Mort de Nahel : un an après les faits, sa mère appelle à une marche le 29 juin

Nahel a été tué par un tir policier il y a presque un an.

La marche doit avoir lieu à Nanterre (Hauts-de-Seine), ville où Nahel a été tué par le tir d’un policier le 27 juin 2023 après un refus d’obtempérer. 

Un an après la mort de son fils par un tir policier suite à un refus d’obtempérer, la mère de Nahel a appelé hier sur le compte Instagram @justicepournahel à une marche le 29 juin 2024. Mounia Merzouk encourage à se rassembler à Nanterre, ville où l’adolescent a été tué le 27 juin 2023, pour dénoncer « l’impunité policière » et « pour réclamer justice pour Nahel ».

La marche organisée par la mère de l’adolescent aura lieu au 74 avenue Pablo Picasso à Nanterre, à quelques centaines de mètres de l’endroit où le jeune homme est mort.

Après quelques mois de détention, le policier qui avait tiré sur l’adolescent de 17 ans est aujourd’hui sous contrôle judiciaire en attendant son procès. La mère de Nahel s’était confiée à Elle et avait déclaré être « morte à l’intérieur ».

La mort de Nahel avait provoqué une vive émotion en France et des manifestations s’étaient organisées dans tout le pays, menant souvent à de violentes émeutes.

Camille Sciauvaud

Sri Lanka : un couvre-feu national après des affrontements entre chrétiens et musulmans

Les attentats du 21 avril dernier ont exacerbé les tensions dans ce pays à majorité Bouddhiste, où les musulmans représentent 10% de la population, contre 7.6% pour la communauté chrétienne. / Crédit : Pixabay.

Un couvre-feu a été mis en place dans six villes sri lankaises du nord-ouest du pays à la suite de violents heurts opposant des groupes chrétiens et musulmans. Dans la journée, plusieurs groupes chrétiens ont attaqué des mosquées et des boutiques tenues par des musulmans. Ces violences, n’ayant fait aucun blessé selon les premiers rapports, interviennent après les attentats djihadistes qui ont fait près de 290 morts à Pâques. La police est intervenue pour contrôler la foule à l’aide de gaz lacrymogènes et de tirs d’avertissement. Par crainte d’une propagation de la violence, le couvre-feu a été étendu à l’ensemble de la région. Plus tôt dans la journée, les autorités ont interdit l’utilisation de réseaux sociaux comme Facebook et WhatsApp après le début des premiers affrontements.

Cécile Da Costa