Présidentielles américaines : un nouveau candidat à la primaire démocrate

Steve Bullock, le gouverneur du Montana, nouveau candidat démocrate à la course à l’investiture présidentielle aux Etats-Unis. / Crédit : Yellowstone National Park – Wikipédia

La course à la présidentielle américaine, qui aura lieu en 2020, compte désormais un nouveau candidat. Steve Bullock, 53 ans, a annoncé mardi 14 mai sa candidature à la primaire démocrate, élevant le nombre de prétendants à 22, un record. Le candidat démocrate occupe la fonction de gouverneur du Montana, un Etat rural du nord des Etats-Unis. Dans sa vidéo de campagne, il a affirmé sa capacité à séduire l’électorat républicain, en arguant la reconduction, en 2016 de son mandat de gouverneur du Montana, où Donald Trump avait obtenu un soutien important lors de la dernière élection présidentielle. Il devra se confronter au favori de la primaire démocrate, l’ancien vice-président sous Barack Obama, Joe Biden.

Agathe Harel avec l’AFP.

Soudan : les militaires responsables de violences meurtrières

Les manifestations de la veille avaient fait six morts dans la capitale. / Crédit : Pixabay.

L’ambassade des Etats-Unis à Khartoum fait porter au Conseil militaire la responsabilité des violences qui ont fait six morts lundi dans la capitale soudanaise. Cinq civils et un militaire ont été tués par des hommes armés non identifiés qui ont tiré sur les manifestants rassemblés devant le QG de l’armée. C’est la première fois depuis la destitution et l’arrestation par l’armée du président Omar el-Béchir le 11 avril qu’ont lieu des violences mortelles lors de manifestations.

Le Conseil militaire, qui a pris le pouvoir après la mise à l’écart de Omar el-Béchir, a attribué ces violences à des « éléments » cherchant à faire dérailler le processus politique avec les chefs de la contestation. La chancellerie américaine a exhorté le conseil et l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC) à ne pas laisser les violences peser sur les négociations sur la transition politique. « Nous encourageons le peuple soudanais à continuer d’exprimer son désir d’un Soudan pacifique et démocratique d’une manière non violente et à ne pas se laisser provoquer par les actions de ceux qui s’opposent au changement« , a-t-elle conclu.

Cécile Da Costa avec AFP

Etats-Unis-Israël : un an après le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, où en sont leurs relations ?

Il y a un an, jour pour jour, Donald Trump rompait avec la continuité diplomatique des Etats-Unis vis-à-vis d’Israël en transférant l’ambassade américaine à Jérusalem. Une preuve de leur reconnaissance controversée de la ville comme capitale de l’Etat hébreu.
Le président américain Donald Trump lors de sa visite au Mur des Lamentations, en mai 2017. / Crédit : Matty Stern/U.S. Embassy Tel Aviv

Le 14 mai 2018, alors que la conseillère à la Maison Blanche, et fille du président, Ivanka Trump dévoilait la plaque commémorative sur le mur de l’ambassade flambant neuve, de violents affrontements avaient lieu au même moment à la frontière entre Gaza et Israël, faisant 58 morts et plus de milles blessés parmi les manifestants. Cette date, choisie par Donald Trump, n’est pas anodine : elle coïncide avec le 70e anniversaire de la création d’Israël, et par la même occasion, celui de la reconnaissance de l’Etat hébreu par les Etats-Unis sous la présidence d’Henry Truman. Elle marque également le début de l’exode de plus de 700 000 Palestiniens, expulsés de leurs terres. 

Un rapprochement historique

Alors que son prédécesseur, Barack Obama, dénonçait ouvertement la politique de colonisation de l’Etat d’Israël en Cisjordanie (condamnée par le droit international), avait soutenu la création d’un Etat palestinien et dégagé un fonds de plus de 200 millions de dollars à destination de l’Autorité palestinienne aux dernières heures de son mandat, Donald Trump s’était positionné, dès son investiture, en ami d’Israël.
Dès 2016, le président américain avait annoncé qu’il nommerait comme nouvel ambassadeur américain en Israël David Friedman, proche de la droite conservatrice israélienne. Un an plus tard, le chef de l’Etat américain reconnaissait officiellement Jérusalem comme capitale israélienne. En mai 2017, Donald Trump avait à nouveau marqué l’histoire de l’amitié israélo-américaine en devenant le premier chef d’Etat américain à se recueillir au mur des Lamentations, lieu sacré du judaïsme, à Jérusalem.

Processus de paix entre Israël et Palestine

Malgré le rapprochement diplomatique entre les Etats-Unis et Israël, Donald Trump affirme,depuis le début de son mandat son intention de décrocher un accord de paix pour mettre fin au conflit israélo-palestinien, une tentative échouée par tous les précédents présidents américains. Les pourparlers sont au beau fixe depuis 2014. Jared Kushner, le gendre de Donald Trump, occupe les fonctions de conseiller présidentiel pour le Proche-Orient. Issu d’une famille juive orthodoxe, il a été mandaté par le Président pour s’emparer de la question brûlante du processus de paix entre Israël et Palestine. Un plan devrait être dévoilé le 4 juin, à l’issue du ramadan. Toutefois, l’Autorité palestinienne, en froid avec Washington, qu’elle juge pro-Israël, a d’ores et déjà rejeté le consensus.

Agathe Harel

Vladimir Poutine reçoit le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo

Le président russe Vladimir Poutine a rencontré mardi Mike Pompeo / Crédit : Lenny Flank, Flickr

Mardi 14 mai, le président russe Vladimir Poutine reçoit Mike Pompeo, chef de la diplomatie américaine. L’enquête du procureur Mueller sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016 maintenant achevée, le gouvernement de Donald Trump espère un réchauffement des relations entre les deux pays. Les tensions avec l’Iran, la situation au Venezuela et le cas ukrainien ont pour le moins tendu leurs relations depuis quelques semaines. 

Mike Pompeo rencontrera d’abord son homologue russe avant de s’entretenir avec Vladimir Poutine. En juin, Donald Trump rencontrera à son tour le chef d’Etat lors du sommet du G20, au Japon.

Audrey Dugast