Le tombeau de Napoléon Ier se trouve en plein coeur des Invalides, à Paris. / Crédit : Wikipédia
La Fondation Napoléon et le musée de l’Armée se sont associés pour lancer une souscription en ligne, afin de rénover le tombeau de l’Empereur, ainsi que ceux de ses frères. Les travaux, estimés à 800 000€, doivent remettre en état les sols de pierre, d’émail et de marbre sous le sarcophage de Napoléon, quant à lui resté en bon état. Les pierres tombales et quelques dorures profiteront également d’une remise en état.
Une restauration qui devenait nécessaire en prévision de la « saison Napoléon », qui se tiendra en 2021 pour célébrer le bicentenaire de sa mort, en 1821 à Sainte-Hélène. Des expositions, conférences et concerts seront ainsi organisés partout en France.
Les dons feront l’objet des déductions fiscales habituelles (66% du montant du don déductible de l’impôt sur le revenu), et « chaque contributeur se verra remettre un diplôme spécial », assure Le Point. « Les dons égaux ou supérieurs à 1 500 euros donneront droit à une médaille commémorative spécialement frappée pour l’occasion », ajoute l’hebdomadaire.
Les fans attendaient avec impatiente le retour de Naruto après 5 ans d’absence./ Crédits: cocamert – Creative Commons
Le premier chapitre de « Samurai 8 » est disponible en ligne depuis ce matin sur le site de l’éditeur Kana, au lendemain de sa publication au Japon dans le prestigieux magazine Weekly Shonen Jum. Les deux premiers tomes seront ainsi publiés chaque semaine chapitre par chapitre, avant une sortie en librairie à la fin de l’année. Objectif pour l’éditeur : renouveler le succès planétaire de « Naruto », dont les 72 tomes s’étaient vendus à plus de 250 millions d’exemplaires partout dans le monde.
Pour ce nouveau manga, l’intrigue se situe dans une galaxie futuriste où les samouraïs sont des transhumains détenteurs d’étonnants pouvoirs. Hachimaru, jeune héros de la série, espère devenir l’un des leurs, mais ses gros problèmes de santé viennent compromettre son rêve. Sa rencontre avec Daruma, un esprit guerrier réincarné en chat, pourrait bien changer sa destinée…
La cérémonie d’ouverture du dixième Festival Lumière aura lieu vendredi après-midi à Lyon. Pendant une semaine, 180 films seront projetés et l’actrice Fane Fonda va recevoir le Prix Lumière 2018.
Pendant une semaine, le Festival Lumière 2018 s’installe à Lyon où seront projetés 180 films et comme chaque année une personnalité du cinéma est récompensée du Prix Lumière. Ce sera Jane Fonda pour cette dixième édition.
« Je suis honorée par l’invitation du festival Lumière et des Lyonnais, » a déclaré Fane Fonda au moment de l’annonce du Prix Lumière, elle succède ainsi à Clint Eastwood. Cette récompense permet de célébrer la famille Fonda et en particulier l’acteur américain et père de l’actrice, Henry Fonda.
Le Prix Lumière a été créé par Thierry Frémaux et Bertrand Tavernier afin de célébrer à Lyon une personnalité du septième art, à l’endroit même où le cinématographe a été inventé par Louis et Auguste Lumière et où ils ont tourné leur premier film, « Sortie d’usine », en 1895. Cette année, les visiteurs pourront apprécier un remake de ce court-métrage historique réalisé par Martin Scorsese.
Pendant cette semaine, la ville lumière accueille également plusieurs expositions autour du septième art, notamment un affichage de photographies de Charlie Chaplin. Les amateurs de cinéma pourront ainsi découvrir des clichés issue des archives familiales où les dessous de son travail sont mis à l’honneur.
La loi « fake news » a été adoptée en seconde lecture par les députés de l’Assemblée nationale, dans la nuit du mardi 9 au mercredi 10 octobre. La création d’un conseil de presse est prévue dans le texte législatif, emboitant le pas à d’autres pays européens.
Francoise Nyssen à la sortie d’un conseil des ministres, en juillet 2017 / AFP / Bertrand GUAY
Si la loi fake news ne fait pas consensus parmi la classe politique -certains la jugent inutile, voire liberticide- le projet de création d’un conseil de presse, mis en avant par la ministre de la Culture Françoise Nyssen, met quasiment tout le monde d’accord. Jean-Luc Mélenchon, député La France Insoumise, s’est d’ailleurs félicité mardi 9 octobre que le gouvernement reprenne sa proposition de mise en place d’un organe qui veillerait sur le bon fonctionnement des médias français.
Nous avons proposé la création d’un conseil de déontologie des médias. Une organisation de ce genre existe dans une quarantaine de pays. #FakeNews#DirectANhttps://t.co/qlXwRvtUJR
Un tel projet est également vu d’un bon œil par le Syndicat National des Journalistes (SNJ). La secrétaire générale Dominique Pradalié plaide depuis longtemps pour qu’un conseil de presse voit le jour et qu’il ait pour « mission de se saisir ou d’être saisi d’un dysfonctionnement dans un média, d’effectuer une enquête complète et d’émettre un avis ».
Pour Florent Desarnauts, avocat spécialiste du droit des médias, «si le projet français ne prévoit pas que le conseil puisse demander au média visé de diffuser un rectificatif, l’utilité d’un tel organisme est limitée. » Ce type d’instance existe déjà en Belgique, où le Conseil de Déontologie Journalistique (CDJ), créé en 2009, « peut être saisi par les citoyens, rend des avis et a le pouvoir de demander au média concerné de diffuser un rectificatif, que l’organisme a lui-même rédigé », explique maître Desarnauts.
Un conseil alliant journalistes, éditeurs et société civile
D’un point de vue légal, le statut conféré à un tel organisme pourrait s’apparenter à celui de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité, soit celui d’une association de la loi de 1901, éclaire Florent Desarnauts. Pour le moment, le statut juridique d’un tel conseil de presse n’a pas été précisé, pas plus que sa composition. Françoise Nyssen a simplement évoqué une instance associant journalistes, éditeurs et société civile. Pour Dominique Pradalié, qui juge par ailleurs liberticide l’ensemble de la loi « fake news », une composition paritaire est indispensable pour un gage d’indépendance et de transparence.
Pour autant, il faudrait, selon la secrétaire générale du SNJ, que les employeurs de presse soient intégrés au sein du conseil. Car ces derniers ont déjà manifesté leur désaccord face à un tel projet. En 2014, une première consultation organisée par le ministère de la Culture avait recueilli les ressentis de la profession et s’était heurté à la frilosité des patrons de presse. « Les employeurs qui bloquent, c’est exactement le point nodal de difficulté, parce qu’un conseil de presse démontrerait les manipulations, estime Dominique Pradalié. Ce sont les mêmes qui bloquaient en Belgique l’établissement d’un conseil de presse, sauf que les autorités gouvernementales ont pris leur responsabilité et leur ont dit « les aides à la presse iront à tous ceux qui entreront dans le conseil ». Résultat, les employeurs ont trouvé ce conseil génial et y sont tous rentrés.»
Le dossier a été confié à l’ancien PDG de l’AFP, Emmanuel Hoog. Pour le SNJ, le problème n’est pas tant l’homme que le manque de transparence autour de ses attributions. C’est ce qu’explique Dominique Pradalié : « Nous nous posons des questions sur le cadrage de la mission qui lui est confiée. Nous n’avons pas d’informations à ce sujet et c’est quand même important. »
Conformément à la navette parlementaire, le texte doit repasser une nouvelle fois devant les sénateurs, avant d’être soumis à un vote final.