La longue route vers la rémission des patients Covid
Selon des chiffres du gouvernement datés du 18 juin, près de 74000 patients atteints du Covid-19 se sont rétablis après avoir été hospitalisés. Mais que l’on soit passé par l’hôpital ou non, le rétablissement peut être long, et certains malades font face au rejet de leur entourage. Comment vit-on l’après-Covid-19 ?
“On entend souvent “Vous avez de la fièvre ou de la toux ? Vous êtes peut-être malade”. Ça me fait rire. Ma fille et moi, on avait bel et bien le Covid, pourtant on n’avait pas ces symptômes-là”. À l’hôpital d’Aix-en-Provence, Murielle Bonati s’est portée volontaire pour travailler en service Covid. Mais lors de sa première nuit, l’aide-soignante de 44 ans ne sent plus le goût des aliments. À cela s’ajoute une difficulté pour respirer. Elle et sa fille de 14 ans sont testées positives et Murielle est arrêtée pendant près d’un mois.
Mais alors qu’elle récupère ses capacités et que ses derniers tests sont négatifs, elle perçoit une certaine méfiance dans son entourage : “Ma fille avait prévu d’aller dormir chez une copine, et finalement sa mère a refusé parce que personne ne sait réellement combien de temps on est malade. On a laissé tomber. Si par malheur elle l’attrapait de son côté, elle aurait pu dire que c’était de notre faute”. Une réaction qu’elle trouve légitime, mais qui lui donne l’impression d’être considérée comme une “pestiférée” : “Cette joie de retrouver nos proches après le confinement, c’est quelque chose qu’on n’aura pas tout de suite. Je comprends qu’on puisse se méfier, avoir de l’appréhension. Mais on n’est plus contagieuses et je n’ai pas envie que les gens aient peur de nous côtoyer”.
Cette sensation de rejet, Joseph Amzallag en témoigne également alors que toute sa famille a contracté le virus au début du confinement. Pour l’étudiant en sciences politiques, confiné avec ses parents et son frère, le caractère inconnu du virus a pu nourrir cette méfiance : “Quand on disait aux gens de notre entourage qu’on avait le virus, ils étaient, peut-être pas dégoûtés, mais surpris. C’était au début du confinement, et on ne connaissait encore personne qui l’avait attrapé”.
À lire également : “Il y a des similitudes entre ce que l’on vit et ce que nos ancêtres ont vécu”
“Un grand coup de massue”
“J’ai commencé à être malade le 20 mars. Le premier symptôme que j’ai eu, c’est comme si j’avais pris un grand coup de massue, je me suis senti fatigué comme rarement. Le lendemain, j’étais très essoufflé, je toussais énormément, les bronches me brûlaient et j’avais de la fièvre”. À 66 ans, Patrick Leborgne, médecin généraliste à La Roche Blanche dans le Puy-de-Dôme, a passé quatre jours en réanimation sous assistance respiratoire à la suite d’un test positif.
Ayant directement pris un traitement à base de chloroquine, il note une nette amélioration de son état au bout de cinq jours. Avant une sévère rechute : “J’allais très bien jusqu’au septième jour, c’était un samedi. Je disais même à une amie que j’allais reprendre le travail le lundi. Et le samedi après-midi, d’un seul coup, j’ai été profondément épuisé. Le lundi soir, mon fils appelait les pompiers pour me faire hospitaliser car j’étais passé en détresse respiratoire.” À l’heure actuelle, après sept semaines d’arrêt de travail, il ressent encore la trace laissée par la maladie sur son corps : “J’aime bien faire du golf, et un parcours fait 12km. Aujourd’hui je ne pourrais pas le faire, c’est trop”.
Paul, un policier de 26 ans touché par le virus fin mars, a aussi eu à supporter une rémission physique lente : “Parler, monter les escaliers, faire de tout petits efforts était devenu pénible, j’étais essoufflé très vite”. Si la récupération physique a pu être vue comme une étape courte et sans séquelles a posteriori, elle n’a pas toujours été bien vécue : Louis Delahaye, 17 ans et amateur de triathlon, explique que le Covid-19, en plus de l’avoir isolé de sa famille, a largement limité ses capacités physiques : “Le temps que ça aille mieux, que je puisse reprendre le sport et revoir ma famille, il m’a bien fallu une semaine en plus pour vraiment être en pleine forme”. Au-delà de la fatigue, Joseph Amzallag souligne la persistance de la perte de goût, deux mois après avoir été infecté : “L’odorat est revenu, mais le goût, ça va ça vient.”
À lire également : Au Québec, un soutien virtuel face au Covid-19
Une rééducation balbutiante
Si les symptômes dépendent largement de chaque individu, l’étendue des séquelles physiques a été largement sous-estimée selon le Dr Leborgne : “Au début, on a tous cru que c’était une grippe habituelle. On s’est rendu compte ensuite que le virus atteignait le système vasculaire, le coeur, le foie, les intestins… il y a même des lésions neurologiques, et on l’ignorait.”
La maladie pourrait engendrer, au lieu des huit semaines de rémission présumées, plus d’une année de rééducation pour les patients les plus atteints : “Pour 85% des cas c’est une petite grippe, pour 15% c’est une maladie sévère” explique le médecin généraliste. Et si les patients les plus sévèrement touchés ne peuvent a priori pas être de nouveau contaminés par le virus, les rechutes ne sont pas exceptionnelles ; elles surviennent le plus souvent entre le huitième et le dixième jour après l’apparition des premiers symptômes.
Pourtant, la rééducation des patients semble encore difficile. D’autant qu’il est encore difficile pour les kinésithérapeutes de les recevoir : “Pour accueillir les patients, il faut du matériel qu’on n’a pas encore : sur-chaussures, gants, charlottes, visières… pour l’instant, on n’est pas équipés” dénonce Guillaume Chambas, kinésithérapeute à Clermont-Ferrand.
Quant au traitement à la chloroquine préconisé par l’infectiologue Didier Raoult, le médecin généraliste puydômois rappelle qu’il fait encore débat : “Dans l’ensemble des CHRU, on ne le dit pas officiellement, mais tous les patients en reçoivent. Sauf à Paris, où il y a un certain ostracisme. C’est un médicament que l’on manipule depuis longtemps, des milliers de personnes en prennent chaque année pour traiter des maladies auto-immunes. Mais, par précaution, il faut faire un électrocardiogramme car il y a une contre-indication.”
“Je pensais que j’allais mourir”
L’isolement est la première mesure recommandée par le corps médical afin de freiner la propagation du virus. Mais il n’est pas sans conséquences pour certains malades ; dans plusieurs cas de figures, il a généré du stress : “J’étais enfermé dans ma chambre toute la journée. Pour ne pas contaminer les autres, c’était l’enfer. Je restais dans ma chambre, et ils me mettaient mes repas devant la porte”, se souvient Louis Delahaye. Paul a lui aussi souffert de cet isolement, doublé du sentiment d’être un danger pour les autres : “Ma copine ne voulait pas me voir pendant quelques jours après la fin de ma quarantaine.”
Chez certains patients, la peur de la maladie a pris un tournant plus grave. Laurence Trastour-Isnart, 48 ans, députée française et conseillère municipale dans les Alpes-Maritimes, a été contaminée “sûrement lors du premier tour des municipales”. Sévèrement atteinte, le virus a fortement atteint son moral : “À certains moments, je pensais que j’allais mourir. Je me sentais tellement mal que je pensais que je n’allais jamais surmonter ça.” Angoissée à l’idée de ne jamais guérir, la députée appréhende le retour au travail : “Je veux désinfecter toute la permanence, prendre des précautions, ne laisser entrer qu’une personne à la fois.”
Afin d’aider les patients en convalescence, une aide psychologique leur est proposée, notamment après les hospitalisations. “Je n’en ai pas eu besoin’ explique le Dr Leborgne ; “beaucoup d’amis et de patients m’ont demandé si j’avais eu peur. Non, mais le fait d’être médecin m’a aussi permis de prendre du recul”.
Maintenir les consultations à distance
Mesures de distanciation sociale oblige, beaucoup de psychologues ont opté pour la téléconsultation afin de continuer à répondre à la demande. Au début du confinement, Marie-Jo Brennstuhl et ses collègues du centre Pierre Janet à Metz décident de mettre en place un dispositif de rendez-vous téléphoniques inédit : “C’est quelque chose qui se fait très peu en psychologie. On a dû trouver des solutions pour garder le contact. Et s’adapter aux contraintes qui s’imposent d’elles-même : le manque de réseau ou de matériel informatique…”. Les patients prennent rendez-vous sur la plateforme Doctolib et échangent gratuitement avec un psychologue pendant une heure. “Pour les patients Covid, il y a un choc lié à l’annonce. L’idée d’être diagnostiqué positif peut déclencher de l’anxiété, voire du trauma”, explique Marie-Jo Brennstulh.
Si le maintien d’un lien peut être bénéfique, reste encore à savoir comment envisager l’après-Covid-19. Sophie Riou, psychologue à Nice, soulève les prochains enjeux de l’accompagnement psychologique : “Une fois qu’ils s’en sont sortis, qu’est-ce qu’il se passe ? Il est encore difficile de se projeter. C’est une source d’interrogation qui est angoissante chez l’être humain en général”. Même une fois le patient rétabli, la psychologue tente de garder un contact avec lui : “Comme pour d’autres expériences traumatisantes, on verra peut-être apparaître des formes de mal-être, de décompensation. C’est pour ça que j’essaie de maintenir le lien absolument”.
Colette Aubert et Elisa Fernandez
Confinement : la France aux fourneaux
Elles s’appellent « confineries », « confinades », ou « confinettes ». Elles, ce sont ces recettes par milliers qui ont vu le jour sur internet, et ont été réalisées dans les cuisines des Français. Depuis le début du confinement le 17 mars, de nombreux citoyens ont traduit l’injonction à rester chez soi par une invitation à cuisiner. Novice, chef gastronomique ou styliste culinaire, rencontre avec trois profils culinaires en confinement.
1/3 des Français aux fourneaux
Selon un sondage Odoxa réalisé pour franceinfo, 29% des Français placent la cuisine comme activité principale de leurs journées confinées (sondage Odoxo-CGI, réalisé le 7 avril 2020). En témoignent les rayons vides des supermarchés, désertés par les farines T45 et autre levure boulangère. Avec autant de temps devant elles, les pâtes en tout genre ont le temps de reposer et les brioches de lever… Et si le confinement avait changé pour de bon, notre rapport à la cuisine ?
Pour Eléana Bonnasse, étudiante de 22 ans, cette période est l’occasion de franchir un cap dans son rapport à la cuisine : « Avant le confinement, je me considérais plutôt comme experte en nourriture mais côté consommation. J’ai toujours adoré découvrir de nouvelles saveurs, essayer des restaurants. Donc les gens me demandaient assez naturellement ‘Tu cuisines ?’ ». Sauf que non. Et je ressentais ce manque de savoir-faire comme une grosse lacune ». L’étudiante s’est mise à la cuisine pendant le confinement et évoque plusieurs facteurs déclencheurs : l’envie d’aider ses parents dans cette tâche, l’opportunité d’être entourée de petits producteurs pour se procurer les ingrédients et le temps libre.
« Je me suis prouvée à moi même que j’étais capable de cuisiner de bons plats. Je me suis même lancée dans des recettes plus élaborées comme les macarons ! »
Pour l’inspiration, l’étudiante évoque des sources multiples : « Sur Instagram j’ai vu plein de belles choses. Le compte du pâtissier Yann Couvreur par exemple, ou encore celui d’une amie qui a lancé son propre compte culinaire au début du confinement. C’est très inspirant », affirme-t-elle. Une dynamique de l’offre et de la demande se joue en effet sur Instagram, où les apprentis-cuisiniers peuvent s’inspirer des chefs confirmés.
Cuisiniers confirmés confinés
Photo du fraisier de Christophe Michalak, recette en live vidéo sur le compte d’ELLE à table, ou en « pas à pas » dans les stories de différents chefs : Instagram est devenu un livre de recettes dont les pages n’en finissent plus de s’accumuler. Source d’inspiration pour les novices comme Eléana Bonnasse, et nouveau support de création pour les professionnels, le réseau social remplace la table de restaurant comme lieu de partage des expériences culinaires.
« Le confinement nous a offert le cadeau du temps, cela faisait deux ans que je n’avais pas cuisiné pour nous des plats que l’on mange réellement » explique Shirley Garrier, l’une des deux membres du compte Instagram @thesocialfood. Elle et son conjoint, Mathieu Zouhairi, sont stylistes culinaires. Habituellement, ils partagent avec leurs 60 000 abonnés la cuisine des autres : « Nous photographions autant des chefs que des producteurs ou des marques, on voyage beaucoup aussi pour des magazines, aucune journée ne se ressemble », développe Shirley G.
Mais depuis le début du confinement, le couple d‘instagrammeurs s’est lancé le défi de réaliser une recette par jour. 42 recettes (et ce soir 43 !) sont ainsi consultables sur leur compte instagram. Des réconfortants pancakes (jour 41) aux plus techniques sushis (jour 25), les recettes préparées dans leur appartement parisien s’accumulent. L’occasion pour le couple de s’atteler à des préparations longtemps envisagées mais jamais entreprises : « J’ai fait des recettes que j’avais ratées et que je voulais réessayer, et d’autres que je voulais faire depuis longtemps. C’est le cas du banh bot loc, des raviolis à base de fécule de tapioca garnis de porc et de crevettes», poursuit la photographe.
Pour le couple de stylistes culinaires, ce confinement est donc l’occasion de se reconnecter intimement à la nourriture. Un rapport à la cuisine différent du quotidien d’avant-confinement, où l’appareil-photo s’interposait toujours entre-eux et les plats.
Repenser notre rapport à la cuisine
Si la période actuelle force tout un chacun à s’alimenter différemment, le confinement invite aussi à réfléchir plus globalement à notre rapport à la cuisine. Pour Pierre Carducci, chef du restaurant gastronomique Éclosion (Saint-Paul-en-Jarez, Loire), cette période n’est pas uniquement l’occasion de créer du contenu en ligne mais aussi de réfléchir au futur visage de la cuisine. Le chef d’Éclosion envisage la vente à emporter pour l’après-confinement : « L’idée serait de pallier le manque de clients à venir en proposant des plats à emporter. Du coup forcément, ça implique de réfléchir à des manières plus accessibles d’approcher la gastronomie ».
Le jeune chef explique également prendre plus de temps pour penser ses prochains menus sans pour autant se lancer de défis techniques culinaires : « Quand je suis chez moi, confinement ou pas, je n’ai pas envie de manger la cuisine que je fais au restaurant. Je n’ai pas poussé ma technique mais j’ai eu le temps de me poser davantage pour créer les nouveaux menus, un peu comme si c’était l’occasion d’une nouvelle ouverture ».
Manger plus local
Si les Français revendiquent un attachement de longue date à la gastronomie, ce confinement aura été pour beaucoup l’occasion, non seulement de changer de comportement alimentaire, mais aussi de s’interroger plus profondément sur les pratiques culinaires. Shirley G. s’étonne ainsi des ruptures de stocks dans les supermarchés :
« Pourquoi la farine et les pâtes ? Je réalise que les gens sont totalement déconnectés de ce dont leur corps a réellement besoin et de ce qui est bon pour nous »
La jeune femme se montre cependant optimiste pour les changements à venir : « Je pense que le confinement va pousser les gens à manger plus local ». Pour Eléana Bonnasse, la cuisine s’est révélée être un outil de confiance en soi : « C’est très gratifiant de se délester d’un préjugé dégradant sur soi-même. On peut être bon en cuisine, il suffit de s’y mettre. Ça a quelque chose d’assez émancipant de cuisiner pour soi. C’est un peu se montrer qu’on est capable d’être auto-suffisant, avec le support des producteurs bien sûr », se réjouit l’apprentie-cuisinière.
Si la fermeture de son restaurant évoque peu de points positifs à Pierre Carducci, le chef se réjouit d’avoir plus de temps pour cultiver son potager :
« On a planté de nouvelles plantes aromatiques et de nouvelles essences. On se concentre sur le produit brut plutôt que sur la façon de le transformer en somme »
Novice ou confirmé, photographe ou cuisinier, le temps long du confinement est l’occasion pour nombre d’entre nous de jouer des couteaux et autres moules à gâteau. Une tendance sur laquelle les chaînes télé n’ont d’ailleurs pas tarder à surfer. Ce soir à 18H45, comme tous les soirs de la semaine, vous pourrez regarder Cyril Lignac, en direct sur M6, concocter une de ses recettes en 50 minutes chrono. Ou Juan Arbelaez dans Quotidien sur TMC.
Morgane Mizzon
Agriculteurs : le point sur les blocages par région
Depuis mardi matin, les agriculteurs mènent des opérations escargot et des blocages dans toute la France, à l’appel de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et des Jeunes agriculteurs (JA). Ils protestent contre les arrêtés anti-pesticides, les accords de libre-échange et dénoncent aussi l' »agribashing« . Le point sur les opérations par région.
- Hauts-de-France :
Les agriculteurs de la Somme ont mis en place des barrages aux entrées d’autoroutes. Selon France Bleu Picardie, la circulation est particulièrement compliquée au rond point de l’A29 à Boves.
Les agriculteurs de la Somme @FDSEA80 @coordinationrur ont entamé ce matin des barrages filtrants aux entrées d’autoroutes pour dénoncer les zones de non traitement, l’agribashing ou encore les traités CETA et Mercosur pic.twitter.com/mBZLGroUfq
— France Bleu Picardie (@fbleupicardie) October 8, 2019
- Occitanie :
Les agriculteurs se sont installés sur le périphérique au sud de Toulouse (Haut-Garonne) et viennent de sortir un barbecue. L’opération s’est poursuivie jusqu’à 15h.
La RN88 a été bloquée jusqu’à 14h30, selon France Bleu Occitanie. Des tables de pique-nique y ont été dressées.
Les agriculteurs se sont également rassemblés sur le viaduc du Viaur (Tarn) où ils ont affiché ce message : « vous tuez vos paysans ».
La RN88 bloquée sans doute jusqu’à 14h30. Les agriculteurs ont inscrits de messages sur la route : stop #agribashing
Les tables de pique-nique vont être dressées pic.twitter.com/LmUZBGFcPO— France Bleu Occitanie (@bleuoccitanie) October 8, 2019
- Grand-Est
Des centaines de tracteurs bloquent l’accès aux autoroutes à six endroits en Alsace, indique France Bleu Alsace sur Twitter.
Manifestations contre l’#agribashing :
perturbations près de Mulhouse à la jonction A36/A35
sur l’A4 à Brumath
près de Sélestat
sur la N4 à Marlenheim
à Strasbourg à la jonction A4/A35
sur l’A35 à Roppenheim
► https://t.co/DgfKnQOrGd https://t.co/Fuy11wElfo— France Bleu Alsace (@bleualsace) October 8, 2019
- Normandie
Les exploitants ont commencé à se mobiliser sur l’A 84 dans les deux sens, Rennes-Caen et Caen-Rennes au niveau des échangeurs de Villedieu-les-Poëles, Fleury et Torigni. Un barrage filtrant était prévu entre 11 heures et 14 heures au rond-point de Guilberville. Une mobilisation s’est tenue sur le périphérique de Caen ce midi.
Barrage filtrant des agriculteurs à #Guilberville avec distribution de tracts et… Yaourts à boire de la #Manche pic.twitter.com/VjuXbyIcD0
— France Bleu Cotentin (@fbleucotentin) October 8, 2019
- Nouvelle Aquitaine
À Pau (Pyrénées-Atlantiques), les perturbations se concentrent autour du magasin Auchan et du centre commercial Quartier Libre. Une dizaine de véhicules ont bloqué la route de Morlanne (Pyrénées-Atlantiques).
►Pau : les perturbations se concentrent autour d’Auchan et Quartier Libre
► Sauveterre-de-Béarn : le rond-point des glaces est bloqué
► Le détail : https://t.co/BGN1lsCm5a pic.twitter.com/2oFUY0ALCP
— France Bleu Béarn (@Bleu_Bearn) October 8, 2019
- Pays de la Loire
Les agriculteurs se sont réunis à Angers (Maine-et-Loire), le long de la Maine. Ils bloquent aussi la D323 dans le sens de Atoll-Angers. À Laval (Mayenne), plus d’une centaine d’agriculteurs ont organisé une opération escargot. La préfecture a fait le point sur Twitter en alertant sur la fermeture de l’A81.
#manifestation #agriculteurs 🚜
🚧fermeture de l’#A81
➡️déviation mise en place par le boulevard de contournement sud de @Laval_la_Ville
➡️limitez vos déplacements, évitez le secteur@VINCIAutoroutes @PoliceNat_53 @Gendarmerie @sdis53 @lamayenne @DIR_Ouest— Préfet de la Mayenne (@Prefet53) October 8, 2019
— FDSEA 49 (@FDSEA49) October 8, 2019
La rédaction du Celsalab