Zinedine Zidane, ancien entraîneur français du Real Madrid, a publié une lettre ouverte lundi pour expliquer son départ du club le 27 mai dernier. Il y évoque le manque de « confiance » des dirigeants madrilènes.
« Je m’en vais car je sens que le club ne me donne pas la confiance dont j’ai besoin, ne m’offre pas le soutien (nécessaire) pour construire quelque chose à moyen ou long terme », a écrit Zinedine Zidane pour expliquer son départ de son poste d’entraîneur du Real Madrid, le 27 mai, dans une lettre ouverte publiée par le quotidien sportif espagnol As.
L’ancien numéro dix français explique notamment sa lassitude face aux remises en question des dirigeants, alors que le club n’a remporté aucun titre cette année. Le Real Madrid a terminé deuxième en Liga (championnat d’Espagne de football), à deux points de l’Atlético Madrid, et a été éliminé en demi-finales de la Ligue des champions.
« Heureusement que j’avais des garçons merveilleux »
« Cela m’a beaucoup fait mal quand j’ai lu dans la presse, après une défaite, qu’ils allaient me mettre dehors si je ne gagnais pas le match suivant. Cela m’a blessé, ainsi que toute l’équipe, car ces messages ont été intentionnellement divulgués aux médias, créant des interférences négatives avec le personnel, créant des doutes et des malentendus, a expliqué « Zizou ». Heureusement que j’avais des garçons merveilleux qui étaient à fond avec moi. Quand les choses ont mal tourné, ils m’ont sauvé avec de grandes victoires. Parce qu’ils croyaient en moi et qu’ils savaient que je croyais en eux. »
Zinedine Zidane avait rejoint le club madrilène de 2016 à 2018, années durant lesquelles il avait reçu neuf titres, dont trois en Ligue des champions. Il avait choisi de revenir au Real en 2018 « parce que le président Florentino Pérez me l’a demandé, bien sûr, mais aussi parce que vous me l’avez dit tous les jours ». Il s’en va un peu plus de deux ans plus tard avec un championnat d’Espagne (2020) et une Supercoupe d’Espagne en plus. « Passer vingt ans à Madrid a été la plus belle chose qui me soit jamais arrivée et je la dois à Florentino Pérez. »
Clemence Diligent