BP affiche un bon premier trimestre

BP

La compagnie pétrolière BP a vu ses bénéfices atteindre 1 449 milliards de dollars (1,3 million d’euros) au premier trimestre 2017. Une très bonne nouvelle pour le groupe, qui accusait une perte de 583 millions de dollars à la même période l’année dernière.

Cette hausse s’explique par la forte reprise des cours du pétrole depuis la fin de l’année 2016, grâce à l’accord sur la réduction de la production conclu par les pays de l’OPEP et leurs partenaires. Le passage, en un an, du prix du baril de 30 à 50 dollars a offert à BP une hausse de 45% son chiffre d’affaire.
La compagnie britannique s’est également appuyée sur une politique de réduction des coûts. Ses investissements ont atteint 3,5 milliards de dollars ce trimestre, soit un milliard de moins que l’an passé à la même période.

 

Gautier VIROL

Le FMI salue les réformes engagées par les pays du Golfe

Jihad Azour

Les réformes lancées dans les pays du Golfe face à la baisse des prix pétroliers vont “dans la bonne direction”, d’après le directeur régional du FMI, Jihad Azour. « Si elles continuent sur cette voie durant les trois ou cinq prochaines années, le niveau du déficit sera inférieur à 2% », a-t-il expliqué à l’AFP.

Depuis la mi-2014, les revenus pétroliers des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui regroupe l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar, ont fortement baissé. Il leur a donc fallu revoir leur modèle économique et baisser leurs dépenses publiques.

Parmi les réformes mises en place par les pays du CCG se trouvent la baisse des subventions aux produits pétroliers, la fin de la gratuité de certains services publics ainsi que l’instauration d’une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en 2018.

Pour M. Azour, l’imposition d’une telle taxe est un « pas important » qui aidera à diversifier les revenus hors pétrole et à renforcer les institutions fiscales. Le rapport régional du FMI montre d’ailleurs que le taux de croissance du secteur non-pétrolier dans les monarchies du Golfe devrait passer d’environ 2% en 2016 à 3% cette année.

 

Gautier VIROL