twitter que son mari « continue à remplir ses devoirs pendant toute cette période », et que son état de santé « n’est pas aussi grave que ça en a l’air ».
I wish to inform everyone that his health is not as bad as it’s being perceived,Meanwhile he continues to carry out his responsibilities 2/4
Des hommes politiques de tous bords se sont inquiétés de la situation de blocage que pourrait causer l’absence du président aux manettes s’il ne délègue pas son pouvoir au vice-président Osinbajo.
Chez Emmanuel Macron comme Marine Le Pen, les mesures culturelles se noient dans de plus vastes projets présidentiels. Le premier lie la culture à la question de l’éducation et la seconde à la promotion de la culture française.
A l’approche du second tour de la présidentielle, ceux qui donnent une grande importance à la culture peuvent se sentir démunis face au choix qui leur est proposé. Lors des précédentes campagnes, la culture n’était pas le centre des préoccupations. Nicolas Sarkozy a remporté l’élection en 2007, avec la formule « travailler plus pour gagner plus » et François Hollande en nommant son ennemi « la finance ». Les candidats de 2017, ne prévoient pas non plus de convaincre les électeurs par leurs mesures culturelles. Lors du premier débat télévisé à 11, les journalistes ont mis l’accent sur trois aspects: comment créer des emplois, comment protéger les Français et comment mettre en oeuvre votre modèle social. Au-delà des thèmes mis en avant par les journalistes, les programmes des candidats ne donnent pas non plus une grande place à la culture. Cette question est abordée dans une seule section sur 33 dans le programme de Benoît Hamon, une sur 38 dans celui de Jean-Luc Mélenchon et une seule également sur les 39 sections du projet de François Fillon. Et concernant les deux candidats restants, il n’existe pas dans leur programme de chapitre réservé à la culture. En dépit de ce point commun, ils proposent deux visions bien différentes du rôle de la culture en France.
Emmanuel Macron : une culture ouverte, plus accessible aux jeunes
Le candidat d’En Marche! dit vouloir faciliter l’accès à la culture pour les jeunes et encourager les passerelles avec l’Europe.
Parmi ses mesures phare, on compte le pass-culture d’un montant de 500 euros. Il serait alloué à tous Français de moins de 18 ans. Ils auraient la possibilité d’utiliser ce crédit pour toutes leurs dépenses culturelles (cinéma, théâtre, livres, etc). L’ancien ministre de l’Économie promet également de faire entrer l’activité artistique à l’école. Cela passerait par le soutien à des associations, des clubs qui interviendraient dans le milieu scolaire.
Pour encourager les échanges avec les pays européens, Emmanuel Macron veut créer un Erasmus de acteurs de la culture (artistes, commissaires d’exposition…).
Ces propositions sont regroupées principalement dans la section éducation de son programme. C’est le signe que la culture est considérée par le candidat d’En Marche! comme faisant partie de la formation des nouvelles générations.
Marine Le Pen : protéger la culture made in France
Le Front national souhaite lui encourager la création française et protéger les traditions. Symbole fort de son programme, Marine Le Pen, voudrait inscrire la protection des pratiques traditionnelles de la « civilisation » française dans la Constitution. Cela pourrait se traduire pas un soutien financier aux artistes qui défendent ces traditions.
Autre mesure importante, l’ancienne présidente du FN compte augmenter de 25% le budget alloué à la rénovation, la protection et la revalorisation du patrimoine. Et pour éviter que les joyaux de l’Hexagone échappent à la communauté nationale, elle propose d’interdire la vente de « palais et bâtiment français » aux acheteurs étrangers et privés.
Contrairement à son rival, qui souhaite soutenir le mécénat privé en allégeant les taxes qui pèsent sur lui, Marine Le Pen, voudrait créer un mécénat populaire. Une plate-forme numérique serait mise en place afin de recueillir les fonds de tous ceux qui le désirent.
Les mesures directement liées à la culture ne représentent cependant que cinq engagements sur les 144 que compte le programme de Marine Le Pen, qui mise sur d’autres aspects de celui-ci, comme l’économie, pour mettre en avant sa préférence nationale.
A travers ces quelques mesures, on peut donc voir clairement vers quels chemins se dirigent les candidats. Aux électeurs de choisir entre une culture, axe principal de formation de la jeunesse, et une culture pro-nationale.
Le premier doublé de l’ère moderne de la Ligue des champions est toujours à portée de pied pour le Real Madrid de Zinédine Zidane. Le club a remporté une éclatante victoire face à son voisin de l’Atlético Madrid (3-0), mardi en demi-finale aller. Les Merengue ont pu compter sur la très grande performance de leur star portugaise, Cristiano Ronaldo, auteur d’un triplé mardi soir (10e minute, 74e minute, 86e minute). L’Atlético n’a jamais été en mesure de résister à son rival qui a été dominateur tout au long de la rencontre. Malgré la hargne qui les caractérise, les Colchoneros ne se sont procurés pratiquement aucune occasion. Ils ont été débordés par les assauts de l’attaque du Real Madrid qui a fini par trouver la faille à trois reprises.
Après son triplé en quart de finale face au Bayern Munich, Cristiano Ronaldo a réitéré une performance de très haut vol dans cette demi-finale aller. Le Portugais est plus que jamais favori pour l’attribution du prochain Ballon d’Or. Avec 104 buts marqués depuis le début de sa carrière, il accroît un peu plus son avance en tête des meilleurs buteurs de la compétition. S’il est capable de se maintenir à ce niveau, on voit mal comment le Real Madrid pourrait passer à côté d’une deuxième victoire en Ligue des champions en deux ans.