Les policiers en colère restent mobilisés

Un mouvement autonome

« Touche pas à ma police », « Flic et fier », « Police à bout de souffle », les slogans se multiplient cet après-midi pour traduire la colère des policiers. Ils étaient plusieurs centaines à 14h devant le siège de l’IGPN, venus pour demander au gouvernement de prendre en compte leurs difficultés de « flics de la rue ». Se revendiquant apolitiques et œuvrant en dehors des syndicats, ces policiers demandent plus de moyens, des peines plus strictes pour ceux qui les outragent et une extension de la légitime défense.

Des mesures jugées insuffisantes

Il y a une semaine, le gouvernement avait annoncé une enveloppe de 250 millions pour répondre aux besoins des policiers et la fin des « tâches indues ». Mais malgré cette main tendue, les manifestations se sont poursuivies dans la capitale et dans les grandes villes de France. Cet après-midi, le passage devant l’IGPN du policier Guillaume L, mis en cause pour son rôle de meneur dans les manifestations policières, avait attiré de nombreux policiers en colère.

Une mobilisation partie pour durer

Robert Paturel, ancien directeur du RAID était sur place. Il a profité de l’occasion pour annoncer la création d’une association « Mobilisation des policiers en colère ». L’ex gendarme Seaade Bessbis, victime de harcèlement sexuel dans l’exercice de ses fonctions était elle aussi présente. De nombreux policiers présents arboraient un masque de Guillaume L, signe que la contestation n’est pas partie pour s’éteindre et ce malgré les mesures proposées par le gouvernement.

 

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