Mardi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a officiellement réintégré le parti islamo-conservateur au pouvoir, presque trois ans après l’avoir quitté, mettant en œuvre le premier volet de la révision constitutionnelle validée lors du référendum du 16 avril.
Cette mesure permet à M. Erdogan de briguer, lors d’un congrès extraordinaire prévu le 21 mai, la direction du Parti de la justice et du développement (AKP), qu’il a co-fondé en 2001 et qui domine la scène politique turque depuis 15 ans, remportant toutes les élections depuis 2002.
M. Erdogan avait officiellement coupé ses liens avec l’AKP lorsqu’il avait été élu président en août 2014, comme le prévoyait alors la Constitution, mais avait conservé une large influence sur le parti.