L’université de Nanterre bloquée par des étudiants

Après le blocage illimité voté jeudi dernier à Tolbiac (La Sorbonne), des étudiants de Nanterre ont organisé lundi matin le blocus de leur faculté. Ils s’opposent à la sélection à l’université.

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Lundi matin, le bâtiment E de l’université a été bloqué par une poignée d’étudiants, selon notre journaliste sur place. Par mesure de sécurité, les autres bâtiments ont fermé leurs portes.

Dimanche, le président de la faculté de Nanterre, Jean-François Balaudé, avait empêché la Coordination étudiante de se réunir et d’organiser un blocus des lieux. Lundi matin, les étudiants ont donc tenté d’organiser une Assemblée générale, sans succès.

Des étudiants ont bloqué le bâtiment E avec des chaises, rendant son accès impossible. Des élèves en droit ont pu observer la scène depuis la salle où ils se sont retrouvés enfermés. Sur le campus, la semaine a été consacrée aux révisions des examens, aucun cours n’est donc prévu.

 

 

 

Un peu avant midi, la situation sur le campus était toujours incertaine. Malgré la tension des contestations sociales de ces derniers, l’ambiance sur place est toutefois plutôt calme. Des étudiants, une vingtaine selon l’AFP, étaient pourtant déterminés à conduire la grève. D’autres se sont plaints au contraire de ne pas pouvoir étudier, en prévision des examens qui approchent.

La police a déployé les grands moyens, avec une vingtaine de CRS intervenue devant le bâtiment E, toujours bloqué. Postés devant, les étudiants ont appelé à la démission de Jean-François Balaudé, le président de l’université de Nanterre.

 

 

 

 

Le temps de la pause déjeuner, les étudiants se sont dispersé et le calme est revenu sur le campus. Quelques étudiants se sont réfugiés sur le toit du bâtiment E, surveillés de près par les CRS, toujours en bas de l’édifice. Leur revendication est claire : non à la sélection à l’université.

 

 

 

 

Caroline Quevrain

Paris : réouverture festive et ensoleillée des Grands Voisins

Ce week-end, la deuxième saison d’occupation temporaire a été lancée sur le site de l’ancien hôpital Saint-Vincent de Paul, fermé en 2011. Depuis 2015, les associations Aurore, Yes we camp et la coopérative Plateau urbain, tiennent le lieu le temps de la transition vers le futur écoquartier qui devrait voir le jour en 2023. Logements sociaux, associations, start-up, artisans, artistes, animations culturelles, sportives… Le coeur du 14ème arrondissement de Paris est ainsi animé d’un bouillonnement continuel, un quartier dans le quartier très apprécié des riverains et visiteurs.

Alors que l’expérience des Grands Voisins devait arriver à terme fin 2017, pour laisser place aux travaux de réaménagement des trois hectares du site, l’autorisation a été donnée par la ville de Paris pour prolonger les animations éphémères jusqu’en juin 2020. Après une courte pause hivernale, les Grands Voisins comptent bien faire durer le plaisir sur les terrains encore libres de travaux, soit sur un peu moins d’un tiers de la superficie totale. Le programme du lancement était chargé ce week-end, le beau temps et la bonne humeur au rendez-vous. Un moment qu’habitués et curieux de passage ont partagé sur les réseaux sociaux.

 

« Je viens depuis le début (en octobre 2015) ! Dès qu’il fait beau, c’est un super endroit pour se retrouver entre amis, boire un verre, discuter… » Amaïa, 23 ans.

Les Grands Voisins

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« C’est vraiment une idée innovante d’avoir réuni autant d’activités, projets associatifs et boutiques écosolidaires en un seul site. J’habite à côté, cela fait 2 ans que je viens très régulièrement. Même avec les enfants, le week-end c’est super, tout le monde y trouve son compte ! » Nathalie, 38 ans.

Retrouvailles ! #cousins #foufous #paris #lafamille #lesgrandsvoisins

Une publication partagée par Claire Ringot (@mes_basques) le

#grandsvoisins #phase2 #inauguration

Une publication partagée par Melody Tonolli (@toomelody) le

« Ca a vraiment été une très bonne nouvelle, la prolongation des Grands Voisins. Je viens souvent, ça fait vivre le quartier. Et regardez, ils ont bien fait de prolonger ! » Caroline, 29 ans.

« C’est la première fois que je viens. J’avais déjà entendu parler du lieu et là j’ai vu l’évènement sur Facebook pour l’inauguration alors j’ai proposé à mes potes de venir. Avec ce temps c’est génial ! » Guillaume, 24 ans

 

 

Les Grands Voisins :

74 avenue Denfert Rochereau, 75014 Paris.

https://www.facebook.com/lesgrandsvoisins/

Audrey Abraham

La moitié des Français estime que les détenus sont « trop bien traités » en prison en France

La prison des hommes de Fresnes, en France.
La prison des hommes de Fresnes, en France.

Une étude de la fondation Jean-Jaurès menée en partenariat avec l’Ifop révèle, ce lundi, que 50% des Français jugent que les détenus bénéficient de trop bonnes conditions de détention. C’est 32 points de plus par rapport à un sondage réalisé par le CSA en 2000. « Pour une grande partie de la population, la prison est vue comme un lieu qui doit être synonyme de souffrance et de punition », a déclaré, sur France Info, Chloé Morin, directrice de l’Observatoire de l’opinion à la Fondation Jean Jaurès. Quant au reste de la population, 17% pensent que les détenus ne sont « pas assez bien traités » et 21% jugent qu’ils sont « traités comme il faut ».

Laetitia Lienhard

Notre-Dame-des-Landes : revivez l’opération d’expulsion des zadistes

Quelque 2 500 gendarmes et policiers, dont 25 escadrons de gendarmerie mobile, ont été mobilisés pour cette opération.

 

Théo Meunier