Cyclisme : Samuel Sanchez écope de 2 ans de suspension

Samuel Sanchez vêtu du maillot à pois, celui du meilleur grimpeur, sur le Tour de France 2011. / Crédit : Flickr (instants-cyclistes.fr)

Le verdict est tombé. Le cycliste espagnol Samuel Sanchez écope de deux ans de suspension. Champion du monde 2008, il a été suspendu après un contrôle antidopage positif à l’hormone réalisé en août 2017. Ce dernier avait entraîné son éviction de l’équipe BCM pour laquelle il courait depuis 2013.

Le coureur est privé de toute compétition jusqu’au 16 août 2019, selon l’Union cycliste internationale (UCI). Âgé de 41 ans, il avait été contrôlé positif à l’hormone une première fois en 2010, l’année de sa troisième place au Tour de France.

Cette décision pourrait être renvoyée en appel par l’agence espagnole et l’agence mondiale antidopage (AMA), dont le nouveau dirigeant va être nommé mardi après-midi.

Lise Boulesteix avec AFP

Giro : Fernando Gaviria s’impose au sprint

Elia Viviani (Deceuninck – Quick-Step) s’est imposé au sprint sur cette troisième étape du tour d’Italie. Monotone, cette étape entre Vinci et Orbetello a été rythmée par une météo grise et un vent puissant.
Le peloton prend tout l’espace de la route et aucune échappée ne semble se dessiner. / Crédit : Flickr – Simon Harrod

Le Colombien Fernando Gaviria s’est imposé au sprint lors de cette troisième étape du Giro. C’est la sixième victoire d’étape de sa carrière sur le tour d’Italie. Le Français Arnaud Démare est troisième et il s’est distingué lors des deux sprints intermédiaires de cette étape.

Tout s’est joué sur les cinq derniers kilomètres. A 20 kilomètres de l’arrivée de cette étape rythmée par le vent et une météo maussade, le dénouement était encore indécis. Le peloton roulait à une vitesse moyenne de 40 km/h et aucun coureur ne se détachait encore. Pourtant, les 20 derniers kilomètres, sur le littoral et exposés aux vents sont jugés décisifs.

Les coureurs ont parcouru 220 km lors de cette étape qui reliait Vinci à Orbetello. Une troisième étape sans difficulté particulière, les pentes ne dépassant pas les 5%. Seule une montée, le Poggio L’Apparita au km 162.3 a donné du fil à retordre aux coureurs.

Le Japonais Sho Natsuyama (Nipo) a réalisé une échappée solitaire dès le début de la course. C’est un pari rare et risqué qui n’a pas été payant pour le cycliste. Avec une vitesse moyenne de 36 km/h, il a devancé le peloton pendant les 100 premiers kilomètres de l’étape affichant même parfois une avance de plus de six minutes sur ses adversaires. Mais à près de 80 km de l’arrivée, changement de scénario. Sho Natsuyama a été repris par l’équipe Trek-Segafredo. Le coureur japonais, 172e au classement, n’a pas réussi à suivre le rythme soutenu imposé par l’avant du peloton.

Arnaud Démare appuie sur la pédale

Le Français Arnaud Démare (FDJ) a pris la tête du peloton lors du premier sprint intermédiaire de cette étape. Une avancée qui lui permet d’atteindre la 4e positon du classement par points, avec 14 points au compteur. Il se rapproche ainsi du maillot cyclamen. Le Français a ensuite renouvelé l’expérience en prenant aussi la tête du peloton lors du second sprint intermédiaire du jour. Il prend alors la pole position du classement des sprints intermédiaires avec 12 points.

Course neutralisée

À quelque 70 kilomètres de l’arrivée, le drapeau rouge a été brandi. La course a alors été neutralisée pendant quelques minutes avant de reprendre normalement son cours, sans qu’aucune information officielle n’ait été donnée aux équipes. Le passage d’un train sur un passage à niveau serait à l’origine de cette neutralisation.

Aucune chute spectaculaire pendant cette étape de plaine. Seul Geoghegan Hart (Ineos) a chuté pendant la traversée de la ville de Grosseto. Malgré un genou droit écorché, il n’a pas été contraint à l’arrêt. Raccompagné dans le peloton par deux coéquipiers, il a ensuite continué à rouler.

Plusieurs coureurs se sont également accrochés à 5 kilomètres de l’arrivée. Cette chute groupée a divisé le peloton en deux à quelques minutes de l’arrivée.

Lise Boulesteix

Cyclisme : les adieux émouvants d’un coéquipier de Michael Goolaerts

Le coéquipier de Michael Goolaerts chez Vérandas Willems-Crélan, Wout Van Aert , a écrit une lettre à son ami décédé lors de Paris-Roubaix dimanche.

Le coureur belge de 23 ans Michael Goolaerts s'est éteint dimanche 8 avril à 22h40 des suites d'un arrêt cardiaque.
Le coureur belge de 23 ans Michael Goolaerts s’est éteint dimanche 8 avril à 22h40 des suites d’un arrêt cardiaque.

Le coureur Wout Van Aert a publié sur son site personnel une lettre d’adieu, adressée à son coéquipier. En voici quelques extraits, traduits par un média belge, et repris par nos confrères de L’Equipe.

«Tous mes résultats de cette première partie de saison ont disparu en regard de la mort de notre équipier Michael Goolaerts. Je termine ainsi ma campagne routière avec un goût très amer. Cela reste irréel. Je connais Michael depuis que j’étais aspirant. Nous sommes tous deux nés en 94 et en plus, originaires de la même région. Nous avons donc couru depuis très longtemps ensemble, la plupart du temps comme concurrents. Ce n’est que depuis l’an passé que nous sommes équipiers.

Je me souviens de Michael comme de quelqu’un toujours souriant, jamais négatif et toujours extrêmement motivé. Et très talentueux, même s’il lui a fallu un peu plus de temps que moi pour grandir. Il avait pourtant fait un grand pas en avant cette année. Qu’il se soit totalement dévoué à mon profit tout le printemps en dit long sur sa mentalité. (…) L’Enfer du Nord mène au paradis, dit le slogan de Paris-Roubaix. Je ne sais pas ce que je dois en penser aujourd’hui… (…) S’il vous plaît, gardez en vie le souvenir de Michael ! Souvenez vous de lui comme je vais le faire : un gars espiègle avec un éternel sourire. Il restera toujours une source d’inspiration. Repose en paix là-haut, mon ami !»

Par ailleurs, une minute de silence a été observée en hommage au jeune belge décédé dimanche, par les coureurs au départ de Paris-Camembert.

Imen Mellaz

Tour d’Espagne 2018 : Cofidis convié avec trois équipes espagnoles

L’équipe française Cofidis et les formations espagnoles Caja Rural-RGA, Burgos-BH et Euskadi-Murias ont été invitées pour le Tour d’Espagne 2018, ont annoncé mardi les organisateurs qui ont privilégié la fibre nationale au détriment d’équipes régulièrement conviées, comme les Français de Direct Energie. Pour cette 73e édition de la Vuelta, le peloton sera composé de 22 équipes, les 18 formations de première division (World Tour) étant qualifiées d’office.

Cofidis a l’avantage de pouvoir aligner des leaders espagnols comme Jesus Herrada ou Dani Navarro sur cette Vuelta, qui sera courue du 25 août au 16 septembre entre Malaga et Madrid. Caja Rural est également une habituée de l’épreuve espagnole, tandis que Burgos-BH et Euskadi Murias présentent des profils plus inexpérimentés.

Le Tour d’Espagne 2018 s’élancera de Malaga par un contre-la-montre individuel avant de s’achever trois semaines plus tard à Madrid.

Imen Mellaz avec AFP