Sri Lanka : un couvre-feu national après des affrontements entre chrétiens et musulmans

Les attentats du 21 avril dernier ont exacerbé les tensions dans ce pays à majorité Bouddhiste, où les musulmans représentent 10% de la population, contre 7.6% pour la communauté chrétienne. / Crédit : Pixabay.

Un couvre-feu a été mis en place dans six villes sri lankaises du nord-ouest du pays à la suite de violents heurts opposant des groupes chrétiens et musulmans. Dans la journée, plusieurs groupes chrétiens ont attaqué des mosquées et des boutiques tenues par des musulmans. Ces violences, n’ayant fait aucun blessé selon les premiers rapports, interviennent après les attentats djihadistes qui ont fait près de 290 morts à Pâques. La police est intervenue pour contrôler la foule à l’aide de gaz lacrymogènes et de tirs d’avertissement. Par crainte d’une propagation de la violence, le couvre-feu a été étendu à l’ensemble de la région. Plus tôt dans la journée, les autorités ont interdit l’utilisation de réseaux sociaux comme Facebook et WhatsApp après le début des premiers affrontements.

Cécile Da Costa

INFOGRAPHIE – « Dialogue avec l’Église » : le discours de Macron fait débat

Ce lundi, le président de la République était invité par l’Église catholique de France dans une réception inédite par son ampleur. Face à 400 personnalités du monde clérical, Emmanuel Macron a tenu un discours cherchant à renouer le “dialogue” avec la première religion de France… Une vision qui a suscité de vives polémiques, notamment chez les partisans de la France Insoumise, qui dénoncent une enfreinte à la loi de 1905 sur la neutralité de l’État. Deux visions s’affrontent.

Les propos d'Emmanuel Macron devant des personnalités cléricales ont suscité la polémique.
Les propos d’Emmanuel Macron devant des personnalités cléricales ont suscité la polémique.

Fanny Guyomard

GPA, PMA : Emmanuel Macron veut rassurer les catholiques

Le président de la République s’est exprimé lundi soir devant la conférence des évêques de France. Il s’est montré rassurant sur la GPA et la PMA, affirmant qu’il n’y avait pas d’ »agenda caché ».

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Emmanuel Macron lors de la conférence des évêques, lundi 9 avril

La polémique enfle autour des propos d’Emmanuel Macron devant la conférence des évêques de France lundi soir. Alors que le souhait exprimé par le président de « réparer le lien » avec l’Eglise a été vu comme une atteinte à la laïcité pour certains et a retenu la majorité de l’attention, Emmanuel Macron a également abordé la question de la PMA (procréation médicalement assisté) et de la GPA (gestation pour autrui). Deux sujets polémiques sur lesquels il a tenté de rassurer les catholiques.

Le chef de l’Etat a démenti « tout agenda caché » à un mois de la fin des Etats généraux de la bioéthique. Il a réaffirmé son hostilité à la légalisation de la GPA, qui pose selon lui « une question sur la dignité du corps de la femme ». Sur la PMA, il a rappelé l’avis « insuffisant » du Comité consultatif national d’éthique (CCNE).

Rétablir le dialogue

Le quinquennat Hollande a été marqué par un conflit ouvert avec une partie des catholiques. Après l’adoption du mariage pour tous et d’une loi sur la fin de vie instaurant un droit à la « sédation profonde et continue », Emmanuel Macron a tenté de rétablir le dialogue. Le président de la République a tout de même estimé que « la voix de l’Eglise ne peut être injonctive« .

Camille Sarazin

Le Ramadan a les yeux plus gros que le portefeuille

C’est à partir du 26 mai que commence la période de jeûne en France.

Pour Saïda Djemel, aide-soignante franco-algérienne de 51 ans qui vit à Poitiers (Nouvelle Aquitaine), le Ramadan  est une période de dépenses : « Pendant le Ramadan, nous achetons 70 euros de viande par semaine. Quand on ajoute les boissons, friandises, Assortiment_de_gâteaux_de_fantaisie_de_Constantinelégumes… tout cela coûte cher ». Mais pas question cependant pour Saïda d’établir un budget pour économiser : « Après avoir jeûné toute la journée, cela fait du bien de prendre un bon repas en famille. C’est aussi une période de fête dont on aime profiter ! »

Par ailleurs, le mois de Ramadan est un moment où il faut se montrer généreux : le croyant doit faire l’aumône (Zakat en arabe), qui fait également partie des Cinq pilliers de l’islam.

Cet acte de générosité peut pendre différentes formes, comme l’explique Saïda : « On peut donner de l’argent à une association, ou encore porter des repas à la mosquée qui les distribue aux pauvres ». Les personnes qui ne peuvent faire le Ramadan (femmes enceintes, raisons de santé…) doivent donner l’équivalent du prix d’un repas par jour selon leur habitudes de consommation.

La fin du Ramadan est célébrée par l’Aïd el Fitr qui aura lieu le 6 juillet cette année.

Asmaa Boussaha et Alice Pattyn