Constituant son équipe pour mener à bien la réforme de l’audiovisuel public, la ministre de la culture Françoise Nyssen a décidé de faire appel à l’ancienne journaliste Isabelle Giordano. Présentatrice du “Journal du cinéma“ jusqu’en 2002 sur Canal+, elle a par la suite travaillé pour France 3, France 2 et France Inter. Plus récemment, elle occupait le poste de directrice générale d’UniFrance, la structure chargée de la promotion du cinéma français à l’étranger. Un atout de taille puisque, selon Le Parisien, c’est sur cette question spécifique qu’elle interviendra au sein de l’équipe.
Le spiritisme asiatique s’invite au musée du quai Branly – Jacques Chirac à travers une exposition qui débute ce mardi jusqu’au 15 juillet prochain.
Qui osera croiser le regard d’une femme-chat vengeresse ou faire face à des revenants affamés ? Aujourd’hui débute l’exposition “Enfers et Fantômes d’Asie“ au musée du quai Branly – Jacques Chirac. Une présentation vaste et détaillée d’histoires d’épouvantes et de mythes surnaturels de l’Asie du XVIe siècle à nos jours. De nombreux supports comme le cinéma, l’art religieux, le théâtre traditionnel, le manga et les jeux vidéo nous permettent d’évoluer tout au long du parcours dans l’imaginaire asiatique. Des estampes du maître Hokusai au célèbre jeu Pac-man, en passant par l’extravagant cinéma d’horreur japonais (J-Horror), l’exposition se concentre essentiellement sur le folklore chinois, thaïlandais et japonais où l’engouement populaire pour l’occulte à considérablement influencé les productions culturelles.
De la religion à l’art populaire
À l’origine c’est le bouddhisme, religion majoritaire de ces trois pays qui a contribué à la construction de ces fabulations collectives. Toutefois, c’est en marge de cette dernière et dans l’art populaire que la représentation des spectres s’est développée. De célèbres histoires comme celles d’Hannya (une femme sous l’emprise de la jalousie qui peut se changer en démon) au Japon ou de Nang Nag en Thaïlande proviennent d’abord de la transmission orale et écrite avant d’être adaptées au théâtre traditionnel (kabuki), et au cinéma. Au détour d’un couloir, une pièce est remplie de créatures fantastiques. Connus dans la religion shintoïste sous le nom de « yôkaï », ces esprits déchus de la nature peuvent être à l’origine de phénomènes étranges et incarner la peur de certains lieux. Encore aujourd’hui, les manga et les films d’animation continuent à faire appel à eux, preuve que les fantômes ne meurent vraiment jamais.
L’art contemporain asiatique à l’honneur
L’exposition accorde enfin une place de choix à la création contemporaine. Des installations vidéoludiques reproduisant les enfers ou des décors créés par un studio d’effets spéciaux thaïlandais viennent agrémenter le parcours et nous plonge un peu plus dans l’univers dérangeant de l’horreur “Made in Asia“. Attention tout de même aux apparitions fantomatiques en hologramme d’une femme pendue qui plongera son regard dans le vôtre : Certains ne s’en sont toujours pas remis…
Cette web-série Arte met en lumières les problèmes des sociétés arabes à travers la vision de la génération Y.
« I follow », comme « je te suis » sur les les réseaux sociaux, c’est le nom de la nouvelle web-série d’Arte présentée par Tilo Jung, un journaliste allemand. A travers six épisodes, il discute avec des internautes arabes sur le rôle des femmes, l’athéisme, la religion. L’esthétisme léché et l’originalité du format s’adressent aux jeunes générations du monde entier, tout en déconstruisant les clichés des sociétés arabes. Un must watch.
À l’approche de sa sortie annoncée pour le 20 avril prochain, le nouvel opus de la franchise de Sony Santa Monica dévoile ses subtilités au compte-gouttes.
Amateurs de « beat-them-all » réjouissez-vous, le spartiate le plus sanguinaire de la Playstation revient fin avril pour une nouvelle aventure ! Bien plus profond que ses ancêtres en terme de scénario mais toujours aussi épique dans ses phases de combat, ce nouveau volet s’impose déjà comme un des jeux phares de ce début d’année. Désormais barbu, Kratos a troqué ses lames contre une hache imposante et évoluera dans un nouveau monde aux inspirations nordiques. Il sera également accompagné de son fils Atreus, une intelligence artificielle (IA), qu’il sera possible de faire évoluer tout au long de l’histoire.
Une suite de la saga accessible à tous
Changement de mythologie, évolution du gameplay, scénario plus construit et personnages mieux définis, tout portait à croire que God of War PS4 serait un reboot de la franchise. Pourtant, il n’en est rien. Le creative director Cary Barlog l’avoue lui même, il s’agit bien d’une suite directe. « Il existe un point d’ancrage fort avec les autres épisodes de la saga. » Il ne sera cependant pas nécessaire de connaître le passé de Kratos pour apprécier ce nouveau jeu. Lors d’un événement consacré au jeu par la branche Asie du Sud-Est de Sony Interactive, Aaron Kaufman du pôle communication de Sony Santa Monica parlait d’une « décision assumée » par l’ensemble de l’équipe de développement. « Il nous était très important de ne pas avoir à expliquer le passé de Kratos ou bien où il se trouvait depuis les événements grecs car nous voulons que les joueurs se concentrent dès le départ sur le voyage qui les attend. » expliquait-t-il. Les néophytes pourront donc eux aussi profiter de ce nouveau God of War au même niveau que les aficionados de la franchise. Le jeu est d’ailleurs disponible en précommande si vous aviez peur de passer à côté.