Assemblée nationale : trois des quatre oeuvres d’art « portées disparues » refont surface

La semaine dernière, l’inventaire annuel de l’Assemblée nationale s’était révélé incomplet. Quatre oeuvres d’art, une sculpture, une gravure et deux tableaux manquaient à l’appel. Trois d’entre elles ont été restituées de manière anonyme à l’institution.

Trois des quatre oeuvres mystérieusement disparues ont été retrouvées dans l'hémicycle. Crédit CC
Trois des quatre oeuvres mystérieusement disparues ont été retrouvées dans l’hémicycle. Crédits : CC

Dans son édition de mercredi, « Le Canard Enchaîné » rapporte que deux des trois oeuvres dont il avait révélé la disparition la semaine précédente, ont « réapparu posées contre un mur dans une salle de commission » et qu’une troisième a été restituée au service de l’Assemblée par un anonyme.

Cette affaire au parfum de vaudeville avait donné lieu à une plainte et à l’ouverture d’une enquête par la brigade parisienne de répression du banditisme. Si la plainte a été retirée pour les oeuvres retrouvées, elle demeure maintenue « pour le tableau toujours disparu », a fait savoir la présidence de l’hémicycle.

Victor-Isaac Anne

 

Mort accidentelle d’une policière à Saint-Denis : son collègue présenté à un juge

L'auteur du coup de feu est présenté à un juge ce mercredi, à Bobigny. Crédit CC

L’auteur du coup de feu est présenté à un juge ce mercredi, à Bobigny. Crédit CC

Le 20 mars dernier, une policière de 25 ans avait été touchée par un tir accidentel à la tête au sein du commissariat de Saint-Denis. La jeune femme avait succombé à ses blessures après trois semaines de coma. L’auteur du coup de feu, un gardien de la paix de 33 ans, est présenté à un juge ce mercredi à Bobigny en vue d’une mise en examen. D’après Le Parisien, le parquet n’a pas demandé son placement en détention provisoire, mais un contrôle judiciaire assorti d’une interdiction d’exercer la profession de policier.

Victor-Isaac Anne

 

Essonne : le maire accusé d’avoir menacé les gens du voyage sera jugé en juin

Après 48 h de garde à vue, le parquet a requis mardi soir le placement sous contrôle judiciaire du maire « Debout la France » de Wissous, Richard Trinquier. Il comparaîtra le 14 juin au tribunal d’Evry.

Gens du voyage
Les gens du voyage se sont installés sur un terrain vague. Crédit CC

A l’origine de l’affaire, l’installation dimanche d’une dizaine de caravanes de gens du voyage sur le parking d’une crèche en construction de Wissous. Furieux, l’édile de la commune, Richard Trinquier, s’était rendu sur place. Alcoolisé, équipé d’un sabre japonais et d’une étoile de shérif, le maire de la commune les aurait menacés, selon une information du Parisien . Dépêchés sur place suite à un appel apeuré des personnes sur place, les policiers ont interpellé Richard Trinquier ainsi qu’un membre de la communauté itinérante, en possession d’une arme de chasse.

Un certain penchant pour les armes

Le maire « Debout la France » est un habitué des controverses impliquant des armes. En 1995, Richard Trinquier avait profité d’un vide juridique encadrant les polices municipales pour armer ses agents de 357 magnums et de fusils à pompe. L’édile s’était par ailleurs octroyé unilatéralement le port d’armes par arrêté municipal, avant d’être désarmé par le Conseil d’Etat en 2004. La même année, il avait équipé sa police de tasers, armes non encore homologuées à l’époque, provoquant l’intervention du préfet.

Le 14 juin prochain, celui que certains de ses administrés surnomment « le shérif » comparaîtra au Tribunal d’Evry accompagné de son épouse. Cette dernière est suspectée d’avoir dissimulé des armes avant l’arrivée de la police à leur domicile.

Victor-Isaac Anne