Le producteur de Michel Polnareff jugé pour diffamation

Le producteur de Michel Polnareff, Gérard Coullier sera jugé, ce mardi pour diffamation manipulatrice par le tribunal correctionnel de Marseille. Le chanteur Michel Polnareff réclame 300.000 euros à son producteur, accusé d’avoir nui à l’image du chanteur en laissant entendre qu’il avait simulé une maladie pour annuler deux concerts à Paris et Nantes, à la fin de l’année 2016.

Cette somme d’argent demandée au plaignant est la première étape vers un procès au fond dont la date sera fixée lors d’une nouvelle audience le 27 juin, a précisé le tribunal. Michel Polnareff demande 150.000 euros de dommages et intérêts pour « préjudice moral », 150.000 euros pour préjudice matériel, commercial, et « atteinte à son image », a précisé le président du tribunal en lisant la citation directe déposée par le chanteur.

« Je viens avec une mauvaise nouvelle, je ne pourrai pas assurer le show ce soir. J’en suis totalement désolé mais je suis dans un état d’épuisement total », avait annoncé le chanteur, l’air fatigué, dans une vidéo mise en ligne sur son compte Facebook. Le 13 décembre 2016, alors que Michel Polnareff était hospitalisé, Gérard Coullier avait déclaré sur Europe 1: « Je ne suis pas en mesure de contester l’avis médical, mais je ne suis pas convaincu. »

Garance Feitama

 

 

Photos de Kate Middleton seins nus : des « amendes très significatives » requises contre des journalistes

Les photos ont fait le tour du monde et scandalisé la famille royale britannique. En 2012, Closer et La Provence ont publié des photos de Kate Middleton, duchesse de Cambridge, seins nus. Le tribunal a requis des « amendes très significatives » contre les journalistes.

Des « amendes très significatives » ont été requises au tribunal correctionnel de Nanterre ce mardi contre deux représentants du magazine Closer et deux paparazzis présumés. Six journalistes, photographes et patrons de presse comparaissaient pour ces photos volées, attentatoires à l’intimité de la vie privée.

Me Jean Veil, l’avocat de Kate Middleton et de son mari, le Prince William,  a demandé « des sommes très importantes » de dommages et intérêts en réparation du préjudice subi.

Lou Portelli

Francis Heaulme : itinéraire du « routard du crime »

Francis Heaulme est de retour dans le box des accusés. Depuis mardi dernier, il comparait devant la cour d’assises de Metz, pour le meurtre en 1986 de deux enfants, Cyril Beining et Alexandre Beckrich, à Montingy-lès-Metz (Moselle). C’est le cinquième procès de cette affaire.

Il a déjà été condamné pour neuf meurtres, dont deux fois à la perpétuité. Le tueur en série est surnommé le « routard du crime ». En huit ans, il a traversé 37 départements, sans jamais conduire. Ses complices le conduisaient où il voulait avant, le plus souvent, de violer les victimes.

Son itinéraire :

Plus rien à perdre

Francis Heaulme a souvent avoué ses crimes, ses « pépins » comme il les appelle, avant de se rétracter. Déjà condamné sept fois – dont deux à perpétuité – pour meurtres, le condamné n’a plus rien à perdre d’un point de vue pénal. Depuis sa condamnation, il clame son innocence. Il n’a donc jamais avoué les faits mais a confirmé qu’en 1986, il habitait chez sa grand-mère près de Montigny-lès-Metz. Francis Heaulme a également affirmé avoir vu Cyril et Alexandre vivants, le 28 septembre, avant de les voir morts un peu plus tard.

Après l’acquittement de Patrick Dils quinze ans après son incarcération, la cour d’Assises va tenter de résoudre cette énigme judiciaire. Les familles des victimes, 31 ans après le meurtre de leurs enfants, ne pensent pas obtenir un jour la vérité. « Je n’attends plus rien » avait alors déclaré le père de Cyril, Jean-Claude Beining.

Lou Portelli

Deux jeunes jugés en appel pour avoir poignardé un étudiant à Toulouse

Deux jeunes hommes sont jugés en appel devant les Assises à partir d’aujourd’hui, accusés d’avoir poignardé un étudiant en février 2011. Agés de 25 et 27 ans, Hicham Ouakki et Driss Arab sont jugés pour la seconde fois pour « vol suivi de violences ayant entraîné la mort ». Ils avaient écopés de la perpétuité et de 20 ans de réclusion deux ans plus tôt.

Le 27 février 2011, peu avant 3 heures du matin, Jérémy Roze, 27 ans, étudiant en dernière année de pharmacie, était rentré à pied du centre-ville de Paris, après avoir passé la soirée avec des amis. Deux jeunes filles l’avaient retrouvé mort poignardé, à 200 mètres à peine de son domicile. L’autopsie avait révélé que la victime avait reçu un seul coup de couteau mortel au thorax.

Les auteurs du crime ont été retrouvés un mois après grâce à leurs puces électroniques de téléphone et des témoins.

Le procès en appel s’est ouvert avec une requête déposée par la défense demandant de nouvelles expertises psychologiques pour leurs clients, dans le but de tenir un « procès digne et équitable ». La première journée est consacrée à la personnalité des accusés, qui sont apparus très calmes dans le box, en présence de leurs familles et des proches de la victime.

Le verdict est attendu vendredi.

Alice Pattyn