Le studio bordelais Asobo Studio sort mardi un jeu vidéo très attendu et qu’il a créé de toutes pièces : « A Plague Tale : Innocence ». L’entreprise fait référence dans le domaine depuis plus d’une quinzaine d’années. Ses opus avaient été très salués jusque là, mais uniquement dans le cadre de commandes. L’équipe sort aujourd’hui ce nouveau jeu sur PC, PlayStation 4 et Xbox One, l’aboutissement de quatre ans et demi de travail à la conception et au développement de cette aventure médiévale.
Dès les premières previews présentées il y a un mois et demi, le projet s’était attiré les enthousiasmes et les attentes. Le joueur pourra suivre la jeune Amicia et son petit frère Hugo qu’elle devra protéger, dans un périple entre la Dordogne et les Pyrénées et dans un XIVe siècle ravagé par la peste noire. Une reconstitution donc historique et fidèle, à la fois sensible et violente. Le projet a mobilisé 45 personnes et coûté environ 10 millions d’euros.
Au lendemain d’un échange avec François-Xavier Bellamy (LR), la tête de liste LREM Nathalie Loiseau a critiqué le positionnement « très très très à droite » du candidat Les Républicains. L’ancienne ministre des Affaires européennes dénonce le rapprochement de la droite française avec Viktor Orban, le Premier ministre hongrois. Nathalie Loiseau estime que ce dernier organise un régime autoritaire contraire aux valeurs de l’Union européenne.
L’été arrive, et avec lui, la saison des sports nautiques. Alors pour être à la pointe de la tendance à la plage, une start up française basée à Perpignan a élaboré « Power Foil », un surf électrique volant.
Un surf électrique volant, qui dessine des arabesques impressionnantes au-dessus de l’eau. C’est l’attraction du moment pour les touristes et les Perpignanais qui déambulent sur le port de Collioure. Mis au point par une PME française, ce surf nouvelle génération, ne sera proposé à la vente qu’à partir du mois de juin.
Chris Defrance, patron de Redwoodpaddle, réalise pour l’instant les derniers essais de son bijou technologique : un surf électrique sur foil, qui n’est autre qu’une aile profilée qui se déplace dans l’eau et permet à la planche de voler grâce à la force qu’elle transmet au support. Les débuts n’ont pas toujours été probants, avoue Chris Defrance à l’AFP. « Pour les premiers essais, on allait dans des criques, on se cachait. Parfois ça marchait dans l’atelier, et plus du tout quand on le mettait à l’eau ». Mais aujourd’hui ces échecs ne sont plus que de mauvais souvenirs. A peine s’est-il hissé sur sa planche que le surfeur décolle au-dessus de la surface de la mer d’un simple coup d’accélérateur. Nommé « Power Foil », ce surf électrique peut atteindre jusqu’à 40 km/h et dispose d’une autonomie de près d’1h30, soit presque le double d’une planche électrique banale ne bénéficiant pas de « foil ».
Sa technique ? Prendre un maximum de vitesse avant de s’incliner, de réaliser une courbe et d’enchaîner sur un virage nerveux avant de revenir au point de départ.
« Un bon produit »
Après plus de deux ans d’élaboration, la PME made in Midi-Pyrénées est fière d’avoir enfin sorti son invention. Avec 1,5 million de chiffre d’affaires réalisé en 2017, elle s’impose comme une référence montante sur le marché des sports nautiques en France grâce aux surfs et paddles qu’elle produit entre l’hexagone et l’Asie, avant de les commercialiser en ligne.
Le CSA (Conseil de l’Audiovisuel) a officiellement ouvert la période de campagne électorale pour les élections européennes dans les médias audiovisuels. Cette période s’étalera de ce lundi 13 mai jusqu’au 24 mai. Pour ce scrutin il applique pour la première fois les dispositions de la loi du 25 juin 2018. Celles-ci modifient les règles de la campagne audiovisuelle.
Alors que la campagne électorale pour les élections a officiellement été lancée, les dispositions concernant le temps de parole accordé aux candidats sont floues. Pour comprendre, le Celsalab détaille les questions qui se posent.
Comment ça se passait avant ?
En 2014 les partis qui étaient représentés à l’Assemblée nationale ou au Sénat se répartissaient deux heures de temps de parole contre une heure pour les formations non-représentées au Parlement. Ces derniers disposaient chacun d’à peine cinq minutes.
Et maintenant ?
Cette année ce sont 312 minutes de temps d’antenne qui sont découpées en trois « fractions ».
Les formations disposeront chacune de 3 minutes de temps d’antenne, soit 102 minutes réparties entre les 34 listes. Ces 3 minutes seront découpées en deux spots publicitaires d’une minute trente. C’est le minimum accordé à tous les partis.
La deuxième fraction attribue 120 minutes d’antenne à répartir entre les listes enregistrées « au prorata du nombre de députés, de sénateurs et de représentants des élus en France au Parlement européen ayant déclaré les soutenir », selon le CSA. Sénateurs, députés et eurodéputés ont été sollicités par les bureaux du Sénat et de l’Assemblée pour savoir derrière quelle tête de liste ils se rangeaient. Les deux heures sont ainsi réparties entre les listes en fonction des soutiens obtenus. Ainsi LREM/MoDem disposent de 55 minutes. En revanche la France Insoumise, arrivée quatrième à la dernière élection présidentielle obtient 4 minutes et 28 secondes.
Enfin, pour ne pas léser les partis ayant une faible représentativité, le CSA a mis à disposition 90 minutes de « correction ». Celles-ci se fondent sur les intentions de vote et la participation des listes dans le débat public. Le Rassemblement National aura donc droit à 42 minutes.
Qu’en est-il de la parole présidentielle ?
Les chaines de l’audiovisuel vont devoir suivre certaines règles qui s’appliqueront aussi aux futures allocutions du président de la République Emmanuel Macron. Avant la réforme, l’exécutif et les membres du gouvernement disposaient d’un tiers du temps de parole à la télévision et la radio. Les autres listes se répartissaient les deux-tiers restant, en fonction de leur représentativité. Dorénavant les discours du Président seront également pris en compte dans le temps de parole de LREM/ MoDem, s’il est question d’Europe.
Pourquoi ce changement ?
En 2017, à deux semaines du scrutin des législatives, le parti du nouveau président Emmanuel Macron conteste les douze minutes qui lui sont accordées par le CSA. Ce temps d’antenne est prévu par l’article 167-1 du code électoral concernant les partis non-représentés par un groupe parlementaire à l’Assemblée. Le Conseil constitutionnel lui donne raison et oblige le législateur à modifier la loi.