Coronavirus : la filière française de la mode et du luxe mobilisée pour produire des masques grand public

La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances a félicité lundi les couturiers qui ont massivement sorti leurs aiguilles pour pallier la pénurie de masques en participant à la fabrication de versions grand public destinées à lutter contre l’épidémie de Covid-19.

Voici un exemple de masque grand public. Moins protecteur que le type FFP2 réservé aux soignants, il forme néanmoins une barrière face au coronavirus (Flickr) 

La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances a annoncé ce lundi l’arrivée de 26 millions de masques grand public, pour la plupart réutilisables 20 fois disponibles chaque semaine à partir de fin avril. Les grands noms de la mode et du luxe ont du sortir les tissus et les machines à coudre pour contribuer à l’effort national.

À travers cette initiative, les maisons Tissages de Charlieu, Boldoduc, les Broderies Leveaux ou encore l’entreprise Mode Grand Ouest, viennent apporter leurs savoir-faire dans la lutte contre le coronavirus. Depuis le 30 mars, l’industrie textile française a déjà permis la production de plus de 41 millions de masques grand public avec l’Agence nationale de sécurité du médicament. Un temps interdit à la vente, ces masques alternatifs sont depuis samedi soir autorisé à la vente dans les pharmacies. Si ces masques sont moins protecteurs que les FFP2 réservés aux soignants, ils forment néanmoins une barrière face au coronavirus.

Un masque en tissu lavable et réutilisable

Les masques grand public sont des masques filtrants en tissu, le plus souvent lavables et réutilisables. Ils sont fabriqués en respectant un cahier des charges exigeant, élaboré par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, et permettant de filtrer les gouttelettes contenant du virus. Ces masques seront mis en vente avec des logos identifiables, une filtration garantie et un nombre de lavages préconisé pour garantir son efficacité.

Guillaume De Seynes, président du Comité stratégique de la Filière (CSF) « Mode et Luxe » s’est félicité de la mobilisation des acteurs du textile : « Je voulais souligner la  mobilisation de la filière. C’est une mobilisation très forte qui montre la capacité du savoir-faire de l’industrie française du textile de la mode et de l’habillement ».

Léa Sirot

Coronavirus : Joey Starr rend hommage aux « héros du quotidien »

Joey Starr rend hommage ce lundi en lecture à Christophe et au personnel soignant mobilisés contre la pandémie de coronavirus. Dans cette vidéo caritative mise en ligne à midi, la moitié de NTM vient apporter son soutien à l’association Médecins du monde. 

Didier Morville, alias JoeyStarr, du groupe de rap français « Supreme NTM » se produit sur scène lors d’un concert à l’AccorHotels Arena, à Paris, le 22 novembre 2019. (Photo de GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Assis dans son salon, lunettes aux verres fumés sur le nez, le rappeur et acteur déclame de sa voix grave et rocailleuse les paroles issues de la chanson « Océan d’amour » du chanteur Christophe récemment décédé. Dans cette vidéo mise en ligne lundi midi sur le site www.music4heroes.live, la chanson récitée par le « Jaguarr » permettra de récolter des dons pour l’association Médecins du monde et de rendre hommage aux équipes médicales mobilisées contre le coronavirus.

 

Une plateforme solidaire 

Née aux premiers jours de la pandémie, la plateforme vidéo solidaire et collaborative Music4Heroes invite les artistes à se produire et à partager un titre de leur choix qui symbolise au mieux l' »hommage universel » dont ils veulent faire part. Face à la pandémie de coronavirus, la plateforme souhaitait à travers leurs vidéos venir apporter du soutien aux « héros du quotidien » comme les soignants, les équipes médico-sociales qui se battent chaque jour sur le terrain contre le Covid-19. Les chanteurs Cali, Madame Monsieur, ou encore l’actrice Axelle Laffont ont déjà participé.

Léa Sirot

Ultra-violent et psychopathe : mais pourquoi aime-t-on tant le Joker ?

Depuis 75 ans, le joker est l’ennemi le plus célèbre de Batman.

Salué par les critiques, le film autour du meilleur ennemi de Batman sort ce mercredi en France. Pourtant, outre-atlantique, le Joker divise malgré un démarrage canon au box-office. En cause ? Le long-métrage inciterait à la violence.

C’est un film très attendu qui sort ce mercredi 9 octobre dans les salles de cinéma françaises : Joker met Joaquin Phoenix dans la peau du célèbre méchant de l’univers DC Comics. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le public français est impatient. « On n’a quasiment plus aucun produit autour du Joker, témoigne Enzo Le Guern, employé dans une boutique de figurines de cinéma près de République. Du coup, on est en train de réaliser d’importantes commandes pour la sortie du film. »

Chez Comics Corner, quelques pâtés de maisons plus loin, c’est la même frénésie. Un présentoir invite les clients à découvrir « les meilleurs albums du Joker ». « Il y a vraiment un véritable engouement autour du Joker, explique Jimmy Bismuth, le gérant de la librairie spécialisée dans les bandes dessinées de super-héros. C’est assez classique quand il y a une sortie de film mais c’est vraiment notable avec la sortie du Joker. D’abord, parce qu’ils ont fait une campagne de communication assez bien faite où ils n’ont pas trop dévoilé du film et surtout, parce que le film a été primé à la Mostra de Venise. A partir de ce moment, tout le monde s’est dit : « Le film promet d’être bon ». »

Un personnage « en marge du système »

Sorti le 4 octobre dernier aux Etats-Unis, le long-métrage des studios Warner était déjà en tête du box-office nord-américain ce week-end avec 93,5 millions de dollars de recettes, selon les chiffres provisoires publiés dimanche 6 octobre par la société spécialisée Exhibitor Relations. Une belle entrée en matière malgré des polémiques sur ses thématiques violentes, certains mettant en cause l’empathie dont ferait preuve le réalisateur Todd Phillips à l’égard de son personnage.

Dans ce cru 2019, le réalisateur remonte aux origines de ce super-vilain en nous présentant un célibataire vivant seul avec sa mère mythomane qui, abandonné dans une ville rongée par la misère et les injustices, sombre dans la folie. « Le Joker a différentes formes parce qu’il existe à travers l’auteur qui va l’incarner que ce soit au cinéma ou dans les comics, décrypte Thibault, grand fan de l’univers de Batman. La définition du Joker de base, c’est de dire : « il suffit d’une mauvaise journée, de la pire journée de la vie de quelqu’un, pour qu’il le rende complètement cintré ». »

Difficile cependant de ressentir quelconque empathie envers le personnage car comme le rappelle Jimmy Bismuth, « le Joker est un psychopathe, sadique, maniaque, manipulateur voire tueur en série. Il n’a aucun aspect qui pourrait nous donner de l’empathie pour lui. » Mais alors pourquoi est-il alors si apprécié du grand public ? « Une des raisons, poursuit le gérant de Comics Corner, c’est qu’on a affaire à un personnage en marge du système. Il ne fait pas ce qu’il fait par intérêt personnel : pas pour l’argent, pas pour le pouvoir ni même pour une cause politique… Il le fait parce qu’il peut le faire et parce qu’il trouve ça drôle. Et du coup, il y a un côté un peu barré, anti-système qui plait aux gens. »

Adrien Grange

Le retour surprise de Nekfeu… au cinéma

Le rappeur Nekfeu a provoqué la surprise lundi, en annonçant sur les réseaux sociaux la sortie de son nouvel album… au cinéma. Après plus de deux ans et demi de silence radio depuis son dernier opus Cyborg, l’artiste n’a lâché qu’un unique post, mystérieux et lapidaire : « Les Étoiles vagabondes : Nouvel album le 6 juin au cinéma ».

 

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Les Étoiles vagabondes : Nouvel album le 6 juin au cinéma 🔥

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Les théories des fans se multiplient depuis : la BO du film d’1h26, distribué dans les salles du réseau Pathé, sera-t-elle composée des pistes du troisième album du Fennec ? Pour supporter l’attente et teaser les impatients, un descriptif a été posté sur le site Allociné sous l’affiche de ce qui sera un « documentaire », coréalisé avec Syrine Boulanouar : « Quand deux étoiles sont trop proches et que l’une d’elles explose en supernova, il arrive qu’elle condamne l’autre étoile à errer sans trajectoire dans l’univers. On les appelle les étoiles vagabondes. » Une mise en bouche poétique qui laisse de quoi méditer en attendant la projection.

Maëlane Loaëc