La Russie accuse les USA de « faire semblant » de lutter contre l’EI

L’armée russe, qui intervient en Syrie en appui des forces gouvernementales du pays, a accusé mardi les Etats-Unis de « faire semblant » de combattre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) afin de « compliquer » l’avancée des troupes du régime.

Selon le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, la coalition internationale menée par Washington a réduit ses opérations en Irak pour permettre aux combattants de l’EI de se replier dans l’est de la Syrie, où l’armée de Bachar al-Assad progresse dans la région de Deir Ezzor, la dernière aux mains des jihadistes.

« Tout le monde voit que la coalition menée par les Etats-Unis fait semblant de combattre l’Etat islamique, spécialement en Irak, mais continue de soi-disant combattre activement l’EI en Syrie« , a-t-il déclaré dans un communiqué. Depuis le début de l’intervention militaire russe en Syrie en septembre 2015, Moscou a à plusieurs reprises accusé les Etats-Unis de soutenir l’EI ou la branche syrienne d’Al-Qaïda, l’ancien Front Al-Nosra et actuel Front Fateh al-Cham, et appelé Washington à « arrêter de faire des avances aux terroristes« .

Clément Dubrul

Huit morts dans un attentat à Kaboul

Un attentat contre un convoi de l’Otan a fait ce mercredi matin huit victimes et plus d’une vingtaine de blessés près de l’ambassade américaine à Kaboul, en Afghanistan. L’attaque-suicide à la voiture piégée a été revendiquée par l’organisation État Islamique (EI). Les victimes sont pour la plupart des civils. L’Otan a indiqué que trois soldats de la coalition ont été blessés. Selon les forces américaines, « leurs jours ne sont pas en danger ».

« L’après-attaque à #Kaboul qui visait un convoi américain plus tôt dans la matinée. L’EI a revendiqué l’attaque, 8 personnes ont été tuées. »

L’attaque intervient moins d’un mois après le largage par les États-Unis de la « mère de toutes les bombes », la plus puissante bombe non-nucléaire jamais utilisée dans des combats, contre des souterrains utilisés par l’EI dans la province de Nangarhar, à l’est de la capitale.

Quelques jours avant l’attentat, les Talibans avaient annoncé le lancement de leur « offensive du printemps », lors de laquelle ils avaient menacé de s’en prendre aux troupes étrangères présentes sur le territoire. Cette offensive marque le début de la saison des combats après une trêve hivernale.

Malgo Nieziolek